Dexter est un homme mort à l'intérieur. Il a l'apparence de l'être humain lambda, il travaille, a des rapports sociaux considérés comme normaux, mais au fond, c'est quelqu'un dépourvu de la capacité de s'émouvoir, de ressentir. C'est en tout cas ce qu'il veut nous faire croire...
C'est un héros avec une part d'ombre énorme, il fascine et répugne en même temps, il est juge et bourreau, et le plus troublant c'est le fait de le voir prendre plaisir à faire ce qu'il fait. En tant que narrateur, il nous fait part de ses pensées, de ses souvenirs, de son évolution au long des épisodes...
Dexter est, au final, comme beaucoup d'entre nous. Toutes proportions gardées (nous ne sommes pas tous des serial killers en puissance), nous avons tous une part d'ombre en nous, plus ou moins grande, plus ou moins difficile à supporter. Cette part d'ombre peut se manifester des façons les plus diverses. Nous sommes tous à la recherche d'un sens à donner à notre existence, et quand nous ne réussissons pas à le faire, un sentiment de vide nous envahit. Nous avons le choix soit de nous laisser aspirer par ce vide, soit de le combattre. Certains le combattent en se consacrant aux autres; d'autres en se tournant vers eux mêmes; certains vers la religion; d'autres se réfugient dans les paradis artificiaux, dans la violence contre eux mêmes, contre les autres, d'aures encore dans la création... les possibilités sont illimitées!
Il n'y a pas de Bien absolu, ni de Mal absolu. Il y'a, à mon humble avis, des circonstances qui nous poussent à faire ou pas usage des ressorts qui existent en chacun de nous pour faire face aux situations. Courir ou affronter, lutter ou sombrer, tuer ou être tué. L'histoire est vieille comme le monde. Nous avons tous en nous la capacité de faire le bien comme le mal. La différence se fait seulement au niveau de la conscience et de la capacité ou pas de faire un choix (ou de le subir) au moment où celui ci se présente à nous. Dexter se dit qu'il tue parce qu'il a cette pulsion incontrôlable. Il se déculpabilise d'une certaine façon en ne tuant que "des méchants", se basant sur le "code d'Harry".
Mais, ayant fait ce choix, nous ne saurons jamais ce qu'il se serait passé s'il avait choisi de combattre sa pulsion, de se dénoncer, de se soigner, ou même de tuer de façon indiscriminée, juste pour satisfaire sa pulsion.
Décidément, l'âme humaine est un lieu bien sombre parfois, en proie à bon nombre de conflits... Bienvenus dans le moned de Dexter!
C'est un héros avec une part d'ombre énorme, il fascine et répugne en même temps, il est juge et bourreau, et le plus troublant c'est le fait de le voir prendre plaisir à faire ce qu'il fait. En tant que narrateur, il nous fait part de ses pensées, de ses souvenirs, de son évolution au long des épisodes...
Dexter est, au final, comme beaucoup d'entre nous. Toutes proportions gardées (nous ne sommes pas tous des serial killers en puissance), nous avons tous une part d'ombre en nous, plus ou moins grande, plus ou moins difficile à supporter. Cette part d'ombre peut se manifester des façons les plus diverses. Nous sommes tous à la recherche d'un sens à donner à notre existence, et quand nous ne réussissons pas à le faire, un sentiment de vide nous envahit. Nous avons le choix soit de nous laisser aspirer par ce vide, soit de le combattre. Certains le combattent en se consacrant aux autres; d'autres en se tournant vers eux mêmes; certains vers la religion; d'autres se réfugient dans les paradis artificiaux, dans la violence contre eux mêmes, contre les autres, d'aures encore dans la création... les possibilités sont illimitées!
Il n'y a pas de Bien absolu, ni de Mal absolu. Il y'a, à mon humble avis, des circonstances qui nous poussent à faire ou pas usage des ressorts qui existent en chacun de nous pour faire face aux situations. Courir ou affronter, lutter ou sombrer, tuer ou être tué. L'histoire est vieille comme le monde. Nous avons tous en nous la capacité de faire le bien comme le mal. La différence se fait seulement au niveau de la conscience et de la capacité ou pas de faire un choix (ou de le subir) au moment où celui ci se présente à nous. Dexter se dit qu'il tue parce qu'il a cette pulsion incontrôlable. Il se déculpabilise d'une certaine façon en ne tuant que "des méchants", se basant sur le "code d'Harry".
Mais, ayant fait ce choix, nous ne saurons jamais ce qu'il se serait passé s'il avait choisi de combattre sa pulsion, de se dénoncer, de se soigner, ou même de tuer de façon indiscriminée, juste pour satisfaire sa pulsion.
Décidément, l'âme humaine est un lieu bien sombre parfois, en proie à bon nombre de conflits... Bienvenus dans le moned de Dexter!
4 comments:
Y a un vieil adage qui dit que notre plus gros ennemi, c'est...NOUS.Il est trés difficile de reussir a nous depasser face a nous même, face a nos pulsions.C'est une bataille que l'on mène ao cours de notre vie, difficile et eprouvante, en même temps c'est lhistoire de notre vie.Quand le moment se presente, on a presque toujours le choix.Il suffit de faire le bon.
il suffit... cher ami, tu parles comme si c'était absolument évident, facile et sans appel de faire le bon choix, mais ce n'est pas toujours le cas. entre les diverses contradictions qui nous composent, il se produit souvent, par exemple, qe le choix du cœur ne soit pas celui de la raison... circumstances make us what we are, and they are not always easy. La vie n'est pas un long fleuve tranquille...
non, il ne l'est pas.Mais on a vite compris, que dans toute circonstance le choix de la raison doit s'imposer. sinon gare aux conséquences...et oui, circumstances made us what we are.
parfois face à des situations extrêmes, nous repoussons les limites de la connaissance de nous mêmes...
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