Friday, January 29, 2010

L'Odeur de l'Amour, by PH


Je me rappele plus comment ça sent l'amour.
Me rappele plus d'être anxieux pour me perdre dans ses bras,
De l'avoir autour de moi.

Parfois je le sens,très rapidement,
pendant un laps de temps,
une brise de vent!

je le vois,je le touche du bout des doigts...
Mais je n'ai plus besoin qu'il soit lá!!!(vraiment?)

Je me rappele plus de l'odeur de l'amour,
je crois l'avoir oublié.

À tout jamais?

(illustration: "The Scent of Love", de Stéphanie Clair, visible sur http://www.paragonfineart.com/artists/stephanie-clair.html )

Wednesday, January 20, 2010

Paraît qu't'es qu'un gamine...!?




-Paraît qu't'es une gamine! T'as 22 ans, l'insouciance propre à ton âge, envie de découverte, d'expériences, de vivre, en somme... Tu aimes la fête, les fringues et les chaussures, le voyage, tu es en plein dans tes études, ta vie se conjugue au présent!

-Paraît qu't'es qu'un bébé, que tu n'y connais rien à la vie, que t'as pas assez de vécu, pas assez d'expérience, que comparée à un vieux briscard de 30 ans tu ne fais pas le poids, et que ça ne peut que te blesser;

-Paraît qu't'as pas les épaules, que t'es rien qu'une gosse, tellement gâtée que tu veux même pas de gosses, que cette relation te dépasse, que t'es qu'un passetemps, que tu disparaîtras dans pas longtemps et sans laisser de traces...

-Paraît que, paraît que, mais paraît d'après QUI?

Il paraît, on dit, je parie... tout ça n'a que très peu de valeur, et encore moins venant de personnes qui ne te connaissent pas, et ne peuvent donc pas savoir qui tu es, ce que tu as bien pu vivre pendant tes 22 petites années, comment tu assimiles ce que tu vis et ce que tu vois... Nous sommes tous différents face aux différents événements de la vie. Certains privilégiés parviennent à traverser les décennies sans faire la véritable expérience de la souffrance, de l'abandon, de la violence, de la trahison et d'autres maux qui sont forcément formateurs, dans la vie; parce que oui, hélàs, contrairement au malheur, le bonheur n'est pas formateur! On le prend et on l'accepte comme une évidence, on ne se demande pas si on a de la chance de l'avoir tant que nous n'avons connu que cela.

Le malheur, les problèmes, les contrariétés, par contre, quand ils nous arrivent, nous obligent à les regarder en face, qu'on décide de les affronter ou pas... Les expériences positives sont la vie "normale"; les expériences négatives, des "accidents de vie", dans l'esprit des gens d'une façon générale. Mais si c'était l'inverse? Si c'était le malheur la constante, et le bonheur un heureux imprévu? Si l'on abordait la vie de cette façon, nous serions beaucoup plus reconnaissants de notre bonheur, et nous porterions moins de jugements sur les autres, occupés que nous serions à construire et préserver cet éphémère et fragile bonheur que nous nous efforçons tous d'atteindre.

Alors oui, tu as 22 ans. Oui, tu vis au présent, tu as des rêves, tu as des ambitions, tu as des envies propres à ton âge. Personne n'est en droit d'exiger plus de toi; tu as le vécu que tu as, qui est le tien et qui n'appartient qu'à toi; ceux qui ne le connaissent pas, qui ne TE connaissent pas, n'ont pas à le connaître. Moi je sais pourquoi je suis avec toi; moi je sais la place que tu as dans ma vie aujourd'hui, car moi aussi je vis au présent; moi je sais quels projets, rêves ou envies je peux avoir pour moi, pour toi, pour nous, pour demain; et tout ça, je le partage AVEC TOI. Parce que au final, c'est entre toi et moi que ça se passe. C'est à nous d'évoluer ensemble, de partager nos visions de la vie. Serons nous encore ensemble dans un an, dans cinq ans, dans 10 jours? Bien malin celui qui saura répondre avec certitude. J'ai ma petite idée, ma grosse envie, et je la partage avec toi. TOI. MOI. NOUS. Pour les autres, pour le reste, qui vivra verra.

Wednesday, January 13, 2010

Friday, January 08, 2010

La Revolution 2.0



L'histoire humaine est pétrie de contradictions, de changements d'opinions et de regards sur certains sujets, selon les époques et les lieux; ceci dit, la journée que je viens de vivre sur facebook me laisse coi, pantois, abasourdi...

