Tuesday, September 29, 2009

Connue pour ête Connue: les stars qu'on idolâtre...

Nous voici en interview exclusive avec la star planétaire, Miss _________ , venue nous parler de son dernier travail, déjà culte, une référence pour toute la profession, ainsi que de la récente polémique la concernant qui a fait la une de tous les tabloïds cette semaine.

Gossip: Bonjour Miss __.
Miss __: ...............
G: Vous avez fait la une des magazines la semaine dernière pour des événements qui ont fait beaucoup de bruit. On peut revenir dessus quelques instants?
M: Je ne vois pas ce qu'il y aurait à dire là dessus. Vous, les media, vous avez tendance à éxagerer tout et a façonner les faits comme ça vous arrange pour vendre votre papier. Je vais pas rentrer dans votre petit jeu...
G: Mais quand même... vous critiquez notre "petit jeu", mais on ne peut pas dire que vous n'y jouiez pas non plus. Ce qu'on a vu dans les journaux toute la semaine, c'est quand même vous! Et vous saviez que, en tant que célébrité, vous étiez suivie, surtout dans un endroit publique comme ça a été le cas...
M: C'est ça... c'est de ma faute maintenant! Si je n'arrive pas à avoir une minute à moi, si je n'arrive pas à vivre de façon normale, si je n'arrive pas à aller aux toilettes sans que une dizaine d'objectifs soient braqués sur mon cul, ça va être de ma faute! Non mais vous êtes gonflés, bande d'enfoirés! Je viens parler de mon travail et vous me parlez que de "l'affaire"... et vous vous dites journalistes! Vous avez eu votre carte de presse dans un kinder surprise?! Non mais c'est pas vrai! (prend son téléphone, allume une clope et compose un numéro.)
G: Soit... parlons de votre récent travail alors... est-ce votre réalisation la plus aboutie jusqu'à...
M: (au téléphone) Allo?! Oui, salut Larry! ouais je suis à l'Hotel, là... Oui, à Paris, où tu voulais que je sois!? Oui, avec un enfoiré de journaliste qui est plus interessé par ce que je fais de mon cul que par mon travail... oui il est là... mais non, rien à foutre, il a rien à me dire de toute façon... oui, écoute... je t'appelle pour te demander (s'adressant au journaliste:) oui bon bah ça va, je parle à mon agent, c'est important... c'est pas comme si vous aviez mieux à faire de votre journée! Donc je te disais Larry... Tu m'as réservé le Ritz à New York?... Mais j'en ai rien à battre du Waldorf, je veux le Ritz, c'est pas si compliqué!!! Je sais qu'il est très bien, le Waldorf, mais j'adore Battery Park... Bah arrange toi, j'en sais rien comment!... Plus de suites, mais tu en fais libérer, des suites! C'est bien pour ça que je te paye, non? Bref, je veux plus d'excuses je veux des RÉSULTATS! Rappelle moi QUE quand ce sera fait. BATTERY PARK, pas Central Park, hein? Oublie pas... et oublie pas de promener mes chihuahuas! Oui, je t'embrasse, chéri... allez grouille, rappelle moi vite! j'ai le journaleux de mes deux qui m'attend!
G: Donc votre travail...
M: Mais arrêtez de me parler de ça, c'est bon...!Vous imaginez pas la pression que l'on subit dans ce métier, à mon âge qui plus est... cette obsession de la perfection, il faut que je sois le pantin de toute l'industrie qui a décidé de m'assigner un rôle, dont j'ai jamais voulu, d'ailleurs! Alors oui, j'ai dérapé, oui je me suis lâchée une fois, UNE FOIS, c'est humain, c'est normal, vu tout ce que je subis! UNE FOIS! Et vous voulez me crucifier comme si j'étais Marie Madeleine en personne... d'ailleurs je comprends pas comment ils ont pu lui faire ça, ces grecs... une femme... c'étaient vraiment tous des homos, je te jure! (rires)
G:Euh... c'étaient des romains... et Marie Madeleine n'a pas été crucifiée...
M: Mais si, sur le mont Olympe là, à côté de Jésus... il y 'en avait deux autres avec lui, un voleur et Marie Madeleine, la prostituée, non?
G: Non... pas vraiment... en fait...
M: De toute façon j'ai jamais été très forte en histoire, tu sais... J'étais plutôt douée en littérature. D'ailleurs ça se ressent, non? puis j'aimais bien le sport, aussi, j'étais la meilleure! En gymnastique, j'étais intouchable! (Enfin, ça dépend par qui... hahahahahaha!!!)
