Thursday, October 29, 2009

débat d'idées...

Source: www.youtube.com
Passage du film de Spike Lee la 25ème heure avec Edward Norton. Pour voir mes autres videos(kiko show) Search : vinké
Yesterday at 4:21pm · · · Share

RV
Merci pour la pub mec .... Si tu te souvenais de notre discution tu saurais que j'ai le poster de ce film dans mon salon et que c'est mon film culte ! Par contre, je ne retire pas ce que j'ai dit sur Spike Lee. grand réalisateur, petit être humain. Avec un relent de racisme anti blanc ...
Yesterday at 4:43pm · Delete

RV
La VF est pourrie, Mets la VO...
Yesterday at 4:44pm · Delete

RG
pas trouvée, la VO. mais si je te cite là dessus, c'est justement pour te pousser à une analyse moins manichéenne du personnage, sachant que même moi, noir, ayant fait mes études en Europe et ayant été confronté à des formes de racisme quotidiennes, je ne peux pas dire q je suis à même de juger son parcours en tant qu'être humain. Je trouve que son oeuvre est en soi assez complexe, dans les petites choses, dans les petites scènes culte comme celle ci, qu'il faut comprendre que ce n'est pas la voix d'un raciste, mais d'un point de vue, de plusieurs points de vue auxquels il a été confronté toute sa vie. Spike Lee fait dire à un IRLANDAIS "L'ESCLAVAGE C'ÉTAIT IL Y A 137 ANS, REMETTEZ VOS MONTRES À L'HEURE", tu trouves pas q c'est un peu lui même qui parle aux Noirs américains qui se victimisent un peu trop?
sais tu pourquoi sa société s'appelle 40 acres and a mule?
alors, Spike Lee, complexe? oui. controversé? oui. il fout un coup de pied dans l'hypocrisie EXISTANTE des rapports entre noirs et blancs aux USA, et ce sous les angles les plus divers. Parce q c'est un thème qui le concerne, il a grandi dans ce Brooklyn là, plein de noirs, ritals, porto ricains, juifs et irlandais qui s'affrontaient, qui s'ignoraient, qui s'aimaient et se detestaient... est-ce du racisme de décrire ça? est ce du racisme de parler de malcolm x, qui a eu un parcours plus q polémique, et des positions choquantes sur lesraces ET QUI EN EST REVENU??? à toi de me dire...
Yesterday at 4:53pm · Delete

RV
Il a évolué pendant sa carrière , J'aurais aimé qu'il ait la même maturité toute sa carrière que celle dont il fait preuve dans la 25eme heure. Malheureusement, j'ai trouvé que par moments il en a trop fait dans la défense des noirs aux etats unis. La polémique avec clint eastwood dont je t'avais parlé le montre bien. Il faut absolument qu'il montre des noirs dans ses films tout le temps et le traite de raciste parce que à son avis il n'y en avait pas assez dans le sien ! C'est limite ce genre d'accusation. Pour lui, les blanc sont trop souvent des racistes, c'est ce que je déplore. Il a l'accusation facile !
Après oui cette scène est magnifique et montre exactement ce que je pense des communautés. C'est une superbe lettre d'amour à NY et à son métissage. Et un bel hymne à la difference...
Yesterday at 5:13pm · Delete

RG
Tu sais, il a évolué comme on évolue tous, et heureusement. Ceci dit, je pense qu'il a toujours cherché à dire la même chose, mais il n'en a pas toujours eu les moyens, soit qu'il était pas assez subtil ou assez bon encore, soit parce qu'il n'a pas toujours eu des scénarios de la qualité de celui de Malcolm X ou de la 25ème heure. Cette lettre d'amour à NY et à son métissage, Spike la signe de la plus belle des façons, il se l'approprie, il la revendique. Pour ce qui est d'être accusateur, j'ai toujours dit que les noirs américains avaient une vision trop radicale du problème racial, mai parce q le problème racial là bas a été (et est toujours) complètement différent de partout ailleurs sur la planète, et surtout de l'Europe, et de la France. Je ne justifie pas le duel des mémoires, je l'accepte pas de la part de Dieudonné c'est pas pour l'accepter de la part de Spike Lee. Il y a eu des noirs à Iwo Jima. Clint Eastwood a voulu centrer son film sur les porteurs du drapeau, ceux de la photo. Il n'y avait pas de noirs parmi ceux là. Fin du débat. Tout le reste c'est de la promo, ne sert à rien d'autre que faire vendre du papier et des places de ciné. ceci dit, il n'est pas rare qu'on voie depuis toujours des films qui prennent pas en compte la diversité culturelle et raciale de l'endroit où ils sont, quanq elle existe et mériterait d'être traitée. Là, Eastwood a justifié ses choix, et Spike avait pas à le chercher sur ce terrain là, mais il y en a pour qui ça émane pas d'un choix délibéré, c'est juste qu'ils considèrent qu'un noir ça serait anxiogène sur leur écran (Beverly Hills 90210 devait intégrer un noir parmi le cast originel mais ils ont été trop frileux et ont reculé au dernier moment, décision de la chaîne). Spike Lee parle pour lui même, ce sont les gens qui lui ont donné le rôle de porte parole de la communaté noire américaine... il en profite pour dire des choses vraies, et des conneries, comme tout le monde, parce qu'il est le fruit de son environnement, et même s'il l'a transcendé par le cinéma, il n'en reste pas moins aux yeux de beaucoup un Nègre, aussi humain qu'un cheval peut l'être. Lui, il l'a vécu, et pas qu'une fois, dans un pays qui en même temps lui tend le tapis rouge à NYC et voudrait lui faire la peau LE LYNCHER, pour de vrai) dans le Sud encore très raciste parce qu'il a osé filmer une scène d'amour entre un nègre et une blanche dans Jungle Fever!
Yesterday at 5:46pm · Delete

RV
Il est très subtil dans ses films mais il est vrai qu'il l'est beaucoup moins dans ses interventions publiques ... Après je suis d'accord avec toi , tout le monde évolue et a le droit à l'erreur. Mais lui quand il n'est pas d'accord avec clint, il fait un film de guerre avec seulement des noirs (miracle à st anna), ne me dis pas que c'est exagéré !!! Dans le fond je suis d'accord avec lui; moi quand j'ai vu "Indigenes" et constaté qu'il n'y avait que des arabes et pas un seul pied noir (j'ai des origines pied noir), ca m'a un peu fait gerber vu que 60 70% des indigènes étaient des pieds noir blanc. Après je n'ai pas besoin qu'on fasse un film avec que des blancs pour me "venger" comme il a fait !

