Thursday, May 20, 2010

J'ai envie de TOI!...





J'ai envie de toi. Sujet, verbe, complément. La phrase la plus simple possible, grammaticalement parlant; au niveau du sens, directe et sans détour. Seul Tarzan arrive à être plus concis en exprimant la même chose ("moi Tarzan, toi Jane. Moi vouloir toi!"); pourtant, chez moi, elle est l'expression de bien plus que du simple désir charnel. Mais soyons clair, le désir charnel est bien compris dedans!

Lorsque je la prononce, c'est bel et bien d'un tout qu'il s'agit, c'est bien à une forme de plénitude que j'aspire. On peut avoir beaucoup de plaisir avec un rapport sexuel, sentiments ou pas. Mais lorsqu'il existe véritablement une connexion, une entente inexplicable entre deux personnes, que celles ci, peu importe que ce soit la 1ère ou la 1000ème fois qu'ils se donnent l'un à l'autre, ressentent toujours le même frisson, la même volonté de devenir un, de prolonger leur communion bien au delà de la dimension physique, alors on a l'impression de toucher à quelque chose de profond... Je n'ai pas une vision naive et candide de l'amour, mais je pense profondément que, plutôt que de se faire des papouilles et des mamours pendant 30 ans,AIMER, c'est maintenir l'envie en vie. Et c'est un combat de chaque instant!

Se lâcher, s'abandonner, livrer ses peurs sans peur, ce n'est pas aisé, ce n'est pas facile... On met du temps, on se protège, on craint d'être jugés, les mots ne sortent pas forcément, ou sortent déformés, tels qu'on les entend dans sa tête, mais sont reçus autrement... Alors il reste le corps, l'enveloppe de l'âme, selon beaucoup de croyances ancestrales; ce corps qui nous porte, qu'on supporte, qui agit là comme un pont vers l'autre... non seulement pour nous en approcher, mais pour nous aider à y rentrer par une porte dont l'existence n'est pas soupçonnée de tous. Dites ce que vous voulez, que c'est un acte banal et banalisé, mais pour moi, et c'est de plus en plus vrai à mesure que j'avance en âge, "niquer , c'est communiquer!" Et de la façon la plus divine qui soit...

Lire dans les yeux de la personne désirée une invitation à pénétrer dans les profondeurs de sa vie, de son âme, c'est pour moi le plus grand des afrodisiacs. Si j'étais aveugle, je perdrais 70% de ma capacité à communiquer telle que je l'ai développée jusqu'à aujourd'hui. Les mots, oui, je les ai, je joue avec, je m'amuse avec, avec facilité et dextérité. Mais les mots sont une carapace que les yeux peuvent percer sans même avoir à poser la moindre question. Les yeux ne mentent pas...

1 comment:

Anonymous said...

JE TROP AIMEE LA FASON QUE TU AS UTILISEE LE MOT "NIQUER"... QUAND ON LIT JUSQUA LA FIN ON PREMPREND VREMENT QUE CE NE PAS QUE JUSTE UNE PENETRATION... OITE LE CONTRAIRE PLUS QUE SA.... "NIQUER" SA NOUS AIDE A NOUS LIBERER QUELQUE PART....