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Monday, July 12, 2010

21 questions 2010 spécial SPORTS EDITION


21 - Les vrais fans de basket, puristes nostalgiques de la "bonne vieille école" et qui en ont connu les VRAIS maillots sont aussi tristes que moi: pourquoi Champion USA n'est plus l'équipementier officiel de la NBA? Je suppose que Nike, Adidas et Reebok ne pouvaient se passer d'une aussi grande manne d'argent... et c'est "notre" marque qui en pâtit, devenant sponsor d'équipes universitaires, désormais... (point positif: les maillots Champion sont désormais collector!)


20 - Vainqueurs méritants de la Coupe du Monde, les espagnols sont montés sur la plus haute marche du football mondial, confirmant ainsi tout le bien qu'on pensait d'eux, de leur jeu, de leur tiki-taka, et surtout de leur collectif. Del Bosque, double vainqueur de la Champions League avec le Real, d'où il a été viré pour ne pas avoir été capable de gérer les egos des Galactiques, vient-il de prouver que le foot est un jeu d'équipe et non de stars?


19 - En plus de tout cela, l'équipe Championne d'Europe en titre a gagné le Mondial "sans" sa star annoncée, Fernando Torres, qui a très peu joué. C'est David Villa qui a éclos à la place, ainsi que Llorente, Pedro, Navas, en plus des confirmations des "vieux" Puyol, Xavi, Iniesta, Casillas... Est-ce que d'autres équipes aux individualités plus médiatiques mais au jeu plus délité en prendront un petit peu exemple et essaieront la prochaine fois de jouer ENSEMBLE?


18 - Maintenant que la Coupe du Monde est finie et que Paul le Poulpe en a été le grand vainqueur, est-ce que les allemands vont le mettre à la casserole? Non, parce que j'ai une ou deux idées recettes, s'ils veulent...



17 - Iker Casillas qui embrasse à pleine bouche sa compagne Sara Carbonero, journaliste sportive, après la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du Monde... En direct et devant toute la planète! C'est juste l'exact opposé de Raymond et sa demande de looser à Estelle Denis... C'est quand même autre chose, la Victoire, non? (je parle du fait de vaincre, pas de la fille de Raymond et Estelle, qui ironiquement se prénomme Victoire... la preuve qu'il a peur de rien, Le Ray-Ray... Et que le ridicule ne tue pas!)



16 - Cristiano Ronaldo qui, à défaut d'avoir fait LE GRAND MONDIAL annoncé, nous annonce peu après l'élimination du Portugal qu'il est devenu père d'un petit garçon... C'est pas un peu du détournement d'attention, pour faire oublier le manque de ketchup?*
(*Cristiano Ronaldo, interrogé sur le fait qu'il ne marquait pas depuis 16 mois en sélection, a répondu: «les buts, c'est comme le ketchup. Il suffira que le premier sorte, et tout suivra d'un coup». La preuve que non, Criatiano, la preuve que non...)


15 - Et parlant de manque de ketchup: Espagne Championne du Monde, 7 matches, 8 buts, quatre 1-0. Peut on faire plus réaliste que ça???? (Le Portugal en a mis 7 rien que contre la Corée et il a été éliminé par l'Espagne; l'Allemagne a mis quatre buts à l'Angleterre, quatre à l'Argentine, est sortie sur 1-0 par l'Espagne... CQFD!)


14 - Pour le Ballon d'Or 2010 (désormais unifié avec le trophée Joueur de l'Année de la FIFA) un problème se pose: Cristiano Ronaldo est passé à côté de la Coupe du Monde, Messi a peu ou pas été décisif, Kaka n'est même plus en lice vu sa saison décevante avant même la Coupe, Rooney est sorti de la compétition avant de mettre le turbo, Sneijder qui a tout gagné avec l'Inter a perdu en finale... Et si cette année, pour l'ensemble de son oeuvre, MAGISTRAL au sein du Barça comme de la Roja, c'était Xavi, le lauréat? (à moins que David Villa fasse une entame de saison stratosphérique avec le Barça, ou que Forlan, meilleur joueur de la CdM et vainqueur de la Ligue Europa avec l'Atletico, ne soit choisi...)