Ayant passé un an aux états unis je sais que le racisme est beaucoup plus présent et fort la bas des deux cotés. Après je ne pense pas que c'est avec ce genre d'attitude (toujours tout compter et denoncer un peu comme dieudonné comme tu dis) qu'ils s'en sortiront. C'est plus facile à dire qu'à faire je sais ...
2 hours ago · Delete

RG
je sais pas si le film a été fait UNIQUEMENT pour répondre à celui de Clint Eastwood ou si c'était un film qu'il avait déjà en tête... Je sais que c'est Spike Lee, mais quand même, entre se documenter, rassembler le necessaire en témoignages, scénariser, mettre en place la machine cinématographique que tu connais mieux que moi... ça se fait pas du jour au lendemain! C'est comme les gens qui disent que Disney va sortir un dessin animé avec une princesse noire parce q Obama est président... sans se douter que si le film sort en 2009, c'est que l'idée a dû germer il y a un gros minimum de 5 ans (dessin animé oblige). Bref, je n'ai pas en main les données chronologiques permettant d'affirmer que ce film existe POUR réponde à Eastwood. Il s'en sert dans sa gueguerre, le Spike, c'est évident. Mais Eastwood prépare un film sur l'Afrique du Sud post apartheid, et il faudra pas que les gens se disent que c'est pour répondre aux accusations de racisme de Spike Lee, parce que sinon on a pas fini!

Ceci dit, Spike Lee toujours subtile au cinema, suis pas d'accord. Toujours polémique, oui, mais desfois il rentre dedans avec des gros sabots dégrossis...

C'est clair que dans la vie, il a pas le filtre du scenario et des personnages, des situations maîtrisées pour exposer ses avis, le cinéma est peut être la forme la plus construite dont il soit capable d'exposer ses idées, et vu son niveau, on ne va pas s'en plaindre.
Pour indigène, je t'avouerai que je n'ai pas vu le film, mais si ce que tu dis est vrai c'est tout aussi regrettable que l'injustice que le film dénonce. Peut être que ça aussi était un parti pris du réalisateur qui, pour "réparer" une injustice de l'histoire, perd de sa lucidité dans le traitement d'un sujet qu'il sait pourtant grave. Mais le lui faire remarquer n'est pas un crime de lèse majesté, pas plus que le questionnement de Spike Lee sur l'absence de Noirs a Iwo Jima. Et si on demande au réal de Indigènes, peut être qu'il aura une réponse plausible...
about an hour ago · Delete

RV
Je croi que c'est sur le rugby à la base puis plus generalement sur l'apartheid et nelson mandela son prochain film. Avec Matt Damon et Morgan Freeman.
Peut etre que c'etait un projet mais il s'est clairement lancé dedans après la polémique. Alors au pire, c'est un élement déclencheur. J'espère qu'il se calmera avec le temps et qu'il comprenne que ce n'est pas la meilleure façon de defendre sa paroisse que de dezinguer à tout va tout ceux qui ne pensent pas exactement comme lui ... C'est bien de defendre des causes; peut être qu'un jour il comprendra qu'il peut s'attaquer à des injustices qui ne concernent pas exclusivement le noirs . D'ailleurs le fait qu'il réalise un docu sur kobe m'a déçu. J'espérais qu'il avait autre chose à foutre, d'autres causes à défendre.

Pour indigènes, non, il n'a eu aucune réponse plausible. Juste que pour lui Algerie = Arabe, Pied Noirs = Raciste. Un intellectuel je te dis
about an hour ago · Delete

RG
oui, le rugby et la victoire des springbok en 95 snt le point de depart du film, car c'est la première fois que blancs et noirs ensemble ont fêté un événement NATIONAL... mais le sujet n'est pas le rugby, évidemment.
Spike Lee est impulsif dans ses interventions publiques (regarde le sur le parquet de madison square garden à chaque playoff!), il a le sang chaud, et il défend la cause afro américaine de façon engagée, car il se sent concerné, mais moi le premier, je dis qu'il en comet, des bêtises, il en raconte, des conneries, parfois. mais ça c'est la grande majorité des afro américains, et ce jusqu'aux plus éduqués académiquement, qui ont une vision idéalisée du continent Mère, qui vivent une africanité artificielle plutôt que d'assumer leur identité américaine sans pour autant renier leurs origines... la celebration de Kwanzaa, une fÊte créée dans les années 60, en est le meilleur exemple. ils savent pas à quoi se rattacher, ils n'ont aucune idée de ce que c'est l'afrique, alors ils l'idéalisent, ils en font une espèce de terre promise dans laquelle aucun d'eux ne serait capable de vivre plus de 3 mois! c'est marrant comment les noirs américains sont mal intégrés dans ce pays, alors que ça fait des siècles qu'ils y sont, qu'ils n'ont plus d'attaches culturelles suffisamment fortes avec leurs terres d'origine. Les noirs brésiliens savent que leurs ancêtres viennent en grande majorité d'Angola et de l'Afrique de l'ouest, on retrouve dans la culture brésilienne plein d'éléments de la culture Angolaise, Béninoise et autres... qui ont voyagé et sont restés. Aux US, ils ont tout recréé prenant des bribes de choses, un peu de Swahili par ci, par là. Ceci fait que les mecs se sentent perdus dans ce q un être humain peut avoir de plus profond et essentiel: ses racines, son assise culturelle, l'histoire de son peuple. Tant q ils se comporteront pas comme des américains à part entière, ce conflit verra pas le bout...
(me suis je égaré, à un moment?)
48 minutes ago · Delete

RG
bref, ce q je veux dire c q c un peuple trop tourné vers sa propre souffrance pour se donner les moyens d'en sortir. Mais on retrouve ça en France aussi, avec la circonstance aggravante suivante: Chirac (on dira ce q on veut de lui mais il a ce mérite) a oeuvré pour réhabiliter les anciens peuples colonisés en admetant la part de responsabilité de la France dans leur destinée, ce qui était un pas necessaire pour AVANCER pas pour s'attarder sur l'autoflagellation. MAIS Les uns ont pris la chose "à l'Américaine", demandant réparation(!!!!!!!), d'autres se sont dit que ça suffisait cette messe du repentir, que la France n'avait pas À rougir de son passé! le passé glorieux de la France comporte des pages sombres, reconnaissons le pour pas que ça se reproduise, mais ne nous en servons pas pour prendre le pays en otage! chaque français ayant la nationalité française est égal aux yeux de la loi. et si ça ne se verifie pas dans les faits, comme souvent, il a le droit comme n'importe qui de faire valloir ses droits. Un bon exemple est Indigènes. Le mec a utilisé le cinéma pour se battre pour les droits de ces "oubliés" de la république qui se sont battus comme les autres et ont une pension anecdotique... avec les lacunes qu'il peut avoir et dont je n'étais pas au courant (je l'ai pas vu) c'est le film d'un français qui s'est battu pour les droits de ses ancetres qui ont combattu pour la France. Alors même sans etre intellectuel, je préfère que les mecs suivent son exemple et utilisent des moyens citoyens de se faire entendre plutôt que de caillasser et brûler des voitures!
34 minutes ago · Delete

Wednesday, October 28, 2009

WOLVES ON THE ROAD

Men who are on the road. Businessmen. Big travelers who spend long periods of time away from home. Most of the time, men with some sort of power. Men far away from their homes, away from the "known" public eye. Men are wolves. Men are inebriated with this sense of power and freedom, which they know not how to deal with. Because more than any other species, Humans have a terrible time dealing with loneliness. And male humans are even worse, despite the saying... For them, even if they have wives at home they love and care for, families they would kill for, are trying to provide for, they DO NOT WANT to be alone. They don't even consider it to be cheating. They just need what they need. Sometimes, with no regard for the female they accost. The world is theirs for the taking, so they think they can just go out and take whatever they want from it. Damn human nature... Damn testosterone!