G: (rire gêné...)
Bref, le fond de la question c'est que parfois il faut laisser les gens vivre leur vie... J'étouffe, avec toute cette pression médiatique. Je suis comme la couche d'ozone en ce moment, un pet de vache de plus et je me désintègre totalement... Vous savez pas ce que c'est... vous rentrez chez vous le soir, retrouvez bobonne et les gosses, leur faites faire leurs devoirs de maths, faites vos mots croisés devant Columbo, un whisky et au lit... Moi j'ai 20 de vos collègues devant ma porte chaque fois que je rentre ou sors, que je fête mon anniversaire ou que je vais à un gala de charité... Alors pour une fois, j'aimerais que vous me posiez des questions sur mon boulot, pas sur tout le reste, c'est ma privacité à moi, tout le reste, z'avez pas à y fourrer votre nez! T'as des gosses, toi?
G: Euh... Oui...
M: et tu aimerais qu'ils soient harcelés comme je le suis par toi et tes potes?
G: Mais enfin, c'est pas le sujet, j'essaye depuis tout à l'heure de parler de votre dernier...
M: Bah oui, mais c'est ça qui compte! La famille, le travail... rentrer chez soi et retrouver un équilibre, de la paix! J'aimerais bien avoir des gosses moi... remarque, j'ai le temps, j'en suis pas encore à devoir adopter des gosses au Malawi pour faire parler de moi... Attention, je l'adoooooooooore, Madonna, hein? Allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit! Je suis en admiration complète pour tout ce qu'elle a fait au long de ses plus de 25 ans de carrière... Putain j'étais pas née qu'elle chantait déjà, cette conne! Faudrait penser à ranger les robes de paillettes, la mémé! allez, au tricot! Hahahahahahahaha!... C'est de l'humour, vous mettez pas ça, hein? Bah attends, si on peut plus rigoler... Puis je te le redis, c'est une idole, source d'inspiration depuis toujours, pour moi... Sa façon de gérer sa vie, de faire face à tout ce bordel... Chapeau! mais on s'égare et on n'a pas beaucoup de temps, j'ai d'autres interviews à donner. Ce serait bien que tu me poses ENFIN une question!
G: D'accord. Donc votre dernier travail a été bien accueilli par le public (surtout le plus jeune) mais la critique n'est pas unanime, loin de là. Est-ce que cela vous touche ou c'est le succès populaire qui importe le plus?
M: Mais qu'est ce que tu racontes? Les critiques ont ADORÉ mon boulot! Larry m'a donné tout un dossier de presse et pas un cassage, une critique négative...
G: Pourtant...
M: Tu sous entends qu'il m'aurait menti, Larry? qu'il aurait filtré les mauvaises critiques? Tu me diras, je ne suis pas si surprise que ça... Ça me semblait bien bizarre de ne pas faire Letterman à New York ni Oprah à Chicago... Il me dit que c'est un problème d'emploi du temps... Mon oeil! AH! L'enfoiré... J'en étais sûre qu'il me cachait des trucs? Mais merde, pourquoi?! C'est quand même bien ce que je fais, non? Vou l'avez trouvé comment, vous...
G: À vrai dire c'est pas mon style de...
M: Ah! Bah voilà, toi aussi tu trouves que c'est de la merde! En gros, si j'avais pas été en une de vos magazines à la con à cause d'un petit coup de moins bien, tu serais même pas là, hein?
G: Mais non, je suis journaliste d'un magazine spécialisé, pas d'un tabloïd... Je suis là pour...
M: Pour te foutre de ma gueule! De toute façon tout le monde se fout de ma gueule! Sois belle et tais toi! Si tu couches pas avec X, Y ou Z on en a rien à faire de toi parce que ton travail c'est de la merde! de toute façon tu as "réussi" parce que tu viens d'une grande famille célèbre et milliardaire, t'es qu'une petite fille à Papa qui fait son caprice, mais en gros, tu n'existes pas par toi même!!!!!!!! (en sanglots)... C'est quand même cruel de venir me voir dans ma chambre d'hôtel pour me dire ça! Je veux juste essayer de faire un truc bien, moi... Un truc que j'aime... Je suis pas la meilleure au monde mais je suis quand même pas si mauvaise, si? Si?

