Thursday, April 29, 2010

Mourinho, basket, et le triomphe du travail sur le talent!


Franchement! J'ai vu la deuxième mi-temps de la demi finale de Ligue des Champions... J'ai vu une équipe en supériorité numérique incapable de percer une défense à ce point hermétique qu'une pièce de monnaie ne passerait pas entre les maillots blancs sans être interceptée... J'ai vu une équipe d'habitude joueuse incapable de trouver le moindre espace, la moindre faille; j'ai vu une zone se refermer systématiquement sur le porteur du ballon, j'ai vu des attaquants de pointe de renomée internationale (Eto'o, plusieurs fois pichichi de la Liga quand il était au Barça, pour ne citer que lui) défendre tels des libéros! J'ai vu une équipe ayant 75% de possession de balle sans savoir quoi faire avec... Cette équipe, n'est autre que le FC Barcelona, la meilleure équipe du monde cette année, avec le meilleur attaquant au monde dans ses rangs, l'inusable (et pourtant muselé) Lionel Messi!

Quelle a été la recette du Special One, le coach aussi controversé que vainqueur (il va vivre sa 3ème finale européenne en 6 ans... rappelons qu'il a gagné les deux précédentes, l'UEFA avec Porto et la Champions League avec le même club)? En tant que basketteur, je ne peux que me poser la question de savoir s'il ne se serait pas un petit peu inspiré de "notre" défense en zone...
Comment? Mourinho aurait-il fait jouer du basket sur un terrain de foot? C'est absurde! La zone en foot, ça existe aussi, non? Oui, certes, mais laissez moi expliquer mon analogie.
voici donc en quoi consiste une zone en basket: les cinq joueurs de l'équipe défendant se placent de telle sorte que chacun couvre une zone spécifique, sur un périmètre donné autour de lui. C'est le contraire de la défense individuelle, qui fait que chaque joueur prend en charge son vis-à-vis direct. Ici, en fonction d'où se trouve le porteur du ballon, les joueurs sortiront ou pas, mais toujours dans les limites de leur zone; aussitôt que le ballon rentre dans la zone de leur partenaire, c'est à lui de le prendre en charge. Cette zone permet une rigueur plus grande, car elle ne tient pas compte de la strátégie de l'adversaire. Quel que soit le joueur qui attaque, il n'aura pas forcément son "défenseur" habituel sur le dos, mais celui ou ceux de la zone où il est rentré. Parce qu'une autre caractéristique de la défense en zone, c'est l'entraide. Les prises à deux sont plus faciles à mettre en place, les trajectoires de passe mieux coupées, les écrans offensifs plus inefficaces, et à la longue, l'équipe qui attaque est "forcée" de shooter de loin pour essayer de faire sortir les défenseurs et trouver un chemin vers le panier. Cette défense a longtemps été "illégale" en NBA, parce qu'elle ralentissait considérablement le jeu. Oui, mais c'est en défendant qu'on gagne des titres, paraît-il...

La défense en zone en basket est possible et efficace si TOUS les joueurs sont impliqués à 100% dans la phase défensive. TOUS! Avec 5 joueurs, un terrain plus petit, c'est plus facile à obteinr en basket qu'en foot, sans désequilibrer la dynamique attaque-défense. En foot, il est admis que, même si on leur demande du repli défensif de façon plus ou moins systématique, les attaquants se limitent à un rôle de ralentisseurs lorsqu'il s'agit de défendre une fois la balle perdue au profit de l'adversaire: ils pressent haut, mais une fois le milieu de terrain dépassé, ils reviennent dans leur moitié en position "prêts à la contre attaque". Dans le match d'hier, on n'a pas vu ça. On a vu une équipe défendre en zone à 10 joueurs (puis 9) + le gardien. Eto'o et Sneijder ont joué au poste de latéraux, dans un rôle très défensif, à contre emploi de leur rôle habituel et de leurs carectéristiques de jeu. Il s'agissait de se sacrifier pour l'équipe, de garder le résultat TOUS ENSEMBLE!