Tuesday, October 20, 2009

How Does it Feel?!



Michael Eugene Archer. Un adolescent gauche, introverti, rondouillard, qui passe son temps libre à jouer à des jeux video ou plongé dans sa musique. Son père est pasteur, la musique de Dieu est omniprésente à la maison. Michael joue du clavier, apprend la musique, a du talent... puis à 20 ans, sa vie bascule. Il écrit une chanson qui sera chantée par toutes les grandes pointures du R&B masculin de l'époque. "You Will Know". Une chanson sur les rêves de gloire, sur la réalité de cette gloire, le retour de bâton, l'importance d'avoir des bases solides. Prophétique...

Après ça, tout s'enchaîne. Un album sous le pseudo D'Angelo, "Brown Sugar". Un succès auprès du public et des critiques. Un son nouveau et vieux à la fois; inspiré de la grande tradition soul et tranchant avec les hits formatés R&B-pop du moment. La nu Soul est née. En un coup de baguette magique, ce wunderkind de la musique, touche à tout, écrit, co-produit et signe un album qui ouvre la voie à toute une génération, d'Erykah Badu à Maxwell, en passant par Jill Scott, Musiq Souchild, et j'en passe... un courant est lancé, un mouvement est en marche, lancé en 1995 par ce gamin de 21 ans. En quelques années, ce son rafraîchissant et nouveau, qui fait la part belle à la musique live, aux intruments, aux thèmes les plus divers abordés avec humour, sensibilité, subtilité, envahit la planète soul. Baduizm; Who Is Jill Scott; Urban Hang Suite... Puis le tant attendu Retour du Roi: VOODOO! Maintes fois repoussé, il voit le jour en 2000. Le deuxième album de Michael, alias D'Angelo, prend le monde de la nu soul à contre pied. Plus mature, plus introspectif, son vécu depuis son premier effort se ressent dans cet album moins léger, aux sonorités plus graves. Le petit Prince de la nu soul es revenu réclamer son trône, et il lui est incontestablement rendu! En se réinventant sans trahir l'essence de ce qui l'a porté aux nues, D'Angelo a placé la barre très haut pour les autres artistes, mais surtout pour lui même. Propulsé en deux albums au statut de sex-symbol/ messie de la black musique en perdition (l'avènement du bling bling semblait capable de rendre certaines valeurs obsolètes pour la jeunesse urbaine américaine), assailli par ses propres démons, D craque, s'enferme sur lui même.

Doute, pression de la maison de disque, dont les délais attendus ne sont en rien compatibles avec son rythme de création et son perfectionnisme (comme ce fut aussi le cas pour Erykah Badu, Lauryn Hill et autres artistes de cette trempe) , des déboires amoureux, décès de proches... C'en est trop pour cet hypersensible, dont la musique est un reflet et un témoignage fidèle de ses divers états... Il se réfugie dans l'alcool, la drogue, l'isolement... D'Angelo, fragilisé, enregistre à un rythme trop irrégulier, sa maison de disques le lâche, il est condamné pour conduite en état d'ivresse en 2005, et son public, qui ne l'a pas revu depuis la promotion et la tournée de Voodoo, le découvre bien différent du bel Adonis qui se met à nu dans le clip "Untitled (How Does It Feel)": il a pris 20 kg, a le visage bouffi par ses excès, la démarche peu assurée en entrant dans la cour de justice... Méconnaissable, incapable de sortir de sa spirale négative, il semble définitivement acquis qu'il est mort pour la musique... Sauf que! Certains de ses proches (le peu qu'il lui reste) assurent que D travaille plus et mieux depuis ces deux dernières années, que la sortie d'un album studio pourrait être pour bientôt...

Oui, mais quand? Cela fait presque 10 ans que son public attend, l'air de rien... Mais comme d'autres, des centaines d'autres, j'attends. Je me refuse à croire qu'un tel génie garde en lui pour toujours tout ce qu'il lui reste de musique, de vibrations, de sensations, d'histoires à raconter... alors j'attends. Que tel le phoenix, D renaisse de ses cendres...

une Ford Explorer verte...


Aujourd'hui j'ai vu une Ford Explorer verte, dans la rue. Ça peut paraître anodin, mais c'était la voiture de mon père quand j'avais une douzaine d'années, celle qu'il avait quand j'ai quitté l'Angola. Je me disais à l'époque que c'était une voiture magnifique, que je voudrais la même quand je serais grand. Aujourd'hui je suis grand, et même si je n'ai (toujours) pas mon permis de conduire, je n'en suis pas moins appréciateur de voitures. Et en voyant ce vieux modèle, cette madeleine de mon enfance, je me suis fait la réflexion que je me suis déjà fait au sujet de plein d'autres objets, éléments ou personnes de mon passé: "en fait, c'est pas si impressionnant que ça!..."

Qu'est ce qui a changé entre temps? Beaucoup de choses! Ford a lancé beaucoup d'autres modèles de 4x4, ainsi que plein d'autres marques de voitures... mais l'essentiel, c'est que moi j'ai grandi. Certains repères qui me paraissaient imposants sur le plan symbolique le sont devenus moins au fur et à mesure que je me suis construit, avec, sans ou contre eux, j'ai relativisé leur importance. Parfois à tort, parfois par défaut, mais le fait est que aujourd'hui, même si je n'ai pas (encore) ma Ford Explorer ni aucune autre voiture, j'ai définitivement cesser de penser à ces repères là pour avancer. Cela fait partie des joies et des peines du processus de passage à l'âge adulte: on réalise certaines choses, on se confronte à nos limites, celles que nos rêves d'enfant et les espoirs placés en nous ne nous ont jamais laissé entrevoir... Et ce n'est que à partir de là, de ce cruel retour à la réalité, de cette sortie de l'Eden qu'est notre enfance, surtout une couvée et (malgré toutes les difficultés) privilégiée comme l'a été la mienne, une fois qu'on se prend des coups et des claques, que l'on peut se remettre sur pied, et commencer frayer notre propre chemin. Ce n'est pas facile, mais tout le monde en passe par là, avec plus ou moins de conscience par rapport à ces changements. Mais au final, c'est salvateur.

