Monday, April 21, 2008

Amy "desperate WINEHOUSEwife"??


J’ai fait le plus effrayant des rêves: Amy Winehouse était heureuse et faisait un album là-dessus. Il contenait des chansons sur sa joie de voir Blake hors de prison, sur ses projets de famille (elle avait dû annuler sa tournée pour cause de grossesse), elle se coiffait, se maquillait et s’habillait comme la ménagère lambda, s’était fait enlever tous ses tatouages au laser, se faisait prendre en photo en train de faire des courses chez Baby Dior ou en train de tricoter de la layette devant un thé (un thé ! la chanteuse de « rehab » ne buvait désormais que du thé, même pas long island !), avait repris du poids et des couleurs, bref, Amy Winehouse était devenue Vanessa Paradis en encore plus lisse ! Le réveil fut rude et douloureux, je suais à grosses gouttes et tout mon corps était courbaturé, comme si je sortais d’un combat de boxe avec Evander Holyfield. Comprenez moi bien, la perspective qu’Amy trouve du bonheur et de l’équilibre dans sa vie, fut-ce sous quelque forme que ce fut me réjouissait pour la personne qu’elle était, si fragile et déboussolée… non, ce côté-là de mon rêve ne me dérangeait pas, au contraire. « Good for you, Amy ! » Mais en attendant, ce bonheur a flingué ta carrière. D’accord, pendant un moment tu pétais un peu les plombs, tu annulais des concerts à tour de bras, et ceux que tu n’annulais pas, tu en chiais la moitié. Trop bourrée, trop coké, trop perchée pour donner satisfaction à un public devenu aussi accro à toi que tu ne l’étais à tes substances, qui te permettaient de fuir une réalité trop dure à assumer. Oui, mai voilà, si tu commences à nous servir de la soupe pré mâchée, avec quoi allons-nous apaiser notre douleur, nous, les vrais individus lambda, qui utilisions ta musique comme baume pour nos blessures ? Nous avons besoin de géniaux artistes comme toi, à la sensibilité à fleur de peau, et surtout capables de l’exprimer avec autant de puissance lyrique, pour mettre des mots sur nos maux, des mots justes, des mots universels, des mots qui touchent tout le monde et tout un chacun de façon bien particulière, de beaux mots… Non, Amy, nous t’aurions pardonnée d’être partie, de nous avoir abandonnés en pleine gloire pour aller jouer l’épouse modèle, en 24 ans tu as l’air d’en avoir chié l’équivalent de 240, tu le mérites autant sinon plus que quiconque. Mais alors il fallait partir, comme tu as toujours fait, sans chercher à justifier quoi que ce soit, sans croire que tu nous devais un « album d’au revoir ». Non, si cet album doit te ranger à côté des grandes chanteuses consensuelles, alors il fallait t’en abstenir. Le problème avec les artistes consensuels, trop lisses, c’est qu’ils sont, pour la plupart du temps, incapables de nous faire ressentir ce qu’ils chantent. Aussi belles soient les voix, aussi irréprochable soit la technique de chant, ÇA NOUS ENNUIE, au bout d’un moment! Mariah Carey, qui a commencé sa carrière en trombe, diva à la voix cristalline, mariée à son pygmalion de 30 ans son ainé, a décidé de se dévergonder, troquant sa robe de soirée pour les shorts XXS ne cachant rien de sa généreuse anatomie ; Whitney Houston, la petite fiancée noire de l’Amérique, formatée par Clive Davis et considérée « trop blanche » au début de sa carrière par la communauté noire de son pays tellement elle manquait d’aspérité (en apparence), a changé radicalement son image et sa vie en se mariant avec le Bad boy du R& B américain, menant une vie à 300 à l’heure avec coke, marijuana et scandales à tous les étages. Elles ont eu le parcours inverse du tien. Mais contrairement à toi, et c’est là ta force, tu as su te montrer géniale dans l’adversité, dans la tempête. Whitney a perdu 20 kg, gagné des valises sous les yeux et n’a pas sorti un album digne de ce nom depuis un moment; Mariah a continué a sortir album sur album, chantant des fadaises désormais destinées à des gamines de 14 ans qui veulent toutes porter ses tenues de pouffe post ado attardée. Toutes les deux ont commencée comme des artistes au comportement exemplaire, alors que toi, dès le début, tu as refusé de compromettre ton intégrité, de donner une image « marketée » de toi. Il est donc normal que, maintenant que tu es heureuse, tu ne sois capable que de bluettes pleines de bons sentiments, parlant plus de biberon avent que de bouteille de Jack Daniels… car c’est ta vie désormais, ta réalité !

