Friday, February 26, 2010

Mon CV alcoolique (non éxhaustif)


- Depuis petit, un fond de coupe de champagne lors d'anniversaires, fêtes, etc.;
- En grandissant, un fond de martini ou de porto dans le verre de ma mère, "pour goûter";
- Ado, premières sorties arrosées au Tequila Sunrise, très léger;
- Fin du Lycée, voyages scolaires et premières cuites avec à peu près tout: vodka, bière, shots;
- Vie étudiante et début des grosses sorties, avec bouteilles de rhum ou de whisky en boîte ou jugs de bière à la chaîne dans les pubs. L'avantage était qu'à cette période, je sortais pour DANSER et je buvais un peu (aujourd'hui je fais l'inverse);
- Vers 21-22 ans, premier blackout pour cause d'ingestion de boissons alcoolisées au Bitter End, Saint Germain en Laye, un vendredi soir. Samedi, quand j'y suis retourné, plein de gens que je ne connaissais pas me connaissaient, et apparemment nous avions énormément discuté (ooooooops...);
- 23-27 ans, soirées brésiliennes à gogo, arrosées de brahma, caipirinha et champagne essentiellement;
- 27-30 ans, soirées Mazet/ Bar III, avec tout ce que ça sous entend de shots (melon ball, blowjob, sambuca...), de desperados, de champagne, de caipirinhas, de cocktails improbables (vodka champagne, entre autres!);

Quelques galettes, blackouts, bagarres et kilos plus tard, me voici, toujours un bon pratiquant de l'alcool festif, avec plus de modération et espacement, mais toujours le premier partant... Qui a dit que boire était mauvais pour la santé? C'est comme tout, il faut de l'entraînement!


(je rappelle aux ligues moralistes et autres censeurs qui se scandaliseront de lire ceci qu'il s'agit d'un article humoristique, nullement à prendre au premier degré. J'y parle de moi, de mon vécu, mais en aucun cas je n'érige l'alcoolisme en mode de vie idéal - je ne suis moi même pas alcoolique et ne l'ai jamais été! La meilleure façon de parler des choses est encore d'être capable d'en rire, je trouve!)

Wednesday, February 24, 2010

Non Assistance à Planète en Danger!


Ces photos ont été prises par le photographe chinois Lu Guang, qui essaye d'alelrter le monde et éveiller les consciences par rapport à divers problèmes qui frappent son pays... L'écologie est un problème MONDIAL qui nous concerne tous, et en voyant ce qui se passe en Chine, ON A TOUTES LES RAISONS D'ÊTRE INQUIETS ET DE CRAINDRE LE PIRE!!!

Ces photos montrent un pays SAUVAGEMENT industrialisé, sans aucun respect pour les lois internationales ou sa population. À vrai dire, La Chine est le plus grand pays capitaliste au monde! Seulement, il n'y a pas d'entité régulatrice autre qu'un État totalitaire! Son nom respect des normes établies en ce qui concerne la pollution, cet EMPOISONNEMENT conscient et volontaire de sa propre population, avec les désastreuses conséquences que cela peut avoir pour les siècles à venir, non seulement au niveau national mais sur l'ensemble de la planète - un pays de la dimension de la Chine, tant en étendue qu'en population, a un impact monstrueux et tragique...

Je sais qu'à notre petit niveau on ne pourra pas influencer la politique chinoise, encore moins changer la mentalité de la classe dirigeante, mélange d'indifférence (voire mépris) de la vie humaine et des pressions internationales, mâtinée d'une ambition outrageuse et d'un appât du gain à faire passer Mobutu Sese Seko pour un philantrope... Mais FAITES TOURNER CES IMAGES! Tant que vous pourrez! Nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas... Pas à l'ère de l'internet, de la communication instantanée. Google est bloqué/ banni en Chine? Ce n'est pas pour ça que l'on n'a pas accès à ce qui se passe là bas. À nous de le relayer. C'est un devoir citoyen, et la planète dira merci!

