Monday, July 28, 2008

bancs de pierre


Des bancs assis côte à côte.
Des bancs en pierre, assis par paires, sans se toucher;
Des bancs publiques, pourtant pudiques
Posés par deux, pourtant uniques...
Des bancs qui voient le temps qui passe,
Des bancs qui se projettent en avant
Des bancs pourtant immobiles
Et qui n'ont pas la vie facile...
Ces bancs voisins, amis, amants,
Mais qui refusent de se mêler;
Ces bancs qu'à force qu'on s'y assoie
N'ont même plus la tête à s'aimer...
Ces bancs isolés parmi d'autres
Donnent l'illusion d'être là par deux
Ils n'ont plus pour l'autre de mystères
Et ne croient plus en nos voeux pieux.
Des bancs en pierre, posés par terre
Qui voient les fesses se succéder
Dont on se sert pour notre repos
Des bancs qu'on oublie aussitôt...
Bancs figés, inamovibles
Et qu'à force en deviennent fous,
Ces banc usés par l'erosion, le temps
Ces bancs, c'est toi, c'est moi, c'est nous...

Sunday, July 27, 2008

SLAM-Lyrical Exercise # 1


Belle marquise vos beaux yeux me font mourir d’amour
Molière lui-même n’avait certainement pas prévu qu’un jour
De telles émeraudes scintillantes couperaient mon souffle court
Et qu’en plongeant dans les tiens, mes yeux joueraient des tours
A mon cœur indompté, insensible à celles qui l’entourent

D’amour mourir me font, belle marquise vos beaux yeux
À rendre le plus dépravé des hommes un homme pieux
À fendre le plus impénétrable des cœurs en moins de deux
À force de les regarder je commence un peu à croire en Dieu

Vos yeux beaux d’amour me font, belle marquise mourir
Et c’est toucher de près au bonheur que de les subir
C’est exquis, jamais je n’ai autant aimé souffrir
Car même si c’est pas moi qu’ils regardent, ils me font dire
Qu’il y a dans le monde des yeux capables de me guérir

Mourir vos beaux yeux, belle marquise d’amour me font
Mais je veux en mourir encore et encore tellement c’est bon
J’me surprends en train de sourire bêtement, comme un couillon
Si tes yeux, ton regard, valent plus que des millions
Je suis multimilliardaire, je ne cesse de braquer ton fourgon

Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d'amour
Et j’aimerais avoir le privilège de les voir tous les jours
Car quand je les regarde, droit devant et sans détour
J’me dis que ce beau soleil en eux brillera toujours
Et ma vie est une éclipse quand tu me prives de leur contour

Mourir d’amour vos beaux yeux me font, marquise belle
Ce sont deux majestueuses pépites tombées du ciel
Ils résument tout ce que dans la vie est essentiel
Ils sont ma drogue, mon feu, ma religion et ma chapelle
Si mon corps est volage mon cœur, lui, leur est fidèle
Ils sont mon ambroisie, mon doux nectar de miel
Ils ont su enflammer mon âme pourtant rebelle
Depuis que je les ai vus mon cerveau bat de l’aile
S’ils me fixent ne serait-ce qu’un instant mes jambes chancellent
Ils n’ont pas d’alibi, ils sont tous deux criminels
Coupables tous deux de m’avoir privé devant l’éternel
De tous mes autres sens, chuis devenu un sacré bordel !
Devant tes yeux j’ai très chaud, deux secondes après je me les gèle
Rien de ce que j’mange n’a de goût, malgré que j’y mette une tonne de sel
Seule la musique de tes cils battant me semble réelle
Par contre, pour l’odorat, c’est a cause de la… de quoi j’me mêle ???

Revenons à nos moutons, plutôt à notre belle
Qui me fusille de ses œillades depuis son bar-citadelle
Ses yeux visent et tirent 100 fois mieux que Guillaume Tell
Elle fait plus d’dégâts dans mon crâne que 10 vodkas caramel
Sans tes yeux, mon cœur est comme mon foie, tout plein de fiel
Marquise, t’as un prénom d’ange mais tes yeux, eux, sont mortels
Ils m’ont redonné la vie, ce qui est sacrément cruel
Ils ont fait naître un incendie à partir d’une étincelle
Ils ont déclenché une énorme tempête de feu et de grêle
Ils ont joué comme un archet sur les cordes d’un violoncelle
La douce mélodie du prénom de _____!