Ce matin, en allumant mon facebook, je vois pluseurs statuts avec des couleurs. Juste un mot, deux ou trois. "Rouge". "Noir". "Vert et bleu". "violet pailleté". Par la suite, j'ai compris que c'était surtout - uniquement, même - des statuts de filles. "C'est quoi ce virus féminin qui sévit ce matin?" me suis je demandé. Il se trouve qu'un mail circulait entre femmes pour qu'elles affichent en statut la couleur de leur soutien gorge, pour sensibiliser les gens au problème du cancer du sein. Puis ça ferait râler les mecs, qui forcément ne comprendraient pas de quoi il s'agissait. C'était censé être un buzz féminin, un casse tête pour nous. Amusant, et une façon de prendre le pouvoir et nous faire tourner en bourrique le temps d'une journée.
Mais si je ne suis pas une femme, logiquement, je n'ai pas reçu ce mail, donc comment suis-je au courant? Je l'ai appris de source confidentielle et secrète... (en fait, plusieurs mecs ont été au courant, ça s'est éventé... confier un secret à une femme, quelle idée!)

Donc, assez vite, l'on a su qu'il s'agissait de la couleur de dessous de ces demoiselles, et comme on pouvai s'y attendre, émoustillement et quolibets ont été de mise. Des boutades que je vous laisse imaginer, des détournements (on fait pareil les mecs, pour le cancer de la prostate) dont j'ai été, également... bref, j'ai passé un bon moment à me marrer après la pause déjeuner!

Je n'ai aucune envie de ressortir l'histoire du soutif à travers les âges, ça me barbe et ce n'est pas le propos. Qu'on les brûle ou qu'on les encense, ce sont les mouvements de l'Histoire qui font ça, et bien qu'on ait parfois l'impression d'influencer quoi que ce soit, de prendre une décision et une posture qui aide à faire changer les choses, la plupart du temps on se laisse emporter par le mouvement, comme 99% des gens sur la planète. La question qui me taraude l'esprit est celle du pouvoir de ce puissant media qui est flou, aux frontières indéfinies, tellement il englobe presque tous les autres et bien plus: INTERNET.
La révolution 2.0 est en marche, ça nous l'avons bien compris depuis belle lurette; on communique mieux, on consomme mieux, on échange mieux, on se repère mieux, on apprend mieux, on trouve mieux, tout se passe mieux sur internet. Nos téléphones sont équipés pour qu'on ait nos mails, notre facebook, notre twitter, nos blogs, bref, nos amis, notre univers dans notre poche. Nous avons la possibilité d'être "connectés" 24h/24, et certains (dont moi) le sont. Cependant, cette révolution a, comme toute révolution digne de ce nom, ses problèmes intrinsèques, ainsi que ses détracteurs. Le téléchargement illégal, l'utilisation des données privées (que l'on fournit ostensiblement à chaque fois qu'on créé une adresse mail, un compte su un réseau social ou qu'on achète un livre à la fnac), l'omniprésence de la publicité, la facilité avec laquelle on pirate tout et n'importe quoi, la sensation de flicage de nos mouvements, de nos habitudes de navigation, d'achat, etc... tout ceci peut faire peur, et laisse craindre l'avènement d'une société Orwellienne. 1984 est passée, et rien n'est arrivé, mais rien ne dit qu'on ne s'avance pas dans ce sens... Ce petit message viral qui a fait le tour du web en quelques heures, c'est un exemple parmi tant d'autres. Quelqu'un a décidé de jouer à "Jacques-a-dit" avec les facebookiennes, et comme l'idée était ludique, marrante, avec une caution "utile", avec le rappel du cancer du sein, elles ont joué le jeu.

Mais d'où vient vraiment ce message? à quoi a-t-il vraiment servi, et comment? Ne serait-ce qu'un grand test grandeur Nature de la docilité "moutonnique" des utilisateurs de réseaux sociaux, trop désireux de faire partie du buzz pour ne pas y participer? Je ne veux pas verser dans la paranoïa et les théories de complot, mais je suis sceptique de nature, avec un brin de cynisme (le tout pour me protéger de ma naïveté chronique... vous avez dit contradiction? pas tant que ça!) et j'ai du mal à croire que le seul but était de colorer les statuts et les commentaires hauts en couleur qui en ont découlé (oula! l'âme d'un poète, aujourd'hui!).
Mon scepticisme me dicte donc de me poser des questions, toujours des questions, d'autant plus que je suis concerné: j'utilise ostensiblement les nouvelles technologies, et bien qu'avec les mesures de précaution qui s'imposent, pas mal d'aspects de ma vie sont exposés sur facebook. Je ne me méfie pas de mes amis qui y ont accès, ça je peux plus ou moins le contrôler, mais je me pose la question de qui tient le back-office de tout ce beau ménage cybernétique. Ne craignons pas le progrès; mais soyons attentifs à ceux qui en tiennent les commandes. Car ce sont eux qui détiennent le vrai pouvoir. Affaire à suivre...