Tuesday, February 23, 2010

Only thing we have to fear is fear itself



"(...) let me assert my firm belief that the only thing we have to fear is fear itself - nameless, unreasoning, unjustified terror which paralyzes needed efforts to convert retreat into advance."

When Franklin Delanoe Roosevelt pronounced these words, he was talking about the economical and political situation of the United States during the Great Depression. Little did he know (or maybe he did), this sentence can be used and applied to every single matter of our lives, one of which being undoubtedly the one of feelings... The very essence of love remains on the contradictions it brings up to the surface, namingly the happiness and bliss of loving and being loved versus the fear of losing it at any given moment... This can be the fuel for the dumbest things to happen, and once we let ourselves be overwhelmed by it, there are few chances we can ever mend it quite as it once was. Why does this fear exist and subsist, in spite of all common sense, and why does it lead us astray, towards the unthinkable path of destruction of self and of what we most cherish?

Thursday, February 18, 2010

Liberté, Égalité, Choucroute!



Je pense que l'un des avantages de vivre dans une ville comme Paris est son côté cosmopolite. Paris est une ville faite de personnes de tous horizons, de France, Europe, Asie, Afrique, etc. Un peu à l'image de la France qui, de par sa position géographique et son histoire, est depuis des millénaires un carrefour qui relie la mer du Nord à la Méditérranée, les Vikings et les Maures, les Saxons et les Romains, les Germains et les Ibères... La France porte en soi de magnifiques témoignages de cette richesse et diversité culturelle, sous la forme de bâtiments, d'ustensiles de la vie courante, d'oeuvres d'art en tous genres, d'emprunts linguistiques, d'habitudes alimentaires...

Oui, les habitudes alimentaires aussi sont facteur de cohésion, d'intégration. Mais comme pour tout le reste, il a fallu du temps pour intégrer différents éléments et cultures sous une égide commune. Qu'en serait-il par exemple du cassoulet, indéniablement un fleuron de la cuisine du Sud-Ouest de la France, sans l'arrivée des haricots d'Amérique au XVIème siècle? Et la choucroute, spécialité du Nord Est, n'est elle pas un héritage apporté sur les rives du Rhin par Attila, qui aurait ramené le secret du chou fermenté de... Chine? Oui, deux symboles de la cuisine française sont le fruit de voyages, apports lointains et expérimentations diverses, et aujourd'hui, ce sont de dignes représentants de leurs régions. Alors nous sommes bien d'accord, la France, terre d'accueil, carrefour de peuples, s'est formée en sachant adopter et adapter des éléments de toutes cultures.

Qu'en aurait-il été si, au lieu d'apports, ces éléments avaient été des impositions? Qu'est ce qui se serait passé si des puissances extérieures avaient éxigé que la France (ou la Gaule, ou le Royaume des Francs, selon l'époque et le lieu) adopte leurs habitudes culinaires?
Nous ne sommes pas sans avoir lu quelques bandes dessinées d'Astérix, de véritables livres d'histoire anachroniques et caricaturaux, comportant néanmoins beaucoup de choses justes et intéressantes. Ces B.D. sont remplies de pistes à creuser du point de vue historique par les passionnés d'Histoire, pas seulement amateus de l'histoire...
Prenons donc comme exemple l'invasion Romaine. À cette période, une fois conquis et pacifiés les bastions les plus importants, les légions de l'Empire faisaient régner la Pax Romana, une entente entre envahisseurs et envahis, pendant laquelle, pour le "bien commun" et une fois passés des accords avec les principaux chefs de tribus, les uns et les autres vivaient en Paix et bonne intelligence.
Dans Astérix, il n'est pas rare que nos amis Gaulois se rendent à Lutèce (Paris), où les Romains et les Gaulois se côtoient en relative harmonie. Les uns font reconnaître leur supériorité par les armes, les autres ont la garantie de la vie sauve et d'une existence pacifique, et surtout l'assurance de garder pour l'essentiel, leurs coutumes et habitudes en tous genres. Bien sûr, les Romains ont tenu à donner des preuves de leur magnificence,en édifiant des palais, et de leur génie en construisant thermes, aqueducs, routes et autres améliorations. Mais tant que l'acte n'avait pas une importance politique majeure, les Gaulois ont eu le loisir de continuer à être Gaulois, à boire, manger et vivre Gaulois.