Wednesday, July 23, 2008

KANYEEZEE!!!

Rappeur jet setteur lanceur de tendances, auto dénominé "Louis Vuitton Don" à cause de sa prédilection pour cette fameuse marque de luxe. Bref, un monument de frime et d'ego trip, qui serait très énervant s'il avait pas le talent et l'humour qu'il a. En plus d'être capable d'auto dérision, il pose beaucoup de questions pertinentes dans ses chansons, pointe du doigt plein de contradictions de l'être humain (lui inclus) sans se prendre pour un donneur de leçon. Il est parfois très éloigné, et parfois très proche du stéréotype du rappeur de base, mais il assume sa part d'ambigüité et de complexité, car nous ne sommes pas des êtres unidmensionnels.
Ce mec a commencé par briller comme LE producteur qu'il fallait avoir sur son album pendant deux ou trois ans, avant de prendre d'assaut le monde du rap avec ses 3 albums qui lui ont vallu bon nombre de récompenses, et dans lesquels il aborde des sujets aussi divers que les diamants de sang du Sierra Leone, le décès de sa grand mère, son accident de voiture ou les meufs qui aiment que les mecs qui ont plein de tunes... Bref, il a pas révolutionné les genre par les thèmes mais par la qualité de ses prods et par le ton sarcastique mais sincère de ses textes. Bref, pas la peine de chercher plus loin, je suis fan, je kiffe son attitude faussement humble et faussement arrogante, je trouve que ce mec assure niveau son, niveau originalité, niveau style (quoique, parfois il a des petits ratés). Keep doing your thing, Mr WEST, and keep keeping us awake and aware!

La mode, les peplum et la mode des peplum


OK. Coup de gueule fashion. il est devenu impossible, en cet été 2008, de faire 100 mètres dans les rues de Paris sans croiser 50 filles avec des sandales style gladiateur. C'est la top tendance cette année apparemment. Je vais aller à l'encontre du goût du moment, mais je les trouve particulièrement pas belles. Elles font les beaux pieds ressembler à des palmes, et les vilains pieds encore plus vilains... Je me demande qui a décidé que ce serait ça que les filles porteraient cette année.

Avant de l'avoir vu je me doutais déjà un peu, mais depuis que j'ai vu le film Le Diable S'Habille En Prada, je suis intimement convaincu qu'il y a deux ou trois mecs/meufs quelque part dans la planète, entre Paris, Milan et New York, qui décident de ce qu'on va aimer et porter pour les 2 ou trois saisons à venir. Je me demande quels sont leurs critères, ou ce qui les a inspirés pour les sandales Gladiateurs. Se sont ils gavés de peplums avant la réunion au sommet, sont-ce des fans inconditionnels de Russell Crowe (devenu icône gay depuis Gladiator), ont ils craqué sur Brad Pitt en jupette dans Troie ou sont ils tombés en admiration devant les costumes de la série Rome? J'avoue que moi même, je m'inspire beaucoup de films pour écrire, dessiner, créer, réflechir... Par exemple, en regardant 300, je me suis dit q la robe de la reine de Sparte, la femme de Léonidas, était carrément canon, et parfaitement transposable aujourd'hui. Ni une ni deux, tapez "greek goddess gown" sur google images, vous verrez que toutes les stars féminines dignes de ce nom en ont porté une lors de différentes cérémonies à tapis rouge au cours des 12 derniers mois. Le "greek look" est décidément très in, ces temps-ci... Mais autant les robes, il y'en a qui sont bien, autant les sandales, j'ai vraiment du mal... Ceci dit, ce n'est pas demain la veille que nous, humains, (et les femmes en particulier) nous débarasserons de la dictature de la beauté et du paraître, et dans ce petit jeu, fort amusant au demeurant, il y aura toujours des tendances et des ""must have", aussi éphémères que nombreux. C'est aussi ça la vie, rien comme une énorme promenade au royaume du superflu pour nous faire sentir bien, appartenir à quelque chose...