Donc tu comprends que je me sois réveillé en sursaut ! Rien que de m’en rappeler, ça me donne encore des frissons… Mais heureusement, tu n’en es pas encore là. Tu souffres encore, c’est regrettable, comme pour tout être humain sur terre. Mais tu as encore matière à faire un ou deux albums de haute volée ; car tout ce que tu as connu depuis la sortie de ton deuxième album, carton mondial incontesté et si plébiscité, qui t’a fait passer du statut de gloire nationale à star mondiale, tu dois encore l’évacuer, le gérer, l’encaisser. Et tu ne le fais jamais aussi bien qu’en musique, parler de tes expériences de vie. Car tu es ta musique, et ta musique, c’est toi. Alors j’essaie de me rassurer, je me rappelle que ce n’était qu’un mauvais rêve, et je continue d’écouter Back to Black en boucle, du début à la fin. Sans zapper la moindre chanson. Et soudain, ma souffrance, ça va mieux…

Friday, April 18, 2008

non au boycott tardif des JO de Pékin!!!



les Jeux Olympiques ont été attribués à Pekin il y a 7 ans de cela. J'ai un peu de mal à croire que tout ce qu'on reproche à la Chine aujourd'hui soit arrivé seulement dans ces 7 années. La Chine est une dictature communiste depuis des dizaines d'années; la Chine gère son conflit avec les tibétains dans la répression depuis 50 ans; la Chine ne respecte pas les droits de l'homme depuis des lustres... Si au moment où Pékin a présenté sa candidature tous les gens qui manifestent aujourd'hui (se trompant parfois de cible, s'attaquant aux symboles olympiques) avaient fait autant de bruit à l'époque, avant l'attribution des jeux, avant que des investissements colossaux soient engagés (qui ne bénéficieront pas seulement à la Chine, soyons sérieux), le CIO, par crainte de ce qui se passe aujoud'hui, les aurait donnés à quelqu'un d'autre. ce n'est qu'une hypothèse, mais plus réaliste que d'essayer, à quelques mois des Jeux, de les boycotter, nuisant ainsi aux athlètes de toute la planète qui se sont préparés sportivement pour la compétition, mais peut être pas psychologiquement à être la cible de "pacifistes" et autres manifestants éteigneurs de flamme... Rien ne sert de courir, il faut partir à point; d'ici aux Jeux, la Chine ne changera pas radicalement, la liberté n'est pas près de pointer le bout de son nez là bas. Le combat pour la liberté et contre la tyrannie n'est pas un sprint, mais une course de fond...

SOS MIXITÉ EN FRANCE!!!


"Les amoureux qui s' bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s' foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes,
Les amoureux qui s' bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s' disant des «Je t'aim'» pathétiques,
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques!"
Georges Brassens
*****
Ah! Cher Brassens! tu étais loin de te douter que l'idée de ptit'es gueules bien sympathiques serait un jour soumise à l'approbation de l'État!
C'est en écoutant La Matinale ce matin sur Canal plus pendant que je me préparais pour le boulot que j'ai entendu cette histoire: en France, un tiers des mariages célébrés se font entre une personne de nationalité française et une personne de nationalité étrangère. Jusque là tout va bien, HOURRA!, c'est le triomphe de la mixité sur la bêtise et le racisme, et tant mieux. Mais là où ça coince, c'est que, pour prévenir les mariages blancs (qui représentent 0,5% de ces mariages mixtes, soit entre 2000 et 4000 par an), les couples dont un des conjoints n'est pas français qui veulent se marier, en particulier si l'étranger à un taux de mélanine trop élevé, les cheveux un peu crêpus et une apparence jugée trop "éxotique" subissent des épreuves qui tendent à se durcir, et qui relèvent de la pure et simple humiliation. Longueurs administratives injustifiés, interrogatoires du type inquisition sur des détails intimes de la vie du couple, non renouvellement arbitraire de titres de séjours de personnes remplissant toutes les conditions, etc... (pour le détail des cas, se réferer au site http://amoureuxauban.net/, rubrique témoignages... Édifiant!)
Comble de l'ironie, si un américain blanc désire se marier avec une française, il peut le faire plus facilement et sans subir ces affronts que s'il s'était agi d'un français (et par conséquent pas interessé par un mariage blanc, puisqu'il a DÉJÀ LA NATIONALITÉ FRANÇAISE!) d'origine congolaise, disons.
Il y'a comme un problème quelque part, et si je ne suis pas le seul à le croire, alors jetez un coup d'oeil à ce site, car même si vous n'êtes pas concerné, on connait tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui... et parfois plus proche qu'on ne l'imagine...