To ease the pain
Of changing from Boyz II Men
No one to guide me

I'm all alone
No one to cry on
I need shelter from the rain

To ease the pain
Of changing from Boyz II Men
"Khalil" Boyz II Men

Wednesday, October 07, 2009

L'insoutenable lourdeur de vivre




Les sensations les plus diverses accompagnent notre cheminement dans cette vie. Les hauts et les bas, les difficultés et les moments de bonheur, la douleur, la perte, la joie, la fierté... Tout ceci se succède forcément pour chacun d'entre nous, à des degrés et rythmes complètement différents. L'intensité avec laquelle nous vivons un événement, une situation, voilà ce qui va déterminer sa plus grande ou moindre importance sur le long terme... Parfois, quand ces sensations se succèdent, s'accumulent, il n'est pas rare que nous ressentions une forme de vertige, de détachement par rapport à tout ce qui se passe, comme si nous contemplions nos propres faits de l'extérieur. D'acteurs, nous passons à spectateurs involontaires de notre propre existence. Ce trouble peut arriver aussi bien dans une situation d'euphorie ultime comme de profond désarroi. Il nous atteint de la même façon, nous laissant funambules sur un fil, capables de dévaler l'infini abîme sous nos pieds comme de prendre notre envol vers l'immensité du ciel au dessus de notre tête. Le point commun reste finalement l'instabilité du fil qui nous conduit à ce vertige, et qu'il soit vers le haut ou vers le bas, il provoque de toute façon la même crainte devant l'inconnu, cet éternel ennemi.


Vivre des événements avec une trop grande intensité, qu'ils soient bons ou mauvais, peut amener à une sorte d'aveuglement, de perte de repères qui nous rend absolument pas objectifs, obscurcit notre jugement et peut nous amener aux pensées les plus improbables.... La gloire peut faire perdre le sens des réalités à celui qui y est confronté, altérer son comportement par rapport à tout ce à quoi il a pu croire jusqu'alors; le malheur extrême causé par la perte d'un être cher peut provoquer des réactions tout aussi extrêmes, allant de la léthargie à la rage folle. La force fulgurante du sentiment amoureux peut amener des prises de décision cruciales de façon très rapide, alors qu'elles auraient été dûment pesées dans un tout autre contexte. Le vertige, peut être exaltant ou destructeur, mais dans certains moments de la vie, il permet aussi de nous sentir en vie...

Nous sommes tous soumis à nos instincts, et aussi réfléchis que ous puissions être, au fond, sous la peau il y aura toujours la chair, l'essence de notre être. Quand soumis à la peur, l'homme, en perte de repères, se soumet presque exclusivement à son insinct. Rien ne sert de raisonner au dessus du vide, il faut se concentrer sur son maintien, sa chute ou son ascension. Et des trois, lequel le plus difficile, lequel le plus dangereux...

Tuesday, October 06, 2009

REMEMBER MY NAME...!



Je pense qu'on peut parler d'une série générationnelle. Une des premières. Avant les Beverly Hills, Hartley et autres qui traitaient l'épineux sujet de l'adolescence et le passage à l'âge adulte, Fame est passée par là. Sur fond d'école artistique, où des aspirants chanteurs, danseurs, musiciens, cinéastes et auteurs en herbe viennent parfaire leur art, nous avions l'analyse de la jeunesse des années 80, leurs rêves, les dures réalités auxquelles elles étaient confrontées, les inégalités sociales, raciales, la drogue, la pression parentale, la poursuite d'un rêve...

Aujourd'hui, 30 ans après, une nouvelle génération d'acteurs, musiciens, danseurs et chanteurs prends le relais, dans un film qui surfe beaucoup sur la célébrité de l'original et de la série. Et le nouveau film, la promotion 2009 tient quelques talents indéniables. L'énergie de ces jeunes assoiffés de célébrité, qui vivent leur métier, leur art avec passion, est communicative. Quand ils font le gigantesque boeuf dans la cantine, se mettent à jouer, rapper, chanter, danser, de façon aussi spontanée qu'ils auraient accompli un besoin vital, on se dit qu'on aimerait être à leur place...

Ça faisait longtemps que voir des gens danser ne me donnait pas autant envie d'en faire de même. J'ai eu envie de jouer d'un instrument, de chanter, danser, mais je n'ai pas ce qu'il faut pour le faire. Mon art à moi, que je ne prétends pas maîtriser, tout juste je le pratique maladroitement, c'est l'écriture. J'écris comme un hobby, par besoin de m'exprimer, par amour de la chose écrite, mais je ne saurai jamais ce que ça aurait pu donner si j'en avais fait mon choix de vie...

Alors me voici, en train de pratiquer ce que je sais faire, ce que j'aime faire, ce que je rêverais de faire... Et en train de critiquer l'écriture du film, justement. Si le tempo est assez enlevé, rythmé par les performances de ces wunderkind du monde artistique, il y a trop de personnages et trop peu de temps pour qu'on les connaisse, qu'on s'y attache. On suit l'histoire de la fille dont les parents veulent qu'elle fasse de la musique classique; du garçon qui vient d'une famille monoparentale et a connu les affres du ghetto; du danseur venu du fin fond de l'Iowa pour tenter sa chance dans la Ville de Tous les rêves; de la jeune chanteuse timide, bourreau de travail mais qui a du mal à se lâcher... On suit tout ce beau monde, on commence à peine à entrer dans la trame de leur vie qu'une ellipse nous amène à l'année suivante, avec de nouveaux défis... Des histoires d'amoue se tissent en filigrane, les acteurs, inconns pour la plupart, tiennent très bien la route, mais c'est l'écriture qui a été trop ambitieuse, et du coup a raccourci un peu trop une aventure qu'on aimerait suivre longtemps encore... Pas sûr qu'après ce film on se souvienne de Denise, de Marco ou de Joy comme on se souvient encore aujourd'hui de Coco, Leroy ou mlle Grant, la mythique prof de danse dont le discours apparaît au générique de la série... Ou alors, pour que cela arrive, il faudrait, comme pour le film original, en faire une série... En tout cas, ce serait une série que je regarderais!...

Friday, October 02, 2009

Machine à Remonter le Temps I


J'écris dans mon blog selon mon envie, la disponibilité de mon cerveau, mon temps libre, mon besoin... Je le fais de façon assez spontanée, en comptant sur dame inspiration.
Dans ma soif de comprendre, de décortiquer, d'analyser, et comme je me dis que rien n'arrive par hasard dans cette vie, j'ai décidé de faire des stats, de compter mes périodes creuses et pleines, celles où j'ai été très productif niveau écriture (je ne parle que en termes quantitatifs, pour l'instant) et celles où j'ai été stérile. Ces statistiques n'ont d'intérêt que pour m'aider à répondre à certaines questions par rapport à mon rythme d'écriture: est-ce un processus régulier, y'a-t-il un cycle ou suis je plutôt tributaire de mon état d'esprit du moment?
La prochaine étape est de tracer une courbe chronologique des événements les plus importants de ma vie depuis que j'ai entamé l'écriture de ce blog, le superposer au graphique ci-dessus; ensuite, analyser les sujets traités aux périodes données, et utiliser la technique de la madeleine de Proust pour, à la relecture des textes, me remettre dans l'état d'esprit qu'était le mien lors de leur écriture, et j'aurai obtenu ma première machine à remonter le temps. La seule question que je me pose maintenant c'est de savoir dans quelle mesure toute cette "analyse" de mon activité d'écriture ne va pas en conditionner la suite, puisque une fois que j'aurai appliqué ce procédé "scientifique" à un processus que je veux le plus spontané possible, je ne sais pas dans s'il le restera bien longtemps! Il ne faudrait absolument pas que je me mette à écrire en ayant le graphique en tête, ce serait la meilleure façon de fausser mes propres statistiques... Alors si jamais cela arrive après cet article, je me demande pardon en avance...

such confusion, don't it make you wanna SCREAM?!?!?


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!
(parce que desfois ça fait du bien de crier, même virtuellement!!!)

Tuesday, September 29, 2009

Connue pour ête Connue: les stars qu'on idolâtre...

Nous voici en interview exclusive avec la star planétaire, Miss _________ , venue nous parler de son dernier travail, déjà culte, une référence pour toute la profession, ainsi que de la récente polémique la concernant qui a fait la une de tous les tabloïds cette semaine.

Gossip: Bonjour Miss __.
Miss __: ...............
G: Vous avez fait la une des magazines la semaine dernière pour des événements qui ont fait beaucoup de bruit. On peut revenir dessus quelques instants?
M: Je ne vois pas ce qu'il y aurait à dire là dessus. Vous, les media, vous avez tendance à éxagerer tout et a façonner les faits comme ça vous arrange pour vendre votre papier. Je vais pas rentrer dans votre petit jeu...
G: Mais quand même... vous critiquez notre "petit jeu", mais on ne peut pas dire que vous n'y jouiez pas non plus. Ce qu'on a vu dans les journaux toute la semaine, c'est quand même vous! Et vous saviez que, en tant que célébrité, vous étiez suivie, surtout dans un endroit publique comme ça a été le cas...
M: C'est ça... c'est de ma faute maintenant! Si je n'arrive pas à avoir une minute à moi, si je n'arrive pas à vivre de façon normale, si je n'arrive pas à aller aux toilettes sans que une dizaine d'objectifs soient braqués sur mon cul, ça va être de ma faute! Non mais vous êtes gonflés, bande d'enfoirés! Je viens parler de mon travail et vous me parlez que de "l'affaire"... et vous vous dites journalistes! Vous avez eu votre carte de presse dans un kinder surprise?! Non mais c'est pas vrai! (prend son téléphone, allume une clope et compose un numéro.)
G: Soit... parlons de votre récent travail alors... est-ce votre réalisation la plus aboutie jusqu'à...
M: (au téléphone) Allo?! Oui, salut Larry! ouais je suis à l'Hotel, là... Oui, à Paris, où tu voulais que je sois!? Oui, avec un enfoiré de journaliste qui est plus interessé par ce que je fais de mon cul que par mon travail... oui il est là... mais non, rien à foutre, il a rien à me dire de toute façon... oui, écoute... je t'appelle pour te demander (s'adressant au journaliste:) oui bon bah ça va, je parle à mon agent, c'est important... c'est pas comme si vous aviez mieux à faire de votre journée! Donc je te disais Larry... Tu m'as réservé le Ritz à New York?... Mais j'en ai rien à battre du Waldorf, je veux le Ritz, c'est pas si compliqué!!! Je sais qu'il est très bien, le Waldorf, mais j'adore Battery Park... Bah arrange toi, j'en sais rien comment!... Plus de suites, mais tu en fais libérer, des suites! C'est bien pour ça que je te paye, non? Bref, je veux plus d'excuses je veux des RÉSULTATS! Rappelle moi QUE quand ce sera fait. BATTERY PARK, pas Central Park, hein? Oublie pas... et oublie pas de promener mes chihuahuas! Oui, je t'embrasse, chéri... allez grouille, rappelle moi vite! j'ai le journaleux de mes deux qui m'attend!
G: Donc votre travail...
M: Mais arrêtez de me parler de ça, c'est bon...!Vous imaginez pas la pression que l'on subit dans ce métier, à mon âge qui plus est... cette obsession de la perfection, il faut que je sois le pantin de toute l'industrie qui a décidé de m'assigner un rôle, dont j'ai jamais voulu, d'ailleurs! Alors oui, j'ai dérapé, oui je me suis lâchée une fois, UNE FOIS, c'est humain, c'est normal, vu tout ce que je subis! UNE FOIS! Et vous voulez me crucifier comme si j'étais Marie Madeleine en personne... d'ailleurs je comprends pas comment ils ont pu lui faire ça, ces grecs... une femme... c'étaient vraiment tous des homos, je te jure! (rires)
G:Euh... c'étaient des romains... et Marie Madeleine n'a pas été crucifiée...
M: Mais si, sur le mont Olympe là, à côté de Jésus... il y 'en avait deux autres avec lui, un voleur et Marie Madeleine, la prostituée, non?
G: Non... pas vraiment... en fait...
M: De toute façon j'ai jamais été très forte en histoire, tu sais... J'étais plutôt douée en littérature. D'ailleurs ça se ressent, non? puis j'aimais bien le sport, aussi, j'étais la meilleure! En gymnastique, j'étais intouchable! (Enfin, ça dépend par qui... hahahahahaha!!!)
G: (rire gêné...)
Bref, le fond de la question c'est que parfois il faut laisser les gens vivre leur vie... J'étouffe, avec toute cette pression médiatique. Je suis comme la couche d'ozone en ce moment, un pet de vache de plus et je me désintègre totalement... Vous savez pas ce que c'est... vous rentrez chez vous le soir, retrouvez bobonne et les gosses, leur faites faire leurs devoirs de maths, faites vos mots croisés devant Columbo, un whisky et au lit... Moi j'ai 20 de vos collègues devant ma porte chaque fois que je rentre ou sors, que je fête mon anniversaire ou que je vais à un gala de charité... Alors pour une fois, j'aimerais que vous me posiez des questions sur mon boulot, pas sur tout le reste, c'est ma privacité à moi, tout le reste, z'avez pas à y fourrer votre nez! T'as des gosses, toi?
G: Euh... Oui...
M: et tu aimerais qu'ils soient harcelés comme je le suis par toi et tes potes?
G: Mais enfin, c'est pas le sujet, j'essaye depuis tout à l'heure de parler de votre dernier...
M: Bah oui, mais c'est ça qui compte! La famille, le travail... rentrer chez soi et retrouver un équilibre, de la paix! J'aimerais bien avoir des gosses moi... remarque, j'ai le temps, j'en suis pas encore à devoir adopter des gosses au Malawi pour faire parler de moi... Attention, je l'adoooooooooore, Madonna, hein? Allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit! Je suis en admiration complète pour tout ce qu'elle a fait au long de ses plus de 25 ans de carrière... Putain j'étais pas née qu'elle chantait déjà, cette conne! Faudrait penser à ranger les robes de paillettes, la mémé! allez, au tricot! Hahahahahahahaha!... C'est de l'humour, vous mettez pas ça, hein? Bah attends, si on peut plus rigoler... Puis je te le redis, c'est une idole, source d'inspiration depuis toujours, pour moi... Sa façon de gérer sa vie, de faire face à tout ce bordel... Chapeau! mais on s'égare et on n'a pas beaucoup de temps, j'ai d'autres interviews à donner. Ce serait bien que tu me poses ENFIN une question!
G: D'accord. Donc votre dernier travail a été bien accueilli par le public (surtout le plus jeune) mais la critique n'est pas unanime, loin de là. Est-ce que cela vous touche ou c'est le succès populaire qui importe le plus?
M: Mais qu'est ce que tu racontes? Les critiques ont ADORÉ mon boulot! Larry m'a donné tout un dossier de presse et pas un cassage, une critique négative...
G: Pourtant...
M: Tu sous entends qu'il m'aurait menti, Larry? qu'il aurait filtré les mauvaises critiques? Tu me diras, je ne suis pas si surprise que ça... Ça me semblait bien bizarre de ne pas faire Letterman à New York ni Oprah à Chicago... Il me dit que c'est un problème d'emploi du temps... Mon oeil! AH! L'enfoiré... J'en étais sûre qu'il me cachait des trucs? Mais merde, pourquoi?! C'est quand même bien ce que je fais, non? Vou l'avez trouvé comment, vous...
G: À vrai dire c'est pas mon style de...
M: Ah! Bah voilà, toi aussi tu trouves que c'est de la merde! En gros, si j'avais pas été en une de vos magazines à la con à cause d'un petit coup de moins bien, tu serais même pas là, hein?
G: Mais non, je suis journaliste d'un magazine spécialisé, pas d'un tabloïd... Je suis là pour...
M: Pour te foutre de ma gueule! De toute façon tout le monde se fout de ma gueule! Sois belle et tais toi! Si tu couches pas avec X, Y ou Z on en a rien à faire de toi parce que ton travail c'est de la merde! de toute façon tu as "réussi" parce que tu viens d'une grande famille célèbre et milliardaire, t'es qu'une petite fille à Papa qui fait son caprice, mais en gros, tu n'existes pas par toi même!!!!!!!! (en sanglots)... C'est quand même cruel de venir me voir dans ma chambre d'hôtel pour me dire ça! Je veux juste essayer de faire un truc bien, moi... Un truc que j'aime... Je suis pas la meilleure au monde mais je suis quand même pas si mauvaise, si? Si?