13 - "Je vous garantis personnellement que les Cleveland Cavaliers gagneront un titre NBA avant que l'auto-proclamé «King» n'en gagne un!" Dan Gilbert, Proprio des Cavs, dans une lettre aux fans paru sur le site de son équipe, suite à la signature de LeBron James à Miami. Ma question est simple: il se dope à quoi, ce mec? Parce que non seulement il a gagné le Prix de l'Aigri de l'Année, mais le pire c'est qu'il a l'air d'y croire, quand même, à ses conneries!...


12 - Et puisqu'on parle de la signature de l'année, Wade, Bosh et James à Miami... Combien de temps pensez vous que peut durer l'entente entre ces trois egos? Est-ce qu'une somme de stars fait une équipe, en basket? (en foot on connaît la réponse...) tiendront-ils la distance jusqu'au titre NBA?


11 - Et puisqu'on y est: en signant à Miami, les trois joueurs renoncent à des contrats MAX, c'est à dire qu'ils ne toucheront pas le salaire maximal possible par saison (soit 21 millions de dollars/an, 126 sur 6 ans). Au lieu de ça, ils toucheront 18,35 millions/an environ chacun. Enfin, presque, puisque Dwayne Wade a accepté de baisser ENCORE en dessous des 18 millions pour dégager un peu d'argent pour permettre à la fanchise de recruter. Pourquoi les deux autres n'ont pas fait pareil? Ils croient vraiment pouvoir gagner des titres rien que tous les trois?


10 - Est-il admissible que TOUS les grands joueurs de la NBA refusent de représenter les États Unis aux prochains Championnats du Monde de Basket, en Août/ Septembre? Qu'est-il arrivé à la fierté de représenter son pays dans une compétition Internationale? Non pas que Derrick Rose, Russell Westbrook, Tyreke Evans, Amaré Stoudamire, Rudy Gay ou David Lee soient de mauvais joueurs, loin s'en faut, mais qu'est-il arrivé au principe de jouer avec la meilleure équipe possible? les franchises NBA ont décidémment trop de pouvoir... (ou alors ce sont les dollars qui en ont!)



9 - Pourquoi a-t-on l'impression que, avec les absences de Tony Parker, Ronny Turiaf, Mike Pietrus, Antoine Diot, et l'incertitude sur Joakim Noah, l'équipe de France fera une belle figuration à ces mondiaux de basket de Turquie avant de partir par la petite porte?


8 - La Coupe du Monde l'a presque occulté, mais en gagnant coup sur coup Roland Garros et Wimbledon, en récupérant la place de numéro 1 Mondial, Rafael Nadal a-t-il signé son VRAI GRAND RETOUR après ses bobos physiques, et est-il disposé à en découdre avec Federer comme en 2008?


7 - Christophe Lemaître, sprinteur français, a couru le 100m sous les 10 secondes - 9'98" - battant par la même le record de France de Ronald Pognon (j'adore ce nom!). Est-ce que cette info serait passée inaperçue s'il ne s'était agi d'un sprinteur blanc? (du reste, il est devenu le premier blanc à courir sous les 10 secondes dans l'histoire de l'athlétisme...)


6 - Pourquoi les années passent, et le Tour de France, même si c'est l'événement sportif annuel le plus médiatisé en France (ça laisse rêveur, hein?) je m'en fous toujours autant???


5 - Saviez-vous que, plus que Dunga ou même Felipe Mello, le footballeur dont on parle le plus cet été au Brésil est un illustre inconnu du foot hors frontières? Bruno Souza, gardien de but du Flamengo, est suspecté d'avoir assassiné une ancienne maîtresse qui disait qu'il était le père de son fils... Il l'aurait menacée de la tuer si elle n'avortait pas. Ne l'ayant pas fait, elle est revenue vers le joueur, enfant sur les bras, demander qu'il en assume la paternité, et là aurait été brutalement tabassée par l'interessé et des amis jusqu'à sa mort! Les telenovelas au Brésil, c'est pas qu'à le télé que ça se passe...


4 - Où en est Tiger Woods de son retour à la compétition? Quelqu'un a des nouvelles ou il est encore trop occupé à gérer son divorce pour être à nouveau efficace sur un green? Non pas que je sois un spécialiste de golf, mais bon...


3 - Arrivée de Bodmer (Lyon) et Nenê (Monaco) pour un total de 9 millions d'euros de transferts. Même si l'intersaison n'est pas finie, pourquoi j'ai quand même l'impression, une fois n'est pas coutume, que ce n'est pas encore cette année que le PSG sortira la tête de l'eau?