Depuis cette période, la France a connu des invasions multiples, et ce dans les deux sens: en tant qu'envahi et en tant qu'envahisseur. Charles Martel a repoussé les omeyyades arrivés jusqu'à Poitiers; quelques siècles après, c'est la France qui a avancé jusqu'à l'autre côté de la Méditérranée. Échange de bons procédés, on appelle ça!
Le temps béni des colonies, béni pour la prospérité économique des pays colonisateurs, n'a pas apporté que de bonnes choses aux colonisés; il est donc de façon toute naturelle que la première forme de résistance de ces peuples (que ce soit en Afrique, Amérique ou Asie) ait été de s'accrocher à leurs cultures respectives. Parler leurs langues, manger leurs plats, c'est passé de Naturel à nécessaire pour leur survie en tant que peuple, qu'entité collective.
Après les guerres de décolonisation, ces anciennes colonies sont devenues des Pays indépendants. Cependant, des liens aussi complexes qu'étroits avec l'ancienne métropole (intérêts économiques, migrations, rapprochement culturels en tous genres) font que le "chacun chez soi" ne soit pas aussi tranché que le voudraient certains. Sans vouloir faire réviser toute l'histoire de la colonisation, je vais illustrer mon propos avec les Pieds-Noirs. Ce sont, comme tout le monde sait, des Français d'origine européenne* qui habitaient en Algérie et qui ont été rapatriés en France métropolitaine lors de l'indépendance du pays.

Ces familles, pour beaucoup en Algérie depuis plusieurs générations, ne connaissant pas toujours la France, se sont retrouvées catapultées au dessus de la Méditérranée, rendus à la terre de leurs ancêtres mais dépossédés de celle qu'ils avaient fini par considérer comme la leur. Les Pieds Noirs ont une identité qui leur est propre du fait de leur vécu particulier; ils ont acquis une culture particulière, hybride entre l'Algérienne, l'Espagnole et la Française. Leurs culture culinaire est tout aussi riche et variée, et est aujoud'hui souvent pudiquement appelée cuisine méditerranéenne. Ayant côtoyé de près une famille de Pieds Noirs, je parle non seulement de connaissances théoriques mais d'un véritable vécu, et je sais à quel point dans cette famille la cuisine constitue un élément essentiel, entre lien nostalgique et inter-générationnel. Les plats vont du tajine ou couscous à la tourte de foie gras, un parfait mélange qui dit bien leur identité; les repas du weekend se prolongent et sont l'occasion de rassembler toute la famille, il est facteur de cohésion familiale.

Tout ceci pour en arriver où, me demanderez vous? j'en convient, ce fut une longue introduction, mais le sujet est pour moi, plus large que ce qu'il ne peut sembler à première vue. Tout ceci parce que j'ai lu aujourd'hui que 8 restaurants Quick en France sont en train de tester non seulement des menus à la viande halal, mais aussi de supprimer tout porc et dérivés de leur carte. Attention, tout ce que j'ai écrit jusqu'à présent dans cet aticle prône l'ouverture, la tolérance et les bienfaits des vertues susmentionnées, notamment au niveau culturelo-culinaire. Ce n'est donc pas logique que je m'insurge contre les «Quick Halal». Eh bah moi, je trouve que si. C'est justement À CAUSE de tout ce que j'ai écrit jusqu'à présent que cette démarche de la part de Quick me dérange. Je m'explique:

