Non, le titre de cet article ne se résume pas à une grossière faute d'orthographe. Je parle bien de correspondanse, et non pas de correspondance; c'est un néologisme que j'emploie ici pour décrire la joie des échanges épistolaires. Vous savez, quand vous envoyez une lettre à quelqu'un par courrier. Ah bon? vous ne le faites jamais? Pas étonnant. C'est une magnifique habitude que j'ai perdue aussi. Et pourtant, j'adore écrire de longues lettres, dans lesquelles je raconte des milliers de trucs différents, passe du coq à lâne. En un rien de temps, je noircis des pages et des pages. Du moins, je le faisais, du temps où j'écrivais encore... Aujourd'hui, on se dit qu'on 'a plus le temps, internet nous a donné l'impression que le monde s'est raccourci, que les distances ont été virtuellement abolies. C'est de l'instantanée, du NOW!
Mais qu'est donc arrivé à la correspondanse, à ce rituel de prendre le stylo et écrire à en avoir mal au poignet, de plier les pages et les insérer dans une enveloppe, la timbrer, la déposer dans une petite boîte jaune et attendre... Attendre qu'elle arrive à destination, que la réponse nous parvienne à son tour... à force d'aller trop vite avec internet, on passe à côté du vrai plaisir de certaines choses, qui ne peut être obtenu qu'avec de la patience. Car le temps, on peut en faire notre plus fidèle allié à condition de l'accepter non pas comme une contrainte, mais comme un catalyseur. En prenant notre temps, on permet la montée progressive de l'excitation, l'attente devient partie intégrante du jeu...
Ça me manque d'écrire des lettres. Il serait peut être temps que je m'y remette...
Mais qu'est donc arrivé à la correspondanse, à ce rituel de prendre le stylo et écrire à en avoir mal au poignet, de plier les pages et les insérer dans une enveloppe, la timbrer, la déposer dans une petite boîte jaune et attendre... Attendre qu'elle arrive à destination, que la réponse nous parvienne à son tour... à force d'aller trop vite avec internet, on passe à côté du vrai plaisir de certaines choses, qui ne peut être obtenu qu'avec de la patience. Car le temps, on peut en faire notre plus fidèle allié à condition de l'accepter non pas comme une contrainte, mais comme un catalyseur. En prenant notre temps, on permet la montée progressive de l'excitation, l'attente devient partie intégrante du jeu...
Ça me manque d'écrire des lettres. Il serait peut être temps que je m'y remette...
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