2 - Quid des États Généraux du foot français promis par Sarkozy? Roselyne Bachelot et Rama Yade seront-elles les sauveuses du sport français?




1 - Et enfin, après cette DOULOUREUSE campagne, cette traversée du désert de quatre ans (voire plus, la finale de Coupe du Monde de 2006 ayant été l'arbre cachant la forêt) et cette mort annoncée et arrivée, la douloureuse question qui nous brûle les lèvres et que nous n'osons poser à voix haute: QUE RESTE-T-IL DU FOOT FRANÇAIS?


Friday, May 14, 2010

Out of Ohio?!?...


The kid from Akron, Ohio signed for the State team, Cleveland. He spent 7 years displaying his boy wonder moves, making the team win, taking it to the NBA Finals in 2007 (lost). He set a whole lot of records, took the team to lead the League in victories, was named MVP a couple times... He believed in the chances of winning with the team of his heart.
He is a free agent this summer, and speculation signed him everywhere, from Chicago to Miami or New york... James always seemed to value his team and staff and dream in Ohio. But he is hungry for titles!

So now... Cleveland is out of the Playoffs. What will LeBron's next move be? Think he's trying to give us a clue, there...?

P.S.: a lot of people say that it's "normal" that Cleveland is out of the playoffs, since they are not a team, it's more of a "one-man-show". I beg to differ... You don't set the leagues best record of wins two seasons in a row based on one player only. It's a team effort, and the team exists. It needs more experience, more playoff games, and they will get them. With or without LeBron...

Friday, May 07, 2010

What doesn't kill you makes you stronger...!


Le sport, quelle magnifique métaphore de la vie!... Je ne reviendrais pas dessus, il y a TOUT dans le sport... Quiconque en a pratiqué, individuel ou collectif, le sait. Hier soir, en attendant mon match de Playoffs, je regardais NBA TV, qui passait un documentaire sur les grandes rivalités en NBA. Au menu du jour: Magic Johnson vs. Larry Bird (au moins un des deux joueurs a été présent dans chaque finale NBA des années 80: HISTORIQUE!!!!), suivi de Detroit Pistons vs. Chicago Bulls.

Si la première a duré une dizaine d'années et a donné naissance à une des amitiés sportives les plus belles à voir sur et en dehors du terrain (Magic et Bird ont co-écrit un livre paru l'année dernière, "When The Game Was Ours", parlant de leur rivalité, de leur amitié, et chacun louant le fair play et la détermination de l'autre), la deuxième, entre Pistons et Bulls, a duré quatre ans, et a été tout le contraire du fair play...

1984: Alors que les Lakers et les Celtics dominent la NBA, Michael J. Jordan, 3ème choix de la draft, vole le show. 28 points par match lors de sa saison rookie, choisi par les votes des fans au All Star Game sans passer par la case Rookie Game, Michael "Air" Jordan s'impose comme le joueur d'avenir de la ligue. À côté, des équipes de caractère et de très bon niveau disputent chaque année la suprématie des équipes dominantes. Parmi elles, les Pistons de Detroit. Anciens recordmen des défaites d'affilée, les pistons ont vu leur destinée changer avec l'arrivée d'Isiah Thomas en 1981, Bill Laimbeer en 1982. Petit à petit, une équipe de joueurs tenaces, rugueux et combatifs s'est mise en place, avec l'objectif de plus en plus clair de bousculer la hierarchie à l'Est.

En 1987, après de multiples échecs au premier ou deuxième tour des playoffs, les Pistons ont l'armada pour la gagne: Les BAD BOYS sont là! Isiah Thomas, John Salley, Bill Laimbeer, Dennis Rodman et Joe Dumars. Physiquement impressionnants, tactiquement disciplinés, mentalement inébranlables... Dans le même temps, Jordan domine la ligue dans les statistiques individuelles (leader au score, défenseur de l'année et MVP de la saison régulière en 1987-88), mais rêve de titre avec sa jeune équipe des Bulls. L'affrontement est inévitable. Et il sera à l'avantage... des Pistons!