(En pleurs dans les bras du journaliste, on frappe à la porte)

M: OUI???
L'assistente personelle: Mademoiselle, le temps est écoulé... il y a d'autres journalistes qui attendent... puis KraYziE est là avec votre... Citronelle.
M: Ah!!!!!! Ma coc... citronelle! enfin une bonne nouvelle dans cette soirée de merde! fais le rentrer et annule toutes les autres interviews! Je me sens pas bien... (au journaliste) Comme ça tu auras cette interview en exclu, mon chéri. J'espère que tu me feras un bel article... et que tu passeras sur les passages les plus... enfin tu vois, quoi! Allez, merci beaucoup et à la semaine prochaine pour la parution! Et si tu racontes des conneries je te colle un procès au cul et tes gosses ils vont pointer à la soupe populaire! À la prochaine, chéri! MOUAH!
KraYziE: HEY! comment va la plus belle de toutes!?! T'as l'air fatiguée, dis donc... allez, j'ai ici de quoi te remonter, ma cocotte... Viens voir un peu, c'est de la bombe!
M:KraYziE!!!!!!!!!! Tu m'as manqué grave, espèce de racaille!... Qu'est ce que t'as pour moi?
(le journaliste sors de la suite, l'air dépité...)

Tuesday, September 15, 2009

Le Prince Charmant ne viendra pas... prenez donc un Homme, un VRAI!


(ATTENTION: LA LECTURE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉE AUX PERSONNES AYANT LE SENS DE L'HUMOUR ET UN MINIMUM DE VÉCU, HISTOIRE QU'ON NE M'ACCUSE PAS DE BRISER DES RÊVES DE MIDINETTE... AH! ET LE PÈRE NOËL N'EXISTE PAS, TANT QU'ON Y EST! COMME ÇA LE TON EST DONNÉ!)


OK, coup de gueule! Il paraît que les Hommes... J'en ai marre d'entendre tout et n'importe quoi sur nous, les Hommes. Mesdames se plaignent que nous sommes volages, que nous avons peur de l'engagement, que nous les faisons souffrir, que nous jouons avec leurs sentiments, que nous sommes sans coeur ou des coeurs de pierre. Bref, le discours d'apitoiement "pauvres de nous, victimes innocentes et sans défense de ces mâles prédateurs qui nous font Mal"... ÇA SUFFIT!

Je ne vais pas défendre ce qui n'est point défendable, mais force est de constater que ces rengaines (parfois justifiées) émanent en grande majorité d'une catégorie de femmes bien précise: celles qui ont envie de se caser! C'est d'ailleurs une envie tout ce qu'il y a de plus louable, chacune ayant droit à aspirer au bonheur auprès de son chacun et inversement. Ceci dit, quand le choix de votre "chacun" se porte de toute évidence sur un individu qui ne répond ABSOLUMENT pas à votre niveau d'exigences, et vous perséverez quand même dans l'espoir de le changer un jour, c'est vous qui êtes dans l'erreur, mesdemoiselles!!!

Mais pour qui je me prends pour venir donner des leçons, me demanderez vous, outrées par mes propos... Bah, je me prends pour rien ni personne, et je ne donne pas de leçons, même si ça en prend apparemment le ton assez souvent avec moi (cet article a comme point de départ un certain nombre de discussions avec des amies à moi, ainsi que mes propres observations et analyses de certaines situations); non, je me contente de répondre à des questions qui m'ont été posées par des amies qui voulaient un "point de vue masculin" sur telle ou telle situation. Je ne dis pas que ce sont des réponses universelles, c'est ma façon de voir les choses, et je respecte suffisamment la liberté de pensée pour me dire que plein de gens ont des avis qui divergent du mien.

Ceci étant dit, je ne vais pas y aller par quatre chemins, et exposer certains des no-doers (choses à ne pas faire) avec nous autres, prétendu sexe fort, mais si fragile, après tout:

I- LE CHOIX DE DÉPART

C'est essentiel. Je dirai même que ceci déterminera 80% de la suite. Vous ne devez pas chercher cet enfoiré de Prince Charmant (il nous a fait du tort à tous, celui là), passé 20 ans c'est fini de chercher à tout prix l'idéal, il faut faire avec ce qui existe, à savoir... nous! Ceci dit, il ne faut pas pour autant niveler par le bas! Il faut rester dans une logique asymptotique: TENDRE VERS, tout en sachant qu'on y arrivera jamais. Alors, il faut choisir quelqu'un qui se rapproche le plus de ce que vous recherchez chez un homme...