(En pleurs dans les bras du journaliste, on frappe à la porte)

M: OUI???
L'assistente personelle: Mademoiselle, le temps est écoulé... il y a d'autres journalistes qui attendent... puis KraYziE est là avec votre... Citronelle.
M: Ah!!!!!! Ma coc... citronelle! enfin une bonne nouvelle dans cette soirée de merde! fais le rentrer et annule toutes les autres interviews! Je me sens pas bien... (au journaliste) Comme ça tu auras cette interview en exclu, mon chéri. J'espère que tu me feras un bel article... et que tu passeras sur les passages les plus... enfin tu vois, quoi! Allez, merci beaucoup et à la semaine prochaine pour la parution! Et si tu racontes des conneries je te colle un procès au cul et tes gosses ils vont pointer à la soupe populaire! À la prochaine, chéri! MOUAH!
KraYziE: HEY! comment va la plus belle de toutes!?! T'as l'air fatiguée, dis donc... allez, j'ai ici de quoi te remonter, ma cocotte... Viens voir un peu, c'est de la bombe!
M:KraYziE!!!!!!!!!! Tu m'as manqué grave, espèce de racaille!... Qu'est ce que t'as pour moi?
(le journaliste sors de la suite, l'air dépité...)

Tuesday, September 15, 2009

Le Prince Charmant ne viendra pas... prenez donc un Homme, un VRAI!


(ATTENTION: LA LECTURE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉE AUX PERSONNES AYANT LE SENS DE L'HUMOUR ET UN MINIMUM DE VÉCU, HISTOIRE QU'ON NE M'ACCUSE PAS DE BRISER DES RÊVES DE MIDINETTE... AH! ET LE PÈRE NOËL N'EXISTE PAS, TANT QU'ON Y EST! COMME ÇA LE TON EST DONNÉ!)


OK, coup de gueule! Il paraît que les Hommes... J'en ai marre d'entendre tout et n'importe quoi sur nous, les Hommes. Mesdames se plaignent que nous sommes volages, que nous avons peur de l'engagement, que nous les faisons souffrir, que nous jouons avec leurs sentiments, que nous sommes sans coeur ou des coeurs de pierre. Bref, le discours d'apitoiement "pauvres de nous, victimes innocentes et sans défense de ces mâles prédateurs qui nous font Mal"... ÇA SUFFIT!

Je ne vais pas défendre ce qui n'est point défendable, mais force est de constater que ces rengaines (parfois justifiées) émanent en grande majorité d'une catégorie de femmes bien précise: celles qui ont envie de se caser! C'est d'ailleurs une envie tout ce qu'il y a de plus louable, chacune ayant droit à aspirer au bonheur auprès de son chacun et inversement. Ceci dit, quand le choix de votre "chacun" se porte de toute évidence sur un individu qui ne répond ABSOLUMENT pas à votre niveau d'exigences, et vous perséverez quand même dans l'espoir de le changer un jour, c'est vous qui êtes dans l'erreur, mesdemoiselles!!!

Mais pour qui je me prends pour venir donner des leçons, me demanderez vous, outrées par mes propos... Bah, je me prends pour rien ni personne, et je ne donne pas de leçons, même si ça en prend apparemment le ton assez souvent avec moi (cet article a comme point de départ un certain nombre de discussions avec des amies à moi, ainsi que mes propres observations et analyses de certaines situations); non, je me contente de répondre à des questions qui m'ont été posées par des amies qui voulaient un "point de vue masculin" sur telle ou telle situation. Je ne dis pas que ce sont des réponses universelles, c'est ma façon de voir les choses, et je respecte suffisamment la liberté de pensée pour me dire que plein de gens ont des avis qui divergent du mien.

Ceci étant dit, je ne vais pas y aller par quatre chemins, et exposer certains des no-doers (choses à ne pas faire) avec nous autres, prétendu sexe fort, mais si fragile, après tout:

I- LE CHOIX DE DÉPART

C'est essentiel. Je dirai même que ceci déterminera 80% de la suite. Vous ne devez pas chercher cet enfoiré de Prince Charmant (il nous a fait du tort à tous, celui là), passé 20 ans c'est fini de chercher à tout prix l'idéal, il faut faire avec ce qui existe, à savoir... nous! Ceci dit, il ne faut pas pour autant niveler par le bas! Il faut rester dans une logique asymptotique: TENDRE VERS, tout en sachant qu'on y arrivera jamais. Alors, il faut choisir quelqu'un qui se rapproche le plus de ce que vous recherchez chez un homme...