En jouant dur, en concentrant leur solidarité défensive sur Michael Jordan (il y a eu des séquences de jeu où il a été soumis à des prises à QUATRE!), en se montrant impitoyables sur la possession du ballon, sur les rebonds, les Pistons ont facilement muselé des Bulls un peu à court de solutions, une fois leur messie "neutralisé". Cette année là, les Pistons ont été bloqués dans leur accession au titre par les Lakers en finale, au bout de 7 matches âprement disputés (et un match 6 perdu au profit d'une "faute imaginaire"). L'année suivante, la Finale de conférence Est remet face à face Pistons et Bulls. Ce qui l'année précédente a été appliqué au fur et à mesure devient officiel: les "Jordan's Rules"! Les prises à deux ou trois sur le meilleur basketteur au monde ne sont plus intuitives, elles sont systématiques. Tant que Jordan monopolise le ballon, cette technique fonctionne, surtout que ses jeunes Bulls n'ont pas encore la tenacité pour répondre présent en cas de coup dur et de défense hermétique...

Cette année là et la suivante, les Pistons ont remporté le titre NBA, et battu les Bulls en Finale de Conférence, cela va sans dire. Ces trois années de défaites et d'impuissance ont créé chez les joueurs de Chicago une conscience de la nécessité de jouer collectivement tout le long d'une série pour la gagner. Cet adversaire impitoyable, qui a sans cesse rabroué COLLECTIVEMENT le meilleur joueur de la ligue, a réussi à mobiliser tous les autres Bulls, de façon à ce que, à partir de là, une fois la leçon intégrée, ils gagnent en équipe. En 1991, Chicago a remporté son premier titre de Champion NBA. En finale de conférence Est, ils ont balayé les Pistons d'un 4-0 sec et sans appel. Phil Jackson a dépoussiéré l'attaque en triangle de Sam Barry, coach de basket des années 40, les Bulls ont joué collectivement, Jordan a su insuffler sa rage de vaincre à l'équipe, et la rivalité avec Detroit et l'envie des taureaux d'en découdre ont fait le reste. Leurs 3 années de frustration leur ont été bénéfiques, au final; ils ont appris le dégoût de la défaite. Cela leur a forgé un caractère de champions. Et avec le meilleur joueur de tous les temps dans leurs rangs, la suite était inévitable...

Thursday, April 29, 2010

Mourinho, basket, et le triomphe du travail sur le talent!


Franchement! J'ai vu la deuxième mi-temps de la demi finale de Ligue des Champions... J'ai vu une équipe en supériorité numérique incapable de percer une défense à ce point hermétique qu'une pièce de monnaie ne passerait pas entre les maillots blancs sans être interceptée... J'ai vu une équipe d'habitude joueuse incapable de trouver le moindre espace, la moindre faille; j'ai vu une zone se refermer systématiquement sur le porteur du ballon, j'ai vu des attaquants de pointe de renomée internationale (Eto'o, plusieurs fois pichichi de la Liga quand il était au Barça, pour ne citer que lui) défendre tels des libéros! J'ai vu une équipe ayant 75% de possession de balle sans savoir quoi faire avec... Cette équipe, n'est autre que le FC Barcelona, la meilleure équipe du monde cette année, avec le meilleur attaquant au monde dans ses rangs, l'inusable (et pourtant muselé) Lionel Messi!

Quelle a été la recette du Special One, le coach aussi controversé que vainqueur (il va vivre sa 3ème finale européenne en 6 ans... rappelons qu'il a gagné les deux précédentes, l'UEFA avec Porto et la Champions League avec le même club)? En tant que basketteur, je ne peux que me poser la question de savoir s'il ne se serait pas un petit peu inspiré de "notre" défense en zone...
Comment? Mourinho aurait-il fait jouer du basket sur un terrain de foot? C'est absurde! La zone en foot, ça existe aussi, non? Oui, certes, mais laissez moi expliquer mon analogie.
voici donc en quoi consiste une zone en basket: les cinq joueurs de l'équipe défendant se placent de telle sorte que chacun couvre une zone spécifique, sur un périmètre donné autour de lui. C'est le contraire de la défense individuelle, qui fait que chaque joueur prend en charge son vis-à-vis direct. Ici, en fonction d'où se trouve le porteur du ballon, les joueurs sortiront ou pas, mais toujours dans les limites de leur zone; aussitôt que le ballon rentre dans la zone de leur partenaire, c'est à lui de le prendre en charge. Cette zone permet une rigueur plus grande, car elle ne tient pas compte de la strátégie de l'adversaire. Quel que soit le joueur qui attaque, il n'aura pas forcément son "défenseur" habituel sur le dos, mais celui ou ceux de la zone où il est rentré. Parce qu'une autre caractéristique de la défense en zone, c'est l'entraide. Les prises à deux sont plus faciles à mettre en place, les trajectoires de passe mieux coupées, les écrans offensifs plus inefficaces, et à la longue, l'équipe qui attaque est "forcée" de shooter de loin pour essayer de faire sortir les défenseurs et trouver un chemin vers le panier. Cette défense a longtemps été "illégale" en NBA, parce qu'elle ralentissait considérablement le jeu. Oui, mais c'est en défendant qu'on gagne des titres, paraît-il...