Mais comment savoir ce que vous recherchez chez un homme? Telle est la question! Les référents mâles dans votre vie ne manquent peut être pas (père, oncle, grand père, beau père, frère, ami...), et ils vous donnent, quand vous êtes jeunes, une idée de ce que vous pouvez avoir et vouloir (ou pas) plus tard. Mais pour le savoir vraiment, bah il faut vous lancer! C'est à ça que ça sert les années d'adolescence, les flirts, les premiers baiser, les premières fois, les premières déceptions,... bref, si vous lisez ceci malgré l'avertissement de départ, c'est que tout ça est loin derrière vous (ou que vous voulez sauter des étapes en lisant ceci, ce qui vous vaudra invariablement des dents cassées, car la théorie ne vaut pas la pratique, surtout pour pareille matière).
Donc vous avez connu votre lot de connards et de gentils garçons, vous avez été déçue et vous avez déçu, vous avez testé votre pouvoir de séduction, vous avez joué, vous êtes passées par tout plein de choses et vous voulez enfin partager quelque chose qui veuille dire quelque chose... La première chose à faire est donc de... ne pas chercher! La vie est pleine de rencontres, et pour peu que vous ayez un semblant de vie sociale (boulot, sport, club d'échecs, des amis qui ont des amis...) vous serez amenées à rencontrer de la façon la plus naturelle possible; pas besoin de meetics, speed datings et autres conneries organisées où vous aurez 90% de chances de tomber sur des "collectionneurs" (j'aime bien les pourcentages à titre indicatif, basés sur absolument aucune statistique digne de ce nom, ça rajoute de la crédibilité à ce que j'écris...) Vivez, sortez de votre carapace, et vous finirez bien par sympathiser avec le voisin, le collègue, l'ami de l'ami...
À partir de là, il suffit de laisser faire le destin et voir où peut vous mener telle ou telle attirance.

Une fois rencontre et attirance établis, il faut, sans paraître complètement calculatrice (juste quelqu'un ayant du bon sens), poser un regard réaliste sur la personne qui vous plaît ET sur vous même, car il s'agit de la compatibilité DES DEUX ENSEMBLE et non pas des qualités intrinsèques d'une seule personne. Par exemple, si c'est un virtuose du violon, et aussi grande que puisse être votre admiration pour les grands compositeurs de ce monde vous êtes incapable de supporter son instrument plus de 2 minutes, vous maquer avec ce mec posera à un moment un petit problème qui paraîtra anodin au début (oui mais on s'aime, on se complète! c'est un tout petit détail...) deviendra un casse tête quand, une fois ensemble, vous le mettrez dans la position de choisir entre lui et sa passion... Et je parle de violon comme je pourrai parler de sa console de jeux, de son amour pour les drogues douces, de sa légitime petite amie... Le maître mot est donc COMPATIBILITÉ (ou non-incompatibilité, ce qui dans certains cas serati déjà pas mal!); en gros, si vous découvrez que le mec joue à World of Warcraft 8h par jour, vous devez vous dire que, si vous sortez avec, une fois passé l'état de grâce, il faudra faire une croix sur des activités à deux pendant votre temps libre; si le mec a une nana et sort avec vous en même temps, c'est beau de se dire que vous êtes irresistible au point de l'avoir bouleversé au point de bouleverser sa vie bien comme il faut, mais le plus probable est qu'il essaye de mener les deux relations en parallèle, et ceci avec la hierarchie que vous savez; si c'est un mec qui vous fait des scènes de jalousie mémorables, aussi flatteur que cela puisse vous sembler au début, il faut vous préparer à justifier le moindre de vos mouvements, gestes, regards et hésitations... Je ne dis pas que les mecs qui présentent ces caractéristiques (et bien d'autres) doivent se retrouver seuls, ni même qu'ils ne puissent réussir à vous charmer par ailleurs. Je dis seulement que si vous les acceptez comme ça au début, ne pariez pas trop d'argent sur votre capacité à les changer. Car quand bien même vous y parviendriez, vous vous retrouveriez avec une toute autre personne que celle dont vous êtes tombée amoureuse entre les mains, et devinez quoi? Il risque de ne pas vous plaire autant que le précédent, celui que vous avez voulu transformer...
TO BE CONTINUED...

(PS: l'image n'a rien à voir avec l'article, c'est juste un petit clin d'oeil à tous ceux qui s'exclament horrifiés en me voyant: mais dis donc, TU AS GROSSI! Oui, c'est ma méthode très personnelle de prévention du terrorisme!)


Friday, July 31, 2009

GIRLS,GIRLS, GIRLS!!!


"I love girls, girls, girls, girls
Girls, I do adore
Yo put your number on this paper cause I would love to date ya
Holla at ya when I come off tour, yeah"

Jay Z l'a chanté, et je fais miennes ses paroles: J'AIME LES FEMMES! Je les aime dans leur diversité, dans leur complexité, dans leur totalité. Je suis en général curieux du genre humain, mais j'avoue que les femmes, le sexe opposé, hormis l'attirance toute naturelle que j'éprouve envers elles, me fascinent. Je pourrai essayer de trouver des explications en évoquant l'omniprésence de figures féminines dans ma vie, l'absence criante de figure masculine de référence, l'importance du rôle de la mère dans ma culture, etc, etc.
Mais je n'en ai pas envie. j'ai plutôt envie de célébrer la femme, non pas le 8 mars ou le jour de la fête des mères ou à la saint valentin... La femme, matrice, nourricière, première maîtresse; la femme, épine dorsale de la famille, soutient de l'homme; la femme séductrice, fragile, ambigüe... la femme, sûre de soi, provocatrice, timide, réservée; la femme guerrière, louve protectrice de son foyer... la femme, qui ne sera jamais "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend"..., la Femme, cette Reine, héroïne anonyme du quotidien, qui mérite un hommage permanent... la femme, belle ou moins belle, jeune ou moins jeune, forte ou moins forte, courageuse et lâche, victime et bourreau, meilleure ennemie dont l'Homme puisse rêver... puits de contradictions, entre coeur et raison, pas si différentes de nous au fond, et tellement, en même temps... Des femmes ordinaires, des femmes de tous les jours, des femmes des villes, des femmes des champs, des femmes du bled, mais toutes savantes... des femmes complexes, complexées ou complexantes, des femmes qu'on veut, qu'on ne veut plus, qui nous veulent, qui veulent être aimées... des femmes qu'on aime, qu'on hait, à qui on en veut ou qui nous en veulent... des femmes trompées, trompeuses, trompantes... des femmes sincères, vipères, surnoises, naïves... des femmes comme des fruits, de toutes les couleurs, formes et saveurs, des femmes qu'on ne peut s'empêcher de chercher à comprendre...