- cette démarche n'émane pas d'une quelconque exigence ou demande de la part de la communauté musulmane en France concernant les menus de cette chaîne de fast food. Je crois que tous les musulmans de France, s'ils ont envie de manger halal, savent où se rendre, ce ne sont pas les restaurants et boucheries halal qui manquent;

- il s'agit donc d'une initiative de Quick, dans le but bien avoué de s'attirer la sympathie et le porte monnaie d'une communauté musulmane forte de 5 à 6 millions d'âmes en France. Ce placement stratégique a fait ses preuves dans les restaurants qui l'ont adopté (+30% de chiffre d'affaires dans les restaurants concernés par «l'opération»);

- le fait d'inclure un menu halal n'est pas en soi dérangeant. Ce qui l'est vraiment, c'est d'avoir enlevé toute trace de porc de ces restaurants, et donc au nom de la "tolérance" et de "l'ouverture", léser les millions de non musulmans qui eux, aiment le bacon dans leur hamburger (et qui, rappelons le, sont un petit peu plus nombreux);

C'est donc la logique économique du profit à tout prix qui me dérange dans cet énorme coup marketing, mais aussi ce que ça dit de la société française aujourd'hui: une communauté certes importante au sein de la population peut, sans même avoir à le demander, imposer dans une enseigne a priori destinée à la population en général un rite culturel, un mode de vie. Et honnis seront ceux qui, comme moi, diront qu'ils ne trouvent pas ça normal. Racistes? Xénophobes? Oui, ceux là sauteront sur l'occasion pour fustiger "l'islamisation de la France", le "on n'est plus chez nous, ici!" Mais je ne me considère ni l'un ni l'autre, et je pense qu'il faut, à un moment donné, savoir mettre chaque chose à leur place.

Je ne suis pas musulman, juif, hindou, sikh, chrétien, boudhiste, végétarien, végétalien, en bref je n'ai pas de religion, croyance ou conviction qui m'empêche de manger quelque type de nourriture que ce soit. Je mange ce que j'aime, ce que je n'aime pas, je ne le mange pas. Par exemple, je ne suis pas fan de fromage en général. J'en mange certains et sous certaines formes (mozarella, ou fondu sur une pizza, en fondue...), mais il ne me viendrait jamais à l'idée d'aller faire mes courses de nourriture pour la semaine dans une fromagerie... De même, jamais je n'irais dans la dite fromagerie en attendant y trouver des fruits de mer, que j'aime beaucoup, personnellement. Alors, si Quick a décidé de devenir une enseigne dirigée vers la communauté musulmane en priorité, qu'ils aient un positionnement clair et transparent. Si ce n'est pas le cas, j'exhorte tout le monde, MUSULMANS EN PRIORITÉ, à boycotter ces restaurants. Pourquoi? pour deux simples raisons: ce sont des opportunistes qui surfent sur la soi disante vague de "tolérance" pour s'engraisser sur leur dos; la deuxième est que, si la grande enseigne qu'est Quick prend d'assaut le créneau de la nourriture halal, ce sont les petits commerçants musulmans, dont on est SÛRS qu'ils pratiquent le rite halal et qui vivent de ça, qui se retrouveront sur la paille. Au profit d'un grand groupe deshumanisé et qui n'a de préoccupation que leur argent...



___________________________________________________________
*(je le précise parce que, avant l'indépendance, l'Algérie étant une province française, tous étaient français, blancs comme arabes; la nationalité Algérienne n'existait pas, puisque l'Algérie n'était pas un pays)

Monday, February 15, 2010

Couple's Restraint - du bon usage de la retenue au sein du couple



Ça nous est arrivés à tous. C'est le début de la relation, ça ne peut que bien se passer, et ça se passe super bien; on est bien, au lit, avec notre chèr(e) et tendre. L'osmose est complète, on vient de faire l'amour, les corps sont encore chauds; l'on ressent comme un besoin de prolonger cette incroyable alchimie. Alors on se laisse aller au jeu des confidences. "Avec combien de personnes t'es sorti(e)?Avec combien de personnes tu as couché? Qui a été ton «meilleur coup»? Avec combien de tes contacts téléphoniques /msn /facebook tu as couché?"
...........................................................................................................

