Friday, June 26, 2009

Man on the moon...


Michael Joseph Jackson. 50 ans. 40 ans de carrière musicale. Des chansons qui ont connu un succès planétaire comme aucun autre artiste auparavant. Le plus gros vendeur de disques de tous les temps. Des tournées mondiales dans les plus grandes arènes au monde, des concerts joués à guichets fermés. Un sens du spectacle et de la mise en scène visionnaires, qui ont emmené l'entertainment sur une toute nouvelle planète. Les plus grandes manifestations d'hystérie dont l'Humanité ait souvenir depuis JC (Jesus Christ, bien entendu...). Un repértoire de chansons inoubliables, intemporelles. Une démesure colossale, à la hauteur du personnage qu'il s'est créé. Une vie privée espionnée, décortiquée, paparazzée depuis ses 5 ans. Une vie passée devant les caméras de télévision, les appareils photos, les micros. Une famille pas facile, un père tyrannique et abusif, une enfance inexistante, passée à travailler à des cadences infernales. Une sensibilité extrême palpable dans ses textes, dans ses interprétations, dans ses yeux. Des complexes et des moyens pour essayer de les vaincre peu communs, à sa démesure. Un monde parallèle créé pour échapper à une réalité dans laquelle il ne s'est jamais reconnu. Une transformation de sa peau, de son visage de son apparence comme pour fuir quelque chose qui lui déplaisait lorsqu'il était devant le miroir. Des dérives, des suspicions, des manipulations de son image, des accusations, des procès pour pédophilie. Des coups de pub, des mariages douteux, des enfants, tout pour donner une impression de "normalité" à une vie qui ne l'était pas. Des scandales, un refus de grandir, une obsession pour Peter Pan et pour l'enfance qui ont fini de parachever sa chute et son lynchage médiatique. Des tentatives de retour, dont une ultime qui devait avoir lieu dans quelques mois, à Londres, une renaissance après tant d'épreuves. Un dernier adieu à son public qui n'aura pas lieu, emporté par le coeur, ce baromètre impitoyable de la vie, qui l'a lâché après tant d'excès. De la gloire à la déchéance, du haut de la colline aux confins des êgouts dans lequel on a traîné son nom, sa personne, sa réputation. Voilà ce qui me vient en tête, en vrac, aujourd'hui, lorsque je pense à Michael Jackson, quelques heures après sa mort.

On peut dire tout et son contraire sur un homme, à plus forte raison lorsqu'il est mort. Diabolisation ou sanctification, aucune des deux dérives ne m'intérese, et ne devrait avoir cours maintenant qu'il n'est plus. Saurons nous un jour la vérité sur les accusations de pédophilie, sur le secret entourant ses transformations physiques, la vérité sur ses enfants...? Personnellement, même si je partage dans une certaine mesure cette curiosité parfois malsaine sur ces détails intimes de la vie du personnage le plus médiatique du XXème siècle, je sais en mon for intérieur que ça ne compte pas vraiment. Pas pour moi, simple fan de la musique, de l'Artiste. Au final c'est ce qui restera de Michael dans 50 ans. L'image de lui que je retiens? Pas celle de l'idole de plusieurs générations; pas celle du showman incomparable; pas celle du philantrope qui a tant fait pour les moins fortunés que lui, leur consacrant du temps de l'argent et de l'énergie pour défendre leur cause; pas celle du musicien, compositeur, interprète au talent immense; pas celle du caméléon aux mille visages et aux métamorphoses multiples; pas celle de l'accusé en procès pour pédophilie, ni du père de famille bizarre et enfermé lui même dans le complexe de Peter Pan. L'image que je garde de MJ est celle du 25ème anniversaire de la Motown: sur scène, il met le feu au public, il danse, chante et enchante, mais surtout, il prend plaisir. Ça se voit qu'à un moment donné, il est seul dans la pièce, il danse parce qu'il AIME ça, il vit à travers son art, car c'est un Artiste au sens complet du terme, comme il y en a eu peu avant et comme il y en aura peu après... quand il était dans son élément, sans besoin d'être celui qu'on attendait de lui, quand il était plongé dans ce qu'il faisait de mieux, Michael Jackson irradiait telle l'étoile qu'il était. Lui seul, bien mieux qu'Armstrong ou Aldrin, a marché sur la lune...

Thursday, June 18, 2009

Obama kills a fly...

OK, PEOPLE! let's wake up for a minute... Barack Hussein Obama, already a legend in America's history for being the first "black" man in the Oval Office. A great symbol for America and for the world, after 8 yers of scary "Bushism". He defeated Hillary Clinton inside the democrat Party, he won the run for the White House, and he is trying to lead his country into some real change. He is very much media friendly, he is handsome, articulate, charming, a great public speaker, and he has started to show the world he meant serious business. He is full of good intentions (sometimes failing to provide actual measures to make them come alive). He generated a public frenzy only Kennedy has generated in his time: OBAMANIA! Horray, he is the best President EVER (how hard can that be when you sit in the Office right after George W.Bush?), he is the best thing that happened in America since peanut butter (they seem to go nuts over peanut butter down there, go figure...)

Don't get me wrong, I am as far from an Obama hater as one can be. I became interested in him even before he presented himself, I followed this election like no other ever before, and the sign of change made me a believer that it could ACTUALLY come, like Sam Cooke once sang. But come on, people... COME ON! Obama kills a fly and it makes the NEWS!!??? The President of the United States of America kills a fly while being interviewed and suddenly THAT becomes more important than what he was saying? In these times of almighty media shaping the opinion of our sheep-filled planet, am I the only one thinking that DISTRACTION FROM SERIOUS MATTERS SHOULD HAVE ITS LIMITS???

A few hours of mouth to ear and thousands of youtube clicks later, all we know about his interview, the only words that everyone remember are:"i killed the sucker!" The anecdote itself is pretty irrelevant, it would have made me smile (as it did), but when I gave it a thought, I said to myself: "maaaan, this world is in serious trouble..." I wonder, like The Pixies did in their time, "WHERE IS MY MIND"? and most importantly, who is controlling it? I realize that a whole generation is growing up in this fast paced world and have known none other, like I luckily did. They don't read, they barely go to libraries to make research for their papers, they "google it" and "wikipedia it"; they don't watch the news, they watch youtube, or podcasts; they don't buy albums, they download shreds of it on iTunes; they don't seem to know how to get along without facebook, mySpace and twitter; cell phones have become an extension of their hands. This is life as we know it in the early XXIst century. And I should stop saying "they", because even though I had the chance to know something different, I am acting EXACTLY this way on a daily basis. And it freaking scares the shit out of me!
But hey, forget about it, did you check the video of Obama killing that fly? Awesome, man, great reflexes!
(these are now the ways of the world...)

pourquoi on trompe?



"Pourquoi on trompe, à ton avis?"
Quelle question! Il n'y a pas une raison, chacun et chacune à ses propres, personnelles et uniques, je crois. Ceci dit, une chose est vraie: quoi qu'on dise, c'est toujours symptomatique d'un malaise dans la relation. Et le plus navrant, c'est que, en se parlant et en communicant sans peurs et suffisamment tