Friday, December 17, 2010

Bringing Love Letters back


"Dear fans, dear audience,

I Know it's been a while. A LOOOOOOONG while. You've probably wondered if I still had any in me at all. I have been through my share of trials (not a figure of speech) and tribulations, facing all sorts of legal issues, wether on the private or the professional level, beef, backstabbing and a lot of hating directed towards me. Still, I have been blessed with the ability to drop consistent albums every now and then.

I'm not going to backtrack my entire career one single at the time. Since "She's Got That Vibe", I have the feeling I lived a thousand lives. Things sped up to a pace that almost got the best of me. I am a Christian Man, and it's only fair I recognize I did my share of sinning. But what choice did I have? I have lived a hectic crazy life, I have been distracted from my true goals and spirituality. See, I truly believe I have been blessed. It would be unwise not to aknowledge such beautiful gift from the Lord. He gave me the ability to touch the hearts of Men. Through words, melodies, music. I have been growingly overwhelmed by the reactions of my public in live concerts, I may have lost focus and humility at times, but trust me, you would have too... I've sold out tours, had women throwing their panties AND themselves at me on stage, I felt empowered by al that love and energy. Which led me to misinterpret the global meaning of it all. I started making music a lot more to please the people, and less to touch their hearts. And by doing so, I was only partially pleasing them. Ok, nothing wrong with an occasional club banger or ego tripping song here and there, but the fire of vivid storytelling that put me in this position in the first place, I seemed to have lost it somewhere, somehow... The very core and essence of my feel good music was still there, though, it just didn't make the magic happen so often as before. I had to take some time out for focus, had a lot of growing up to do, a lot of righting wrongs to do. I wanted, needed desperately to make peace with some issues, before I was able to give back to you what I knew I could.

So here it is. "Love Letter" is my Redemption Album. A declaration of love to my audience, with whom I've been in this long term relationship. The longest relationship I've ever been in. Maybe you had the feeling that I got used to you, that I took you for granted. That I was not making efforts to keep you satisfied. It might have happened. For that, I apologize. Sometimes, all it takes is a handwritten, sincerity-fueled love letter to let you know the fire still burns in me. For you.

So, with this album, I take it back. Back to the essence of Soul. I dig inspiration in the legends, from Soulmen such as Marvin Gaye (his spirit has guided me through my best work along my career) or Ray Charles, to crooners such as Sinatra or Nat King Cole, another Messiah when it came to delivering heartfelt messages. I dropped it simply, yet effectively. I've put my sweat and work into it. I've put my heart into it. I've put my memories, my tears, my joys and pains into it. I've given the best I've given in years, because I didn't want you to listen to a good album with a couple classic songs. I wanted to give you a CLASSIC ALBUM. One you would dance and groove and cry and make love to in years to come. Relentlessly. I wanted it to be timeless, soulful, beautiful. Like the way I feel inside today. Because you have not left me down, it was my turn to return the favor. Thank you for sticking by me. Thank you for giving your boy Kels the opportunity to do it again. Because no matter how good I think this album is, it will not be a damn thing if you don't embrace it. So buy it. Download it (legally, please! Brother got a family to feed!). Borrow it. Listen to it. And again. And again. Feel it. I made it for you all.

Thanks for the unconditional love and support. Yours dearly,


Robert Kelly"

Thursday, December 16, 2010

Last night I saw an NBA GAME... a REAL ONE!



Le lieu - Madison Square Garden - est mythique. L'affrontement est colossal. Jugez plutôt:

- dans un coin, les Boston Celtics, 2 finales NBA ces 3 dernières saisons, le collectif le plus dangereux de la ligue, une profondeur de banc à leur faire gagner des matches avec l'équipe B;
- dans l'autre coin, les New York Knicks, franchise qui revient de saisons de torpeur, en pleine renaissance sous le leadership d'un Amare Stoudemire digne de ses années dorées pré-blessure aux Suns, emmenant les siens à une série de 8 victoires consécutives, enchaînant autant de matches à plus de 30 points. COMBAT DE TITANS, JE VOUS DIS!

Je pourrais vous raconter le match en détail, tellement j'en ai souffert... Les écarts n'ont jamais été très importants, on a approché en permanence les 10 points de différence sans jamais les dépasser, il me semble. Les Celtics, privés de VRAI pivot (O'Neal & O'Neal blessés, Perkins pas encore revenu de sa blessure de la Finale 2010 face aux Lakers), Semih Erden a dû faire l'affaire. Péniblement. Gallinari, Wilson Chandler Et Stoudamire se sont mis d'accord pour lui faire passer une soirée des plus cauchemardesques, le mettant sur pratiquement tous les "poster dunks" (mention spéciale pour le reverse de Gallinari sur sa tête) dans le rôle de la victime consentante et résignée...

À 83-90 pour New York après trois quarts temps, rien n'était joué. Les Celtics disposaient de 12 minutes pour faire déjouer leurs redoutables adversaires de la soirée, pour ne pas se faire larguer au tableau d'affichage. Et ils l'ont fait en faisant ce qu'ils savent faire le mieux: en défendant, en ne lâchant RIEN! Une frayeur éloigne Rajon Rondo du terrain (entorse) alors que, avec 14 passes, il est le véritable métronome de Boston, qui recolle au score. Mais plus de peur que de mal, il revient prêter main forte aux siens dans les dernières minutes de ce match qui commence à tourner à leur avantage. À 2 minutes de la fin, Kevin Garnett rate un lay up, prend le rebond, remet la balle dans le cercle: 111-113!
Les Knicks remontent le terrain mais ratent leur panier ,et derrière, panier facile pour les Celtics. Nouvelle perte de balle des Knicks, de plus en plus fébriles, et Ray Allen les punit de son habituel panier à trois points au meilleur moment: 116-113. Le vent a tourné pour Boston. Il reste une minute à jouer... Remontée des Knicks, Gallinari réussit son lay up et souffre une faute en prime. Petit +1 et les deux équipes sont à nouveau à égalité! Possession de Boston, 12 secondes à jouer, la balle est remise à Paul "the Truth" Pierce. Et il la trouve, la vérité! Il longe le parquet sur la largeur, se retrouve en 1x1 face à Stoudemire, petite feinte de corps, fadeaway jump shot, le long bras de son adversaire direct est hors de portée du ballon: 118-116!!!!!!!! L'euphorie gagne les Celtics, il reste 0.4 secondes à jouer, le plus dur semble fait! Paul Pierce célèbre une victoire pas encore acquise, Nate Robinson se jette sur lui et se retrouve par terre, les verts ont donc réussit leur coup!!! Sauf que... Le coach de New York demande un temps mort. La stratégie semble évidente: à ce stade, il faut tout faire pour démarquer le joueur qui a la main chaude, et prier pour qu'il dégaine plus vite que son ombre. Amaré Stoudemire, 39 points, 10 rebonds et 3 contres dans la soirée, semble être cet homme. Il assume ses responsabilités, d'autant que Garnett est en retard en défense. Il reçoit le ballon, pose ses appuis, s'élève immédiatement, à 30 cm de la ligne des 3 points, sans opposition... Et soudain le MSG s'enflamme!!!! LA BALLE EST DEDANS!!!!! LE BUZZER BEATER DU STOUD' (qui a entendu scander "MVP! MVP!" tout au long de la soirée) A TUÉ LE MATCH! Mais était-ce bien un buzzer beater? A-t-il déclenché son tir avant le retentissement de la fatale sirène? Après visionnage vidéo (Dieu merci, ce n'est pas du foot!!!) l'affaire ne fait pas un pli: PANIER REFUSÉ!



Le ballon quitte la main du joueur après que la lumière rouge se soit allumée, après la fin du temps réglementaire... de dizièmes de seconde ont volé cette victoire aux Knicks à domicile, les Celtics ont commis le Hold Up PARFAIT, et signent une 11ème victoire d'affilée. Peu importe qui, aux yeux des uns ou des autres, méritait de gagner. Les Knicks ont dominé sans se distancer suffisamment pour se mette à l'abri; les Celtics, poussifs tout le long, ont trouvé les ressources pour tenir, et ont su revenir dans une partie loin d'être évidente. Et si l'équipe de New York n'a pas à rougir de sa performance, la vérité du jeu, elle, est immuable. Fin de série pour les Knicks, mais une grosse confiance engrangée, et la certitude que le message est passé pour toutes les équipes de la ligue: "cette année, faudra compter sur les KNICKERBOXERS!" New York a à nouveau une équipe qui remplit le Garden, en termes de billeterie et d'émotions. Cette fin de match dramatique à souhait, digne d'un film de suspense Hitchcokien, est une des raisons qui m'a fait aimer le basket, étant adolescent. Cette montée d'adrénaline, cette tension dans le money time, ces coups d'éclat et changements successifs de leader ao scoring board... Cette impression que tout peut se jouer au dixième de seconde près (comme ce fut le cas!)... Ce déploiement de volonté, ce mental d'acier mis à rude épreuve, ces nerfs rongés par la fièvre de la gagne qui se lit jusque dans la concentration des joueurs, et l'impression que 5 minutes en basket, ça peut durer une heure, une éternité... Comme le dit le slogan de la ligue qui me fait rêver depuis tout petit: "if you don't like this, YOU DON'T LIKE BASKETBALL!"