Voyons donc le détail de cette opération: Xavi, mâitre à jouer du Barça, est trÈs à l'aise balle aux pieds, et surtout très bon à trouver l'ouverture après les longues phases de conservation de balle auxquelles les catalans nous ont habitués. Messi, le poison, le cauchemard de toutes les défenses du monde, est inarrêtable dès lors qu'il a de l'espace pour placer une accélération, une série de feintes et sa "spéciale": je rentre par la droite, je repique au milieu, je mystifie les adversaires pied gauche et je place la balle dans le but sans même transpirer une goutte! Il fallait donc asphixier l'un en le harcelant au milieu et frustrer l'autre en le privant de ballon ou d'espaces pour courir quand bien même il l'aurait. Et comme sa technique balle au pied est imparable, même dans les petits espaces, les prises à deux pour le moins musclées étaient de mise aussi! Résultat: les attaques du FC Barcelone en 2ème mi-temps penchaient à gauche, avec Pedro à la baguette, et elles se sont soldées par des échecs presque systématiques... Julio César devait être rassuré: il avait 9 défenseurs devant lui, l'aidant à protéger son but! La défense de l'Inter, même réduit à 10, a donc fait la différence: à chaque action (pratiquement pendant toute la 2ème mi-temps) on voyait l'écran quadrillé de maillots blancs, presque aussi bien disposés que s'ils avaient été placés à la règle! le Barça tournait devant, essayait de changer le rythme, mais au final, dès qu'il avançait, était repoussé loin, et les guerriers de Mourinho, loin de tenter la contre attaque, revenaient se poster à leur emplacement stratégique pour "attendre". Attendre la meilleure équipe du monde, la faire déjouer, enrayer sa machine, ses vagues d'attaques fulgurantes, son rythme endiablé d'habitude proposé à tous les autres adversaires... Alors oui, on peut parler, sur l'ensemble des deux matches, de l'arbitrage "favorable" à Mourinho et ses nerazzuri. Mais dans le jeu, JAMAIS, malgré la domination dans la possession, le Barça n'a été supérieur. Sur deux matches, ça fait beaucoup, quand même... Le résultat, est que la meilleure défense a gagné. Car elle a su ne pas sombrer, placer ses buts au match 1 et gérer la suite avec cette zone qui enlève tout le spectacle, les feintes, les accélérations, mais qui montre le football sous un autre angle: celui d'un combat où les guerriers les mieux préparés, et pas forcément les plus talentueux, l'emportent. Welcome into the wonderful world of football...and of LIFE!

Tuesday, April 20, 2010

Pense nisso...

"Nós falamos demais,
amamos raramente,
odiamos frequentemente.
Nós bebemos demais,
gastamos sem critérios.
Dirigimos rápido demais,
ficamos acordados até muito mais tarde,
acordamos muito cansados,
lemos muito pouco, assistimos TV demais,
perdemos tempo demais em relações virtuais,
e raramente estamos com Deus.
Multiplicamos nossos bens,
mas reduzimos nossos valores.
Aprendemos a sobreviver,
mas não a viver;
adicionamos anos à nossa vida
e não vida aos nossos anos.
Fomos e voltamos à Lua,
mas temos dificuldade em cruzar a
rua e encontrar um novo vizinho.
Conquistamos o espaço,
mas não o nosso próprio.

Fizemos muitas coisas maiores,
mas pouquíssimas melhores.
Limpamos o ar, mas
poluímos a alma; dominamos o átomo,
mas não nosso preconceito;
escrevemos mais,
mas aprendemos menos;
planeamos mais, mas realizamos menos.
Aprendemos a nos apressar
e
não, a esperar.
Construímos mais computadores
para armazenar mais
informação,
produzir mais cópias do que nunca,
mas nos comunicamos cada vez menos.

Estamos na era do 'fast-food'
e da digestão lenta;

do homem grande, de carácter pequeno;
lucros acentuados e relações vazias.

Essa é a era de dois empregos,
vários divórcios,
casas chiques e lares despedaçados.
Essa é a era das viagens rápidas,
fraldas e moral descartáveis,
das rapidinhas, dos cérebros ocos
e das pílulas 'mágicas'.
Um momento de muita coisa na vitrina e
muito pouco na dispensa.

Lembre-se de passar tempo com as
pessoas que ama, pois elas

não estarão aqui para sempre.