PS: pour cet été c'est mort, mais je propose que pour l'été prochain, les hommes portent la toge romaine. J'ai vu la série Rome il y a pas lngtemps et à chaque fois que César, Octave ou un autre patricien se drapait dedans je me disais: "putain, ce serait trop cool de porter ça!" Mais pour que j'ose, il faut que tout le monde le fasse aussi...

Tuesday, July 22, 2008

Meilleures reprises (aussi bonnes voire meilleures que les chansons originales)


Sexual Healing de Marvin Gaye repris par Ben Harper
No Woman No Cry de Bob Marley repris par The Fugees
High and Dry de Radiohead repris par Bilal
When Doves Cry de Prince repris par Ginuwine
Lately de Stevie Wonder repris par Jodeci
Smells Like Teen Spirit des Nirvana repris par Kelis
L-O-V-E de Nat King Cole repris par Joss Stone
Toxic de Britney Spears repris par Mark Ronson
Sweetest Taboo de Sade repris par Les Nubians
All Along the Watchtower de Bob Dylan repris par Jimi Hendrix
If You Think You’re Lonely Now de Bobby Womack repris par K-Ci Hailey
As de Stevie Wonder repris par George Michael et Mary J.Blige
Killing Me Softly de Roberta Flack repris par The Fugees
Mean Sleep de Cree Summer & Lenny Kravitz repris par Van Hunt & Nikka Costa

La Concubine de l'Hémoglobine


« J’a i vu la concubine de l’hémoglobine

Balancer des rafales de balles normales et faire des victimes

Dans les rangs des descendants d’Adam

C’est accablant, troublant, ce ne sont pas des balles à blanc

On envoie des pigeons défendre la colombe

Qui avancent comme des pions défendre des bombes

Le dormeur du val ne dort pas

Il est mort et son corps est rigide et froid »

Mc Solaar, « La Concubine de l’Hémoglobine », de l’album Prose Combat, 1994

Je considère ce premier couplet comme l’un des plus beaux de la chanson française. Au-delà du thème grave abordé par la chanson (à savoir la guerre et son absurdité), le niveau d’écriture atteint par monsieur Claude M’Barali touche simplement au sublime. C’est un authentique coup de poing, une entrée en matière d’autant plus frappante que l’instrumental est minimaliste, la voix monocorde. Le message n’en a que plus de force, la qualité du texte n’en ressort que mieux. Quand il nous balance la rafale de balles normales, on peut entendre le déchaînement en question dans l’allitération en « L », suivie d’une assonance en « AN » qui sonne comme un pleur funeste. Les images défilent devant mes yeux comme au ralenti ; la référence à Rimbaud n’est là que pour être mise en opposition : tandis que dans le dormeur du val tout commence par une évocation presque onirique du sommeil d’un beau jeune homme en communion avec le paysage, pour arriver au constat que c’est un soldat mort et non pas endormi, ici, l’on commence par l’hémoglobine, par les rafales, par le « body count ». Coup de massue d’entrée, pas de florilèges, pas de lyrisme. Le tout avec un texte dont la forme colle parfaitement au contenu. Très probablement le premier et l’un des seuls poètes que le rap français ait eu…

Wednesday, July 09, 2008

RIP Ricardo BAPTISTA (2/12/1979 - 25/02/2007)