La défense en zone en basket est possible et efficace si TOUS les joueurs sont impliqués à 100% dans la phase défensive. TOUS! Avec 5 joueurs, un terrain plus petit, c'est plus facile à obteinr en basket qu'en foot, sans désequilibrer la dynamique attaque-défense. En foot, il est admis que, même si on leur demande du repli défensif de façon plus ou moins systématique, les attaquants se limitent à un rôle de ralentisseurs lorsqu'il s'agit de défendre une fois la balle perdue au profit de l'adversaire: ils pressent haut, mais une fois le milieu de terrain dépassé, ils reviennent dans leur moitié en position "prêts à la contre attaque". Dans le match d'hier, on n'a pas vu ça. On a vu une équipe défendre en zone à 10 joueurs (puis 9) + le gardien. Eto'o et Sneijder ont joué au poste de latéraux, dans un rôle très défensif, à contre emploi de leur rôle habituel et de leurs carectéristiques de jeu. Il s'agissait de se sacrifier pour l'équipe, de garder le résultat TOUS ENSEMBLE!

Voyons donc le détail de cette opération: Xavi, mâitre à jouer du Barça, est trÈs à l'aise balle aux pieds, et surtout très bon à trouver l'ouverture après les longues phases de conservation de balle auxquelles les catalans nous ont habitués. Messi, le poison, le cauchemard de toutes les défenses du monde, est inarrêtable dès lors qu'il a de l'espace pour placer une accélération, une série de feintes et sa "spéciale": je rentre par la droite, je repique au milieu, je mystifie les adversaires pied gauche et je place la balle dans le but sans même transpirer une goutte! Il fallait donc asphixier l'un en le harcelant au milieu et frustrer l'autre en le privant de ballon ou d'espaces pour courir quand bien même il l'aurait. Et comme sa technique balle au pied est imparable, même dans les petits espaces, les prises à deux pour le moins musclées étaient de mise aussi! Résultat: les attaques du FC Barcelone en 2ème mi-temps penchaient à gauche, avec Pedro à la baguette, et elles se sont soldées par des échecs presque systématiques... Julio César devait être rassuré: il avait 9 défenseurs devant lui, l'aidant à protéger son but! La défense de l'Inter, même réduit à 10, a donc fait la différence: à chaque action (pratiquement pendant toute la 2ème mi-temps) on voyait l'écran quadrillé de maillots blancs, presque aussi bien disposés que s'ils avaient été placés à la règle! le Barça tournait devant, essayait de changer le rythme, mais au final, dès qu'il avançait, était repoussé loin, et les guerriers de Mourinho, loin de tenter la contre attaque, revenaient se poster à leur emplacement stratégique pour "attendre". Attendre la meilleure équipe du monde, la faire déjouer, enrayer sa machine, ses vagues d'attaques fulgurantes, son rythme endiablé d'habitude proposé à tous les autres adversaires... Alors oui, on peut parler, sur l'ensemble des deux matches, de l'arbitrage "favorable" à Mourinho et ses nerazzuri. Mais dans le jeu, JAMAIS, malgré la domination dans la possession, le Barça n'a été supérieur. Sur deux matches, ça fait beaucoup, quand même... Le résultat, est que la meilleure défense a gagné. Car elle a su ne pas sombrer, placer ses buts au match 1 et gérer la suite avec cette zone qui enlève tout le spectacle, les feintes, les accélérations, mais qui montre le football sous un autre angle: celui d'un combat où les guerriers les mieux préparés, et pas forcément les plus talentueux, l'emportent. Welcome into the wonderful world of football...and of LIFE!

Friday, May 01, 2009

PURE JUMP SHOT: perfection according to Ray Allen


4:43 a.m. Boston vs Chicago. Game 6. 3rd overtime. Chicago kinda deserves to win and give us a game 7 as exciting and as tight as the rest of the games in this series. But I have to admit one thing about Ray Allen: DAMN, HE HAS A PERFECT JUMP SHOT! He just performed one in front of Joakim Noah. A 3 point shot. Perfect. like there was no one defending in front of him. Perfect jump. Perfect shot. This man is a basketball fundamentals school all by himself. I LOVE THIS GAME!