Inutile de dire que, au moment où les questions de ce genre fusent, sous couvert de simple curiosité, pour "mieux se connaître", on ne voit pas forcément les ramifications que ces confidences anodines pourront avoir sur la relation naissante, à court ou moyen terme... Ce qui passe pour de la saine curiosité sur le moment, dans une instant privilégié sur l'oreiller, peut se transformer en un ensemble de "preuves" qui pourront être utilisées contre vous à tout moment (aussi bien par l'un que par l'autre)!

Dans un couple, en général, on cherche à être important aux yeux de l'autre. On voudrait être l'aboutissement, le bout de la chaîne, celui ou celle qui fait que tout le passé n'a été en fait qu'une préparation, un entraînement pour l'Amour avec un grand A, le présent, le NOTRE! Or, pour en être sûr, il faut être capable de se dire dans sa tête que la "concurrence" (à savoir les ex) a été écrasée sans appel; que toute possibilité d'histoire mal ou non réglée est définitivement écartée, et que d'éventuels "nouveaux" rivaux ne tiennent pas l'ombre d'une chance face à vous, être exceptionnel, que votre conjoint(e) remercie le ciel tous les jours d'avoir rencontré!

On veut donc être le plus fort, le plus beau, le plus intéressant, le plus charmant, le plus mystérieux, le plus séduisant (et tout ceci se conjugue aussi bien au masculin qu'au féminin), bref, LE SEUL ET UNIQUE qui compte et qui comptera jusqu'à la fin! On veut devenir LA référence dans la vie de celui ou celle qu'on aime, car on se dit que c'est la seule façon de le garder.

Seulement voilà, les rapports humains sont complexes, et aussi bizarre que ça puisse être, mettre l'être aimé en "concurrence" peut être une façon de l'empêcher de s'endormir sur ses lauriers. Parler de ses ex, de ses aventures passées peut être un couteau à double tranchant, surtout au début d'une relation; ça peut avoir comme objectif non-avoué de faire passer le message: "je suis avec toi parce que je l'ai choisi, mais si tu ne me donnes pas ce que je veux, sache que j'ai toujours eu le choix, donc c'est toujours le cas!" Or, c'est une escalade qui peut vite devenir lourde et malsaine, éveiller des soupçons et des méfiances infondés, bref, mettre à mal les fondations encore jeunes de ce couple récent. M'est avis que la meilleure façon, la seule façon d'entamer une relation, c'est en ayant le corps et l'esprit libres de toute attache antérieure. La plupart, pourtant, entame des relations soit en ayant un tiers encore en tête, soit en laissant croire à son nouveau partenaire que sa place n'est pas assurée (sous entendu: à cause du/des précédents). Mais à laisser planer ce genre de doute, on se met en position de subir des comportements abusifs, intrusifs et paranoïaques de la part de l'autre qui, peu ou pas rassuré, cherchera là où il pourra tous les indices de votre déclin de flamme envers lui.

Mais n'est ce pas jouer à un jeu dangereux, que de repousser les limites pour mieux s'y tenir, sachant qu'en ce faisant on se met en porte-à-faux? L'être humain est esclave de son ego, et quel qu'en soit le niveau de maîtrise réel ou apparent qu'il puisse avoir sur celui-ci, la réalité est que la grande majorité de nos actes vise à contenter ce Maître Invisible de notre volonté! La séduction fait partie intégrante de notre Nature, et quelle que soit notre droiture morale et notre sens des valeurs, il peut toujours survenir un moment où... l'évocation de bons moments avec un(e) ex, la volonté de savoir qu'on plaît, l'impression d'être considéré(e) comme acquis(e) par son(a) partenaire, l'envie de tester notre magnétisme... Le jeu le plus innocent, le tout avec la certitude qu'on "maîtrise", qu'on y met fin quand et comme on veut, et surtout ce besoin primitif d'être rassuré, tout ça peut déboucher sur une situation qui échappe à notre contrôle, qui va un peu plus loin que ce qu'on aurait souhaité, qu'on en vient un jour ou l'autre (et parfois sur le moment même) à regretter... Pas forcément du fait d'un passage à l'acte, mais des conséquences immédiates que cela peut avoir sur le couple (questionnement, doutes, hésitations, suspicion...)