Lembre-se dar um abraço carinhoso
a seus pais, a um amigo,
pois não lhe custa um centavo sequer.

Lembre-se de dizer
" eu te amo" à sua
companheira(o) e às pessoas que ama,
mas, em primeiro lugar, ame
-se.

Um beijo e um abraço curam a dor,
quando vêm de lá de dentro.

Por isso, valorize sua família,
seus amores, seus amigos,
a pessoa que
o/a ama,
e, aquelas que estão
sempre ao seu lado."

George Carlin

Tuesday, April 13, 2010

Quel est le cri du loup?


Les loups utilisent tout un éventail de grognements, gémissements et brefs aboiements pour communiquer entre eux au sein de la meute que ce soit pour exprimer la peur, l’anxiété, la domination ou la soumission, la protestaion ou encore pour jouer ou avertir la meute de la présence d’un intrus.

Le hurlement est sans doute le moyen de communication vocal le plus connu du loup. Les loups hurlent -entre autres- pour se rassembler et maintenir une cohésion dans le groupe. Ces chants avertissent également lesloups aux alentours de la présence de la meute, afin de prévenir contre les intrusions. Tout comme lesgémissements, les hurlements sont composés de plusieurs harmoniques ce qui donne l’impression que la meute qui hurle est beaucoup plus nombreuse qu’elle ne l’est réellement. Il arrive parfois qu’un loup solitaire hurle pour se signaler à un conjoint potentiel.

in http://www.loup.org/spip/+Quel-est-le-cri-du-loup,121+.html

Monday, April 12, 2010

Pandore et l'Audace d'Espérer



Pandore... Un mythe de la femme originelle, du pêché originel qui se rapproche assez de celui d'Ève, dans la bible. Un interdit franchi, et tous les maux de l'Humanité relâchés à tout jamais sur le monde: la Vieillesse, la Maladie, le Vice, la Guerre, la Tromperie, la Misère, la Folie, la Passion... il ne resta que l'Espérance au fond de la boîte. La question que je me pose depuis que je connais ce mythe est: que faisait l'Espérance parmi tous les maux de l'Humanité? Cela m'a toujours intrigué... Était-ce une volonté délibérée des Dieux de la joindre à tous ces maux pour essayer de les contrebalancer? Ou la considéraient-elle comme un mal comme les autres? Plus lente à réagir, ce fut la seule qui ne fut pas répandue sur la Terre. Est-ce pour dire qu'il n'y a pas d'Espoir à avoir pour l'Humanité, qu'on doit se contenter de partager les maux et fléaux, et que l'Espérance nous sera à jamais interdite, enfermée dans une boîte gardée?

Le propre de l'Espérance est de nous faire espérer. Espérer, attendre, aussi bien ce que nous désirons que ce que nous redoutons. C'est en ce sens là que c'est le plus pernicieux des maux, car il nous maintient perpetuellement en état d'anxiété. L'Espérance nous fait garder le cap sur des buts qui peuvent sembler inatteignables à ceux qui en sont dépourvus; sans le fol espoir de l'homme de voler tel un oiseau, le rêve d'Icare en serait resté à la cire fondue par le soleil; sans le fol espoir de devenir le maître absolu d'un continent "épuré", Hitler n'aurait jamais eu les ressources pour enflammer tout un peuple et l'entraîner dans sa folie génocidaire...

En somme, ce n'est pas l'Espérance qui est un mal en soi; c'est la responsabilité qu'elle implique de la part de celui qui en fait usage! Car les exemples que j'ai donnés tendent à prouver que, ce qui fait la différence, ce sont les aspirations des hommes. L'espoir leur donne le supplément de force, de persévérance, de courage et de détermination pour essayer de forcer leur destin (car il ne suffit pas d'avoir de l'Espérance pour réussir ses entreprises, ça se saurait). D'où la justesse de l'adage "be careful what you wish for". Car tout part de là. Des raisons qui nous poussent à avoir cette foi aveugle en un destin différent de celui qui semble se profiler. L'Espérance en un au-delà radieux, en un Paradis céleste a conduit beaucoup de soldats et/ou fanatiques mourir au nom de leur Dieu; moi, c'est ici bas que je veux atteindre la meilleure vie possible. Aurais-je l'Audace d'Espérer?