Monday, August 25, 2008

A STAR IS BORN!!!


Les Jeux Olympiques. Mis à part l'athlétisme, ce qui m'y intéresse le plus, c'est le tournoi de basket. C'est donc tout logiquement que le dimanche 24, je me lève tôt pour regarder la finale, États Unis-Espagne. La "redeem team" contre les champions du monde en titre; léquipe des stars NBA qui avait pour mission de reconquérir le trône du basket mondial contre les champions du monde, au jeu moins spectaculaire mais très efficace, avec leur pivot vedette qui joue aux Lakers, Pau Gasol. Je regarde donc cette finale, et j'en ai pour mon argent. Et mes yeux brillent pas forcément à cause des superstars américaines, mais plutôt pour les "petits" espagnols qui n'ont rien de petit dans leur jeu et dans leur appétit. Ils font jeu égal, inquiètent leurs adversaires jusqu'au bout. Et parmi les joueurs ibériques, le numéro 6 retient mon attention. Un gamin, au visage poupon et qui, du haut de son mètre 94 donnait le tournis aux américains. Un meneur agile, rapide, sans peur, qui rivalisait avec les Chris Paul et autres Jason Kidd, qui défiait Lebron ou Dwight Howard dans la raquette. Ce gamin là avait de l'allure sur le parquet. Le temps qu'il a remplacé le meneur titulaire, il s'est fait remarquer, et malgré des stats modestes, il a brillé, rendant ses coéquipiers meilleurs. il m'a fait penser à Pete Maravich (dont j'ai vu le biopic il y a des années et que j'ai vu jouer en images d'archives en noir et blanc), un petit blanc maigrichon mais téméraire, qui fait mentir l'adage selon lequel "white men can't jump"! Ce gamin, vice champion olympique, n'a que 17 ans. Il a mené en 2006 l'équipe d'Espagne de moins de 16 ans au titre européen avec des stats ahurissantes (51 pts, 24 rbds, 12 passes et 7 interceptions), méritant ainsi son ticket pour le grand bain, pour se frotter à ce qui se fait de mieux dans la planète basket. Retenez son nom: Rubio. Ricky Rubio. On n'a pas fini d'en entendre parler.

Tuesday, November 21, 2006

LENDAS VIVAS: MICHAEL JORDAN









Michael Jeffrey JORDAN
nascido a 17 de fevereiro de 1963 em Brooklyn, New York
1m98 98kg (quando em actividade)

Campeão Universitario NCAA em 1982 com a Universidade de North Carolina
Campeão Olimpico com a Selecção Americana de Basketball em 1984 e em 1992
3a escolha da draft de 1984
Melhor Rookie de 1985 (um dos 3 unicos jogadores da historia da NBA a ter marcado mais de 20 pontos, 5 ressaltos e 5 assistes em média durante o primeiro ano de actividade)
Vencedor do Slam Dunk Contest em 1987 e 1988
Campeão NBA em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do Campeonato em 1988, 1991, 1992, 1996, 1998
MVP dos Playoffs em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do All Star Game em 1988, 1996, 1998 (13 participações)
10 selecções à All NBA First Team
9 selecções à All Defensive First Team
10 vezes melhor marcador do campeonato NBA

http://www.nba.com/history/players/jordan_stats.html

tudo isto são apenas numeros, estatisticas, records... apesar de impressionantes, eles não sao suficientes para explicar, para descrever a beleza do basquetebol quando jogado por Michael "Air" Jordan, His Royal Airness, a lingua de fora, o numero 23 acima de todos os outros, a determinação e a sede de vitoria no olhar. Os duelos miticos contra grandes jogadores como Clyde Drexler, Dominique Wilkins, Charles Barkley, John Starks, Reggie Miller, os Detroit Pistons (toda a equipa jogava para parar um so homem), John Stockton, etc, etc... Milhões de imagens que se imprimiram para sempre nas mentes de quem o viu jogar e pôde de facto comprovar as palavras de Larry Bird: quando Michael Jordan jogava basket, "it was God disguised in Michael Jordan"'! Quando MJ jogava, os outros (adversarios ou teammates) paravam e apreciavam...