Au sein d'un couple, il est sain de parler de tout. Sans mentir, cacher, ommettre. Mais il est aussi sage de savoir respecter le droit de l'autre de "ne pas savoir". Car, à moins d'être fraîchement sorti du collège, on a tous AU MOINS un baiser, une caresse, un amant, une maîtresse qui a précédé l'objet actuel de notre affection. Et quand bien même on voudrait, sur le moment, que les autres n'aient pas existé, le fait est qu'ils ont existé. Pour nous, comme pour notre partenaire. Avoir la pudeur de ne pas s'épancher, ainsi que de ne pas l'interroger OSTENSIBLEMENT sur son passé, c'est faire preuve de respect envers lui, soi même et le relation qu'on essaie tant bien que mal d'entamer et de réussir...

Sunday, February 07, 2010

The Rise of an Empire: the life and times of Shawn Carter



  • Fortune: 150 millions de dollars US (estimation Forbes magazine);
  • 30 millions d'albums vendus dans le monde; 10 Grammy Awards remportés;
  • co-propriétaire du 40/40 Club à New York; actionnaire important des New Jersey Nets, équipe NBA;
  • co-fondateur de Roc-a-Fella Records, ancien PDG de Def Jam, maison de disques qui a écrit une page importante de l'Histoire du hip hop, et donc de la culture urbaine actuelle;
  • fondateur du Shawn Carter Scholarship Fund, une fondation qui attribue des bourses d'études aux enfants défavorisés des ghettos américains;
  • politiquement engagé, il a participé à des campagnes de sensibilisation à des causes importantes, utilisant sa notoriété pour faire passer des messages pour le compte des Nations Unies et de la Croix Rouge;
  • cité à plusieurs reprises par le magazine Time parmi les 100 personnalités les plus influentes du show busines;
  • un nombre incalculable de singles à succès PLANÉTAIRE, des chansons avec les artistes les plus variés et les plus renommés dans plusieurs styles musicaux;
  • le plus grand respect de la part du public et de la critique, aussi bien spécialisée dans le hip hop (Vibe, The Source) que plus générale (Rolling Stone);
  • des tournées mondiales jouées à guichets fermés, des salles prestigieuses remplies (Madison Square Garden, Zénith de Paris, Wembley, Royal Albert Hall, just to name a few...);

Détenteur d'un charisme indéniable, c'est tout simplement l'un des artistes les plus importants du début des années 2000 dans la culture populaire mondiale... et il s'agit d'un mec venu du ghetto de Marcy,Bedford Stuyvesant, Brooklyn. Un gamin qui a vendu de la drogue pour survivre, tout en perfectionnant son plan B, la musique, l'écriture, le storytelling... Shawn Carter, alias Jay-Z. À 40 ans, il est aujourd'hui un des hommes d'affaires les plus prospères des États Unis. Et il a réussi ce parcours exemplaire en ayant comme principe de base une volonté féroce de réussir. Son mot d'ordre: I WILL NOT LOSE!

Aimez le rap ou pas, reconnaissez le hip hop en tant que force culturelle ou pas, mais les faits sont là, indéniables, sans appel: Jay-Z, alias Shawn Carter est un poids lourd de la musique, la culture et l'économie américaine, et comme il le dit lui mênme: "We can talk, but money talks, so talk mo' bucks"!

Friday, February 05, 2010

in my backpack...




"Make no mistake, we all die alone."