Mais comment savoir ce que vous recherchez chez un homme? Telle est la question! Les référents mâles dans votre vie ne manquent peut être pas (père, oncle, grand père, beau père, frère, ami...), et ils vous donnent, quand vous êtes jeunes, une idée de ce que vous pouvez avoir et vouloir (ou pas) plus tard. Mais pour le savoir vraiment, bah il faut vous lancer! C'est à ça que ça sert les années d'adolescence, les flirts, les premiers baiser, les premières fois, les premières déceptions,... bref, si vous lisez ceci malgré l'avertissement de départ, c'est que tout ça est loin derrière vous (ou que vous voulez sauter des étapes en lisant ceci, ce qui vous vaudra invariablement des dents cassées, car la théorie ne vaut pas la pratique, surtout pour pareille matière).
Donc vous avez connu votre lot de connards et de gentils garçons, vous avez été déçue et vous avez déçu, vous avez testé votre pouvoir de séduction, vous avez joué, vous êtes passées par tout plein de choses et vous voulez enfin partager quelque chose qui veuille dire quelque chose... La première chose à faire est donc de... ne pas chercher! La vie est pleine de rencontres, et pour peu que vous ayez un semblant de vie sociale (boulot, sport, club d'échecs, des amis qui ont des amis...) vous serez amenées à rencontrer de la façon la plus naturelle possible; pas besoin de meetics, speed datings et autres conneries organisées où vous aurez 90% de chances de tomber sur des "collectionneurs" (j'aime bien les pourcentages à titre indicatif, basés sur absolument aucune statistique digne de ce nom, ça rajoute de la crédibilité à ce que j'écris...) Vivez, sortez de votre carapace, et vous finirez bien par sympathiser avec le voisin, le collègue, l'ami de l'ami...
À partir de là, il suffit de laisser faire le destin et voir où peut vous mener telle ou telle attirance.

Une fois rencontre et attirance établis, il faut, sans paraître complètement calculatrice (juste quelqu'un ayant du bon sens), poser un regard réaliste sur la personne qui vous plaît ET sur vous même, car il s'agit de la compatibilité DES DEUX ENSEMBLE et non pas des qualités intrinsèques d'une seule personne. Par exemple, si c'est un virtuose du violon, et aussi grande que puisse être votre admiration pour les grands compositeurs de ce monde vous êtes incapable de supporter son instrument plus de 2 minutes, vous maquer avec ce mec posera à un moment un petit problème qui paraîtra anodin au début (oui mais on s'aime, on se complète! c'est un tout petit détail...) deviendra un casse tête quand, une fois ensemble, vous le mettrez dans la position de choisir entre lui et sa passion... Et je parle de violon comme je pourrai parler de sa console de jeux, de son amour pour les drogues douces, de sa légitime petite amie... Le maître mot est donc COMPATIBILITÉ (ou non-incompatibilité, ce qui dans certains cas serati déjà pas mal!); en gros, si vous découvrez que le mec joue à World of Warcraft 8h par jour, vous devez vous dire que, si vous sortez avec, une fois passé l'état de grâce, il faudra faire une croix sur des activités à deux pendant votre temps libre; si le mec a une nana et sort avec vous en même temps, c'est beau de se dire que vous êtes irresistible au point de l'avoir bouleversé au point de bouleverser sa vie bien comme il faut, mais le plus probable est qu'il essaye de mener les deux relations en parallèle, et ceci avec la hierarchie que vous savez; si c'est un mec qui vous fait des scènes de jalousie mémorables, aussi flatteur que cela puisse vous sembler au début, il faut vous préparer à justifier le moindre de vos mouvements, gestes, regards et hésitations... Je ne dis pas que les mecs qui présentent ces caractéristiques (et bien d'autres) doivent se retrouver seuls, ni même qu'ils ne puissent réussir à vous charmer par ailleurs. Je dis seulement que si vous les acceptez comme ça au début, ne pariez pas trop d'argent sur votre capacité à les changer. Car quand bien même vous y parviendriez, vous vous retrouveriez avec une toute autre personne que celle dont vous êtes tombée amoureuse entre les mains, et devinez quoi? Il risque de ne pas vous plaire autant que le précédent, celui que vous avez voulu transformer...
TO BE CONTINUED...

(PS: l'image n'a rien à voir avec l'article, c'est juste un petit clin d'oeil à tous ceux qui s'exclament horrifiés en me voyant: mais dis donc, TU AS GROSSI! Oui, c'est ma méthode très personnelle de prévention du terrorisme!)