Je suis mort à 27 ans. Comme Cobain; comme Hendrix, Morrison ou Joplin. Je suis mort d’une overdose de naïveté, d’une décharge de lâcheté, d’un tir d’incapacité à gérer la vie en pleine tronche. Je me suis foutu en l’air de façon volontaire mais non voulue. Je me suis confronté à la réalité brutale et immuable de la vie d’adulte. On ne nous apprend pas à rêver. Donc, à plus forte raison, on ne nous apprend pas non plus à en sortir, de nos rêves. On nous assène des obligations, des règles, des limites ou des ambitions qui souvent ne nous concernent pas. Mais jamais on ne nous dit comment mener à bien la sortie de cet âge où l’on passe d’enfant à homme, où l’on doit céder la place aux contraintes, là où il n’y avait que fuite et rêverie. Certains d’entre nous ne supportent pas cette lumière trop crue du monde dur et sec qui nous écorche les pieds jusqu’au sang dans le chemin de la vie. Certaines blessures, certains traumatismes restent enfouis en nous jusqu’à ce que le fatidique moment arrive, et ne nous laisse absolument pas le choix : marche ou crève, lâche du lest ou croule sous le poids de tes bagages inutiles. J’ai traîné une tonne, j’ai essayé de la soulever, je n’ai pas réussi. Je n’aurai pu réussir tout seul, sachant que je ne me rendais pas compte de l’ampleur totale de la tâche. Tenter de le soulever tout seul, ce fardeau, m’a achevé, a abîmé irrémédiablement ma carapace. Elle, déjà craquelée par des microfissures venues de l’enfance, de mon caractère, a cédé, éclaté, et sous elle, je péris. Périrent avec moi mes derniers espoirs, mes dernières croyances, mes derniers relents de chaleur humaine. Dans ma boîte de pandore fracassée par terre, il ne me resta même pas l’espérance. Tout au plus le besoin impérieux de renaître par l’amour d’un dernier être, le seul capable de me ramener de l’Hadès, le SEUL être au monde pour qui j’ai aujourd’hui une quelconque forme d’obligation. Ce petit être a insufflé de la vie dans mes cendres, m’a rendu la capacité, l’envie et la rage de me battre. Sans toi, le déluge, la perdition. Ton sourire est mon moteur, tes petits mots mon carburant, tes caresses les coups d’accélérateur qui me font aller de plus en plus loin dans ma conquête du monde. Ce monde, je ne le veux pas pour moi, il m’indiffère. J’y prendrai juste de quoi y rester bien, pour te guider et te voir atteindre la lumière. « Nous » n’a du sens pour moi que s’il s’agit de toi + moi. Je répèterai surement encore souvent les mots « je t’aime » dans ma vie. Mais toi seule pourras être sûre qu’ils se conjuguent à jamais au présent. Je t’aime, bébé…

Simulacre




Il est aisé d’enchaîner des beaux mots pour exprimer une belle idée, pour séduire. Aussi fausse ou romancée soit elle. Parfois, il nous plaît de jouer le jeu de l’amour, tant on en a besoin pour se sentir vivant, pour combler le vide ou pour passer le temps. C’est le propre de l’être humain de feindre des sentiments, pas d’autres mammifères ne me semblent capables d’une telle prouesse. On fait croire, on se fait croire un attachement plus grand que celui qui n’existe vraiment, par peur d’une seule chose : mourir seul. Quand nous sommes jeunes, nous changeons d’amant comme de chemise, l’âge de l’insouciance et de la découverte nous pousse à agir en accord avec notre nature. Puis, l’âge avançant, nous avons la capacité de nous projeter dans le futur, et nous rendons compte que ce mode opératoire ne peut durer qu’un temps si nous voulons accomplir ce que nous pensons être censés accomplir : fonder une famille, élever des enfants, vieillir ensemble. Rien n’est plus triste que de mourir sans quelqu’un qui nous tienne la main, qui nous accompagne dans nos derniers moments. Le plus souvent, nous espérons que ce sera l’être aimé (ou supporté) tout au long de notre vie. Car si la passion ne dure qu’un temps, le prétendu amour qui fait tenir les couples pendant des décennies est, lui, fait de compromis : « pour qu’un mariage soit réussi, l’homme doit être sourd et la femme aveugle », dixit Oscar Wilde. On n’est pas loin de la vérité tant ça résume la tendance général des rapports homme femme partout dans la planète. Je ne compte pas rentrer dans des pseudo-analyses réchauffées depuis des décennies du genre les hommes viennent de mars, les femmes de vénus. Rien à cirer d’où on vient, de l’image banale et banalisée de la guerre des sexes sur fond d’incompréhension. À mon sens, les hommes et les femmes souffrent surtout de trop bien se comprendre, mais de persévérer dans ce jeu malsain qui consiste à vouloir chacun prendre le meilleur de la situation aux dépens de l’autre. Car il s’agit de ça, dominer ou être dominé. Nous sommes suffisamment stupides pour ne pas nous rendre compte que le vrai équilibre vient d’une alternance tacite des situations, dans l’intérêt commun. À chacun de sentir quand dominer et quand se laisser dominer par son partenaire, quand serrer et quand donner du mou, quand posséder de force et quand abandonner l’autre à son seul libre arbitre. Nous sommes trop occupés à essayer d’asseoir notre position en de vaines oppositions, sans comprendre que c’est un jeu qui DOIT se jouer à deux, en toutes circonstances, à tout moment. Personne n’appartient à personne, encore moins pour l’éternité. Mais tant que nous sommes vivants, que nous avons des buts communs, des intérêts communs, des sentiments communs, nous devons nous tenir la main à deux sur cette corde raide, quitte à jouer à se faire peur pour mieux se rattraper, pour mieux se reposer l’un sur l’autre. Car la beauté, l’intellect, la capacité de surprendre finiront par s’essouffler un jour. C’est la construction d’un chemin commun, avec parfois des bifurcations pour mieux se retrouver, qui font qu’une vie à deux vaut la peine d’être menée « jusqu’à ce que la mort nous sépare … »

Sunday, July 06, 2008

EMOTICÔNES


Quatre petits cœurs devant un prénom. Suffisant pour me péter le weekend. Faut croire que ces icônes sont vraiment capables de transmettre des émotions. Pas toujours les bonnes, ceci dit...

Friday, July 04, 2008

demos cratia africana


Robert Mugabe foi re-eleito presidente do Zimbabwé, com 90,2% dos votos. Apesar da onda de violência que se abateu sobre os seus oponentes desde os resultados da primeira volta; apesar da intimidação aberta e nem sequer camuflada que sofreu Tsvangirai, o líder da oposição (que se retirou do sufrágio à ultima da hora para que os seus parassem de sofrer represálias); apesar da condenação de tais actos de terror pela comunidade internacional, Mugabe é o Presidente do Zimbabwé.


A União Africana, na sua cimeira de Sharm El Cheikh, poropôs que se criasse um governo de coalição, do qual faria parte Morgan Tsvangirai, como única solução para que Mugabe tenha o mínimo de legitimidade a nível internacional...

Está uma situação complicada, pois como é que Tsvangirai pode integrar um governo que utilisou a violência e a intimidação para o impedir de ser eleito e de trazer uma verdadeira mudança ao país? Que margem de manobra terá ele dentro duma estrutura onde ele seria apenas um alibi para mostrar que existe uma pseudo democracia? Esta proposta da União Africana será uma maneira de contentar ao mesmo tempo as Nações Unidas e o regime de Mugabe? Será que os Estados Africanos hesitam em tomar uma posição mais firme por prudencia ou em previsão de um dia, hipoteticamente, precisarem que a mesma atitude seja aplicada em relação a eles? Será que a democracia em África segue os moldes da democracia Ocidental? Será que ela se adapta tal e qual, sem mudanças profundas, à maneira Africana de viver e ver o mundo?

Tuesday, July 01, 2008

Basic common link...


"So, let us not be blind to our differences - - but let us also direct attention to our common interests and to means by which those differences can be resolved. And if we cannot end now our differences, at least we can help make the world safe for diversity. For, in the final analysis, our most basic common link is that we all inhabit this planet. We all breathe the same air. We all cherish our children's future. And we are all mortal."


JFKennedy at American University's Spring Commencement on June 10, 1963.


This Kennedy speech is a milestone, not only because of its political message of peace, but because of the humanity it expresses. It contributed a great deal to the Kennedy legend. We know he was just a man, with flaws like everyone else, but this speech gave him a whole different dimension. We should all read it and think about how universal the message is, how it still applies to the world today, how little things have changed since then in human relations and wonder WHY?