Telle est la phrase de Ryan Bingham à la jeune diplomée de Ivy League qui a essayé de revolutionner son poste, auquel il est rôdé par des années d'expérience. Son boulot? Virer des gens. Sa boîte l'envoie aux quatre coins des États Unis pour être le "visage" des plans sociaux d'entreprises dont les responsables n'ont pas le courage d'affronter ceux qu'ils virent! Ryan est très bon dans ce qu'il fait. Il est un fin observateur de la Nature humaine, qualité essentielle pour réussir à "contenir" les gens à qui il annonce leur entrée dans le monde merveilleux du chômage, donc de l'opportunité de repartir à zéro... quelle chance inouïe! Il a développé une sorte de carapace de cynisme et de solitude pour éviter d'avoir tout ce qui ressemble à un semblant de rapport affectif avec un être humain. Son détachement est essentiel pour accomplir sa tâche, il le dit lui même lors des séminaires d'entreprise qu'il donne quand il est pas en train de consoler ceux qu'il vient de virer. "What's in your backpack?", demande -t-il? Sous entendu, qu'est ce que nous portons comme fardeau qui nous empêche d'être libres, d'avancer au rythme que nous voulons? Il passe vite sur les choses matérielles pour arriver à la conclusion que nos attaches affectives sont ce qu'il y a de plus lourd dans nos sac-à-dos. Et il n'a pas tort, du moins dans l'importance de ces relations; de là à les considérer, comme lui, comme étant un fardeau, il y a un pas que je ne me permettrai pas de franchir, et pour cause: je suis en total désaccord avec cela.

Son style de vie? "pack light" toujours le petit trolley qui rentre en cabine, avec le strict indispensable, au point de se sentir un étranger chez lui, de se sentir à la maison dans les endroits les plus impersonnels qui soient au monde: les aéroports et les hotels. Son but dans la vie? atteindre les 10 millions de miles sur sa carte American Airlines, ce qui le ferait rentrer dans le cercle restreint des très TRÈS grands voyageurs de cette compagnie... Symboliquement, son but dans la vie est de prouver qu'il n'est attaché à rien d'autre qu'au ciel, "le meilleur endroit de la terre" selon Air France!
Ne pas permettre aux rapports de devenir personnels, ça semble être son obsession première. Et Ryan semble persuadé qu'il y arrivera en passant le plus clair de son temps à (se) fuir. Pour se protéger? On ne se protège de rien du tout dans cette vie, et surtout pas de l'attachement émotionel - il l'apprend bien à ses dépens! C'est écrit dans notre patrimoine instinctif que nous sommes des animaux sociaux, et même si parfois nous sommes victimes et parfois bourreaux, il est impossible, pour ne pas souffrir ou faire souffrir, de se couper ad vitam aeternam de tout rapport humain un tant soit peu chaleureux . Ryan Bingham a raison dans une chose: nous mourrons tous seuls. C'est un fait. Et c'est justement pour cela qu'il faut essayer de ne pas VIVRE seul. Partager les moments que nous passons sur cette terre avec ceux qui nous sont chers, c'est pour moi la seule chose qui est véritablement importante. Nous ne savons pas quand les bonnes choses prendront fin, ni quand notre dernier souffle va arriver. Permettre de se laisser surprendre par la mort sans faire comprendre clairement à ceux que nous aimons à quel point nous tenons à eux, c'est, au final, mourir deux fois... et ça, il en est hors de question, pour moi!

MY BACKPACK WEIGHS A TON! And all that I keep in it doesn't stop me from moving, it lifts me up out of the ground when I most need to be lifted. That's why, no matter the hurt, the tears and the hard times, I will never give up on love...

There is more to life than 10 million miles!

Tuesday, February 02, 2010

Jeanne Hébuterne, o triunfo do Amor sobre a Maternidade!