Vers une Négritude...


Césaire est mort. Il a longtemps personnifié, avec d'autres figures de son temps, le combat pour l'émancipation de l'homme Noir. La Négritude, concept qu'il a fait naître et qui vise à réhabiliter la culture noire trop souvent piétinée, pillée, rabaissée par les puissances coloniales européennes, est devenue l'étendard de tout un mouvement, d'éveil des consciences, de revalorisation des Noirs par les Noirs. Pour Césaire,le mot Négritude « désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l'assimilation culturelle ; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation. Le culturel prime sur le politique. »

Il a permis à des millions de Noirs de se replonger dans leur histoire, de ne pas accepter celle imposé par le colonisateur, qui nous réduisait au rôle de "bons sauvages" illuminés par son arrivée. Il a ouvert la voie à d'autres voix, à d'autres analyses, à une autre Histoire ( Cheikh Anta Diop aurait-il écrit Civilisations Nègres et Culture s'il n'avait été nourri par la Négritude?);
Ce fourmillement est né dans une période d'opposition à la colonisation, et a permis de jeter un pont entre les Noirs de tous les continents, qui s'ignoraient. Avec Senghor, en alternant discours politique et poésie exaltant la beauté et la richesse de la culture Noire (car il existe bien une culture Noire, bien plus profonde que les stéréotypes communément véhiculés et renforcés pas des media tels que Mtv, BET, etc...).

La culture Noire est axée sur des valeurs, sur un mode de vie, sur une mémoire commune du continent Africain, qui s'exprime bien souvent de façon subtile et étonnante... Pour tout cela, ce n'est pas le peuple Noir, ni les minorités victimes de discrimination seulement qui doivent remercier Césaire, mais toute l'humanité, blancs, noirs, rouges et jaunes, car son combat visait avant tout non pas à nier les différences entre les hommes, comme le politiquement correct voudrait que nous le fassions aujourd'hui, mais à les faire ressortir puis cohabiter sur cette planète qui est commune à tous.

La France, Patrie de ce grand homme, est toujours confrontée à des problèmes non résolus découlant de sa période coloniale, des siècles de conditionnement visant à faire croire en la supériorité de l'homme blanc.Et il est de plus en plus urgent de les résoudre, par de vrais dialogues, par une vraie analyse de ce qui se passe aujourd'hui dans la société française. Je ne parle pas d'un interminable mea culpa, d'autoflagéllation coupable pour ce qu'ont fait les méchants ancêtres colonisateurs: il est temps d'avancer; mais en tenant compte la réalité d'aujourd'hui, que la France est, de par son Histoire, un pays multi culturel, au sein duquel les principes de Liberté, Égalité et Fraternité ne s'appliquent pas toujours selon l'idéal des Lumières devenu devise de la République. Les Noirs, les Arabes, les Asiatiques de France ont une Histoire qui ne peut être oubliée ou raccourcie et qui les a amenés sur le territoire français.

Aujourd'hui en France, un mariage sur trois est un mariage mixte (dont seulement 0,5% sont des mariages "blancs", en vue d'obtention de papiers). Ça fait beaucoup de petits métisses à qui il faudra expliquer que ils ont aussi bien des ancêtres gaulois que africains, maghrébins, asiatiques, etc. Et cette Histoire là les interessera forcément, puisque c'est aussi la leur...

Monday, April 14, 2008

About a man...

Good morning L.A.!
In the land of the lotus eaters, time plays tricks on you; one day you’re dreaming, the next your dream has become your reality. It was the best of times. If only someone had told me… mistakes were made, hearts were broken, harsh lessons learned. My family goes on without me, while I drown in a sea of pointless pussy. I don’t know how I got here… but here I am! Rotting away in the warm California sun. There are things I need to figure out, for her sake at least… the clock is ticking; the gap is widening… she won’t always love me no matter what…

Hank Moody, in Californication, season 1 episode 3, "The Whore Of Babylon"