Friday, June 26, 2009

Man on the moon...


Michael Joseph Jackson. 50 ans. 40 ans de carrière musicale. Des chansons qui ont connu un succès planétaire comme aucun autre artiste auparavant. Le plus gros vendeur de disques de tous les temps. Des tournées mondiales dans les plus grandes arènes au monde, des concerts joués à guichets fermés. Un sens du spectacle et de la mise en scène visionnaires, qui ont emmené l'entertainment sur une toute nouvelle planète. Les plus grandes manifestations d'hystérie dont l'Humanité ait souvenir depuis JC (Jesus Christ, bien entendu...). Un repértoire de chansons inoubliables, intemporelles. Une démesure colossale, à la hauteur du personnage qu'il s'est créé. Une vie privée espionnée, décortiquée, paparazzée depuis ses 5 ans. Une vie passée devant les caméras de télévision, les appareils photos, les micros. Une famille pas facile, un père tyrannique et abusif, une enfance inexistante, passée à travailler à des cadences infernales. Une sensibilité extrême palpable dans ses textes, dans ses interprétations, dans ses yeux. Des complexes et des moyens pour essayer de les vaincre peu communs, à sa démesure. Un monde parallèle créé pour échapper à une réalité dans laquelle il ne s'est jamais reconnu. Une transformation de sa peau, de son visage de son apparence comme pour fuir quelque chose qui lui déplaisait lorsqu'il était devant le miroir. Des dérives, des suspicions, des manipulations de son image, des accusations, des procès pour pédophilie. Des coups de pub, des mariages douteux, des enfants, tout pour donner une impression de "normalité" à une vie qui ne l'était pas. Des scandales, un refus de grandir, une obsession pour Peter Pan et pour l'enfance qui ont fini de parachever sa chute et son lynchage médiatique. Des tentatives de retour, dont une ultime qui devait avoir lieu dans quelques mois, à Londres, une renaissance après tant d'épreuves. Un dernier adieu à son public qui n'aura pas lieu, emporté par le coeur, ce baromètre impitoyable de la vie, qui l'a lâché après tant d'excès. De la gloire à la déchéance, du haut de la colline aux confins des êgouts dans lequel on a traîné son nom, sa personne, sa réputation. Voilà ce qui me vient en tête, en vrac, aujourd'hui, lorsque je pense à Michael Jackson, quelques heures après sa mort.

On peut dire tout et son contraire sur un homme, à plus forte raison lorsqu'il est mort. Diabolisation ou sanctification, aucune des deux dérives ne m'intérese, et ne devrait avoir cours maintenant qu'il n'est plus. Saurons nous un jour la vérité sur les accusations de pédophilie, sur le secret entourant ses transformations physiques, la vérité sur ses enfants...? Personnellement, même si je partage dans une certaine mesure cette curiosité parfois malsaine sur ces détails intimes de la vie du personnage le plus médiatique du XXème siècle, je sais en mon for intérieur que ça ne compte pas vraiment. Pas pour moi, simple fan de la musique, de l'Artiste. Au final c'est ce qui restera de Michael dans 50 ans. L'image de lui que je retiens? Pas celle de l'idole de plusieurs générations; pas celle du showman incomparable; pas celle du philantrope qui a tant fait pour les moins fortunés que lui, leur consacrant du temps de l'argent et de l'énergie pour défendre leur cause; pas celle du musicien, compositeur, interprète au talent immense; pas celle du caméléon aux mille visages et aux métamorphoses multiples; pas celle de l'accusé en procès pour pédophilie, ni du père de famille bizarre et enfermé lui même dans le complexe de Peter Pan. L'image que je garde de MJ est celle du 25ème anniversaire de la Motown: sur scène, il met le feu au public, il danse, chante et enchante, mais surtout, il prend plaisir. Ça se voit qu'à un moment donné, il est seul dans la pièce, il danse parce qu'il AIME ça, il vit à travers son art, car c'est un Artiste au sens complet du terme, comme il y en a eu peu avant et comme il y en aura peu après... quand il était dans son élément, sans besoin d'être celui qu'on attendait de lui, quand il était plongé dans ce qu'il faisait de mieux, Michael Jackson irradiait telle l'étoile qu'il était. Lui seul, bien mieux qu'Armstrong ou Aldrin, a marché sur la lune...

Thursday, June 18, 2009

Obama kills a fly...

OK, PEOPLE! let's wake up for a minute... Barack Hussein Obama, already a legend in America's history for being the first "black" man in the Oval Office. A great symbol for America and for the world, after 8 yers of scary "Bushism". He defeated Hillary Clinton inside the democrat Party, he won the run for the White House, and he is trying to lead his country into some real change. He is very much media friendly, he is handsome, articulate, charming, a great public speaker, and he has started to show the world he meant serious business. He is full of good intentions (sometimes failing to provide actual measures to make them come alive). He generated a public frenzy only Kennedy has generated in his time: OBAMANIA! Horray, he is the best President EVER (how hard can that be when you sit in the Office right after George W.Bush?), he is the best thing that happened in America since peanut butter (they seem to go nuts over peanut butter down there, go figure...)

Don't get me wrong, I am as far from an Obama hater as one can be. I became interested in him even before he presented himself, I followed this election like no other ever before, and the sign of change made me a believer that it could ACTUALLY come, like Sam Cooke once sang. But come on, people... COME ON! Obama kills a fly and it makes the NEWS!!??? The President of the United States of America kills a fly while being interviewed and suddenly THAT becomes more important than what he was saying? In these times of almighty media shaping the opinion of our sheep-filled planet, am I the only one thinking that DISTRACTION FROM SERIOUS MATTERS SHOULD HAVE ITS LIMITS???

A few hours of mouth to ear and thousands of youtube clicks later, all we know about his interview, the only words that everyone remember are:"i killed the sucker!" The anecdote itself is pretty irrelevant, it would have made me smile (as it did), but when I gave it a thought, I said to myself: "maaaan, this world is in serious trouble..." I wonder, like The Pixies did in their time, "WHERE IS MY MIND"? and most importantly, who is controlling it? I realize that a whole generation is growing up in this fast paced world and have known none other, like I luckily did. They don't read, they barely go to libraries to make research for their papers, they "google it" and "wikipedia it"; they don't watch the news, they watch youtube, or podcasts; they don't buy albums, they download shreds of it on iTunes; they don't seem to know how to get along without facebook, mySpace and twitter; cell phones have become an extension of their hands. This is life as we know it in the early XXIst century. And I should stop saying "they", because even though I had the chance to know something different, I am acting EXACTLY this way on a daily basis. And it freaking scares the shit out of me!
But hey, forget about it, did you check the video of Obama killing that fly? Awesome, man, great reflexes!
(these are now the ways of the world...)