Houve um momento em que só se via biopics em Hollywood. Alguns, mais confidenciais que outros, retratavam a vida de artistas menos conhecidos do grande público do que Ray Charles ou Johnny Cash. Jackson Pollock. Basquiat. Frida. Modigliani. Ao ler "Jeanne Hébuterne" no título do teu post, pensei logo no filme, que vi há largos anos, sozinho numa sala de cinema deserta em chatelet, l'UGC Orient Express (que deve talvez o seu nome ao facto de se ouvir passar o metro em plena projecção...);

Lembro-me que, além do interesse "natural" que é o meu pela pintura, gostei muito da actuação do Andy Garcia e da Elsa Zylberstein. Conhecia de nome e algumas obras do Modigliani, o filme mergulhou-me na sua trágica vida. E lembro-me de ter dito a mim mesmo quando a Jeanne se suicidou: "que egoísmo!" Não pensei em termos de coragem ou cobardia, apenas no egoísmo que é abandonar uma criança tão pequena e sacrificar uma por nascer por causa de "sofrimento de amor". Qualquer que seja o nosso carácter, passional ou cartesiano, ter um filho não é uma coisa que se faça de maneira ligeira, é uma responsabilidade para toda a vida. Muita gente fica chocada quando certas mulheres dizem "eu não quero ter filhos", eu não. Não vejo qual é o problema em admitir que não se está disposto a sacrificar parte da sua liberdade por uma duração indeterminada, pois ser Pai, ser Mãe, é nunca mais se pertencer TOTALMENTE a si próprio.

Tirar a própria vida tem sempre consequencias para aqueles que nos rodeiam, que ficam tristes, inconsoláveis. Mas quando se tem filhos, quando se sabe o número de crianças que vivem neste mundo sem rumo, sem abrigo, sem alento, sem pais... Deve-se fazer os possíveis para não se contribuir para esta miséria humana. Não podemos salvar todas as crianças abandonadas ou privadas involutariamente de seus pais pelo mundo fora, infelizmente. Mas o facto de não fazermos VOLUNTARIAMENTE novos orfãos é em si uma contribuição importantíssima para o equilíbrio já de si precário deste planeta. Porque a dor de um filho que se sabe abandonado por um pai, seja qual for a razão, provoca uma miséria afectiva que não é quantificável em estatística nenhuma... Não há nada pior do que uma criança sentir-se um "erro", um peso para quem o fez, e ao abandoná-lo, é tudo o que um Pai ou uma Mãe consegue.

Uma criança de dois anos como tinha a filha da Jeanne Hébuterne não quer saber se a Mãe estava a sofrer demais pela ausência do homem que amava, ela precisava apenas dos seus Pais com ela. O Pai morreu de doença, é uma fatalidade; a Mãe suicidou-se, é uma escolha. Talvez, se o amor pelo Amedeo era tudo o que contava para ela, tivesse sido melhor serem só os dois, sem filhos... Teria sido mais honesto da sua parte. Claro que, sendo a musa de um pintor que se tornou célebre, o gesto foi visto como muito romântico, alguns hão-de ter mesmo "compreendido", talvez mesmo a filha, quando cresceu, pois mesmo se não teve a Mãe, herdou de uma lenda: o Pai, um génio, e a Mãe, a musa inconsolável com a perda do seu pygmalion. Mas a verdade é que, transpondo esta história para simples anónimos, a Mãe seria vista como uma galdéria que abandonou a família, onde tinha um certo conforto e perspectiva de vida, para seguir um boémio, fez filhos e não assumiu a responsabilidade...Quantas vezes já ouvimos esse discurso a propósito de X ou Y?...

Eu não julgo, tento pôr as coisas sob uma perspectiva menos passional. Eu sei que, no momento, podemos ser submergidos pela dor e fazer coisas sem pensar nas consequencias, inclusive para os nossos próprios filhos. Mas antes de nos tirarmos a vida, há sempre um instinto que nos prende a ela. E quando este não é suficientemente forte para nos segurar, uma criança de 8 meses na barriga, a definição mesmo da VIDA dentro de si, deveria ser...