Wednesday, January 06, 2010

Mes coups de coeur fin 2009 / début 2010



"Métronome - L'Histoire de France au Rythme du Métro Parisien", de Lorànt Deutsch. Un livre léger, instructif, documenté, sur les petites histoires qui ont fait la Grande Histoire du Métro Parisien et de la France. Pour les amoureux de Paris et d'insolite;
"The Blueprint 3", de Jay Z. Jigga man is back! L'album est une bombe atomique, en particulier Empire State of Mind, feat Alicia Keys. On l'attendait à ce niveau depuis The Black Album. Kingdom Come et American Gangster ont été "sans plus, mais là, on comprend pourquoi, commercial ou pas, il reste une des langues les plus assassines de NYC!
"Braquo", série policière écrite par Olivier Marchal, diffusée sur Canal +. Une série coup de poing, descente dans l'univers parfois glauque de la police, du grand banditisme, et les frontières minces qui séparent (ou rassemblent) les deux univers...
Google. Géant de la recherche sur internet, l'entreprise a décidé de concurrencer Microsoft et Apple sur leur terrain, allant de sa messagerie avec chat integré (Gmail/ Gtalk) à son programme de vues sattelite de la planète (Google Earth), à son navigateur (Chrome), à son chat interactif (Google Wave, en phase beta, pas vraiment un franc succès...) à son OS pour smartphone (Android), son propre smartphone (Nexus One, sorti hier aux USA), et un OS open source promis pour 2010/ 2011. TREMBLEZ, LES CONCURRENTS!!!
La Blogosphère. Je me suis lancé en 2006, et 3 ans et demi après, je constate que j'ai réussi à "contaminer" certains amis, d'autres étaient déjà plus mordus que moi, et j'ai pu découvrir leurs univers, leurs délires, leurs imaginaires, leurs passions... J'ai moins lu de livres en 2009 par rapport à mon rythme habituel, mais j'ai beaucoup lu sur internet, des choses moins littéraires mais parfois de très bonne qualité. J'ai compris que pour beaucoup, comme pour moi, BLOGGING IS A WAY OF LIFE!


Le complexe d'Ikea


TRONDHEIM; HEMNES; ALVINE KOTTAR; EDLAND; ÄRSTID; KVART; GRUNDTAL; LÄMPLIG; STENSTORP

Non, je ne me suis pas passionné soudainement par la langue suédoise. Je ne suis pas non plus en train de choisir des prénoms pour mes futurs enfants. Vous voyez toujours pas? Vous êtes nuls, c'est écrit dans le titre! Voilà, j'ai feuilleté un catalogue Ikea. Et là je sens les connaisseurs du problème frémir intérieurement... QUOI? T'en es LÀ? Tu emménages avec ta chérie? Euh... non, pas du tout! Mais pourquoi ce front ruisselant de sueur, tout d'un coup, cette impression de malaise? Ça ne va pas? Si, je vois bien que tu vas pas bien, là... Allez, dis moi tout...

Ceci n'était qu'une manifestation possible du complexe d'Ikea chez les jeunes fin vingtenaires/début trentenaires des années 2010. Le complexe quoi? Oui, le complexe d'Ikea, aussi connu comme la peur panique du bleu et jaune, les chocottes du supermarché de l'aménagement intérieur pour jeune couple aux moyens plus ou moins limités mais ayant envie de confort et un minimum de design. Mais avouez que c'est long, tout ça, alors on va l'appeler le complexe d'Ikea. Ou tout simplement la peur de franchir le pas. Décryptage, s'il vous plaît.

Il/elle a entre 25/35 ans,jeune cadre urbain dynamique se battant pour se faire sa place professionnellement, ayant connu son lot d'aventures et mésaventures amoureuses, son lot de déceptions et parfois ayant connu les joies de la vie en concubinage: pas en collocation, mais la vraie vie maritale, bail aux deux noms, compte joint, vacances dans les deux familles et toute la panoplie "on est jeunes, beaux et on a un avenir radieux ensemble". Mais voilà, cet avenir se conjugue aujourd'hui au passé, la claque est arrivée qui fait mal, et il/elle a été contraint(e) de se regarder autrement que comme la personne idéale, le couple idéale... C'est une des nombreuses "sorties du Paradis" qu'on connait au long de notre vie ("à 3 ans, en entrant en crèche: ah bon, je ne suis pas le centre du monde? Maman n'est pas Dieu? je dois apprendre à partager?"; des exemples comme ça il y en a à chque étape importante de la vie...); probablement la première claque sérieuse en tant qu'adulte, elle laisse des marques, et c'est bien connu que "chat échaudé..."

Mais bon, on s'en relève, un peu moins naïf, un peu plus cynique, on traverse des périodes de flou sentimental, de recherches diverses et variées, jusqu'à ce que l'impensable arrive; un nouveau quelqu'un, qui a commencé par être un quelqu'un parmi des quelqu'uns, devient peu à peu QUELQU'UN... et là c'est la merde... (quelqu'un me suit? ok, je continue, alors). Aprè la déception, le nihilisme sentimental semblait une alternative possible et paisible à la souffrance provoquée par le simple fait d'aimer. Être vulnérable, craindre que l'autre (le nouveau quelqu'un) nous blesse à nouveau (alors que c'est pas lui qui l'a fait, c'est le quelqu'un antérieur, faut suivre...), c'est prendre un risque inutile... Surtout si c'est pour finir comme la ou les fois antérieures... Alors on se laisse vivre, on va d'arbre en arbre, on goûte à tous les fruits mais on se décide jamais à planter son propre pommier. Alors pourquoi, Grand Dieu, laisse-t-on ce nouveau quelqu'un devenir QUELQU'UN? Pourquoi se met-on à rêver que "cette fois-ci pourrait être la bonne, qui sait..."?!?

Bref, on est masochistes dans une certaine mesure, ou alors romantiques, ou alors pragmatiques, et on sait que à 30 ans, envisager de passer sa vie seul, sans réduction d'impôts, c'est hard, et on met deux fois plus de temps à payer un appart... En somme, on peut se donner toutes les excuses, justifications ou prétextes au monde, la seule explication valable est que la vie suit son cours! On a envie, besoin de partager de l'intimité, de construire une relation, de s'épanouir aussi de ce côté là (les K€ c'est bien, mais tout seul, au bout d'un moment...), voire de se répliquer (tic tac, tic tac... horloge biologique bonjour, j'écoute?). OK. Donc on est dans cette nouvelle passade devenue relation, et avant qu'on se rende compte, on a les mêmes amis, on connait l'arrière grand mère l'un de l'autre, on est un couple, c'est clair et net... Ça fait maintenant 2 ans q il n'a plus mis les pieds dans son appart, qu'il a d'ailleurs sous loué à un pote en galère... Mais toujours pas d'appart aux deux noms, plus spacieux, loyer unique et factures partagées... C'est une zone de non droit, un peu, le Sahel du couple, un tabou tacite auquel on ne touche pas... La moindre allusion à un VRAI emménagement, à une vie commune sur un mode plus réglementé que celui du camping sauvage chez l'autre, ça réactive de vieilles angoisses, déclenche des réactions de panique et des comportements irrationnels... Ce sont les résidus de ce qui s'est pas bien passé, voire de ce qui s'est très mal passé qui remontent à la surface, et on se met à revoir le film au ralenti... alors on repousse, on évite, on rejette l'idée même d'un quelconque projet de cet accabit... la simple présence d'un catalogue Ikea est vécue comme une attaque frontale, comme un coup de pression de 400 tonnes sur nos frêles épaules encore meurtries de la dernière relation qui s'est si mal passée (ah bon? ça fait déjà 4 ans? ah ouais, ça passe vite...)

Le fait est qu'on promène tous des vieux démons de notre passé, et ils conditionnent parfois notre comportement dans la relation présente, ce qui est mauvais, surtout quand on n'en a pas conscience. Dans ces conditions, prendre un pas de l'avant, décider, après une période raisonnable, de reformer un foyer (au bout de 3 mois, c'est peut être un peu rapide quand même... 7 ans, tu peux légitimement te demander pourquoi tu es avec la personne si vous êtes incapables de franchir un cap, mais la vérité c'est que chacun son rythme, donc c'est une chose qui se règle à deux, comme toutes les danses en couple), ça devient pesant, difficile, et pas souhaitable. Ikea, ça veut dire vrai nouveau départ, avec les mêmes risques d'échec, mais la conscience de ça en plus...Donc on se met en ménage la première fois par amour et on espère que ça durera pour toujours; on le fait la deuxième fois en étant conscient qu'il faudra travailler et donner de sa personne pour faire vivre la relation sachant que même comme ça il n'y a pas de garanties de quoi que ce soit... DUR! Mais oui, mais c'est ça, la vie, coco... Bienvenu dans la vie adulte! Ikea, c'est ne plus être emporté dans le tourbillon de l'amour, mais faire des choix conscients, pragmatiques, structurés et structurants... C'est passer du yéyé insouciant et jouisseur avec les cheveux en bataille au jeune cadre, costard cravate, crédit maison sur 20 ans, vacances à la Baule 2,1 enfants... C'est pas automatique, mais c'est se mettre sacrément sur la voie. Alors ajoutez cette énième perte de l'innocence aux différents problèmes susmentionnés découlant d'un passé marqué; conjuguer liberté nouvelle ou retrouvée et "enchaînement" volontaire et en quelque sorte "pénalisant" ne serait ce que du point de vue de la liberté individuelle au sein de notre propre chez nous, dans notre ultime rempart... Le besoin humain de liberté et d'indépendance est il compatible avec celui tout aussi humain de partage, d'attachement et de fondation d'un foyer rassurant, d'un cocon, d'un nid à deux? Cette question, aussi banale puisse-t-elle paraître, est, si l'on regarde d'assez près, très nouvelle, et toute ma génération se retrouve confrontée à elle. Aussitôt que des réponses se feront connaître, je vous en ferai part, promis, les amis! En attendant, il paraît que c'est les soldes chez IKEA!

(coincidence extrême: au moment où je boucle cet article, le mode aléatoire de mon iTunes joue "Breakdown" de Mariah Carey, feat Bone Thugs n' Harmony...)

Épiphanie: wishing on a star


Voilà. La folie des fêtes prend fin aujourd'hui. On vire le sapin, on est tous revenus au travail, la vie reprend son cours, l'hiver n'est plus une parenthèse enchantée, et on se rend compte qu'il fait froid. Les "bonne année" sont encore de rigueur, mais on est bel et bien revenus les deux pieds dans la réalité de tous les jours... Alors, des résolutions pour 2010? Pas plus qu'en 2009... Ou plutôt, les mêmes, puisqu'elles ne sont pas limitées dans le temps. Ce sont plutôt des résolutions de vie...

Donc, non, pas d'objectifs 2010, plutôt des envies. Toujours la même qui mène la danse, l'envie de paix. Avec moi même et les autres. Comme une utopie que je me martèle tous les jours dans la tête jusqu'à la faire devenir vérité; comme de vouloir, au milieu de bombardements, de panique et de misère, avoir le temps de m'arrêter et contempler la beauté d'une fleur échappée au chaos. Ma vie, LA VIE, elle n'est pas simple. Mais il faut que j'arrive autant que possible à en apprécier les côtés positifs. Ne serait-ce que par respect envers ceux qui ne sont plus de ce monde, et qui auraient sûrement voulu un jour de plus, un souffle de plus, un mot de plus, un sourire de plus.

Alors non, elle n'est pas toujours simple, elle peut être sacrément compliquée, dure, vache, salope, injuste... mais il ne tient qu'à moi (et à chacun de nous) d'en tirer le meilleur. 2009 a été une année riche en événements, en changements, en décisions, en rencontres, en discussions, en réglages en tous genres. Je vais très égoïstement me souhaiter de continuer dans cette voie que j'espère être la bonne, et d'avoir la clairvoyance d'en changer si jamais elle ne l'est pas, de corriger mes erreurs, de cultiver les bonnes vraies amitiés, de mettre en pratique chaque jour l'ensemble de valeurs que, bien ou mal, je m'efforce de respecter.

Non, je ne suis pas Superman, et je ne vais pas tout déchirer en 2010. Mais j'espère continuer mon chemin paisiblement, courageusement, entouré de personnes vraies et sincères. Pas d'or, myrrhe ou encens pour moi, donc, mais de la sagesse, ce serait le plus beau des cadeaux cette année (et un nouvel appareil photo, coming soon!). Je vais suivre mon étoile, qui a été parfois éteinte, parfois lointaine, mais jamais absente (et je lui en suis reconnaissant). Et comme je ne suis pas si égoïste que ça (du moins j'aime le penser) je vais souhaiter la même chose à tous ceux qui me sont chers... et ceci inclue tous ceux qui liront ces quelques lignes, connus ou anonymes. BONNE ANNÉE 2010, ayez le courage de vos rêves, et comme le dirait un young wise member of Tao clan: BE FORT!

"More than machinery, we need Humanity."
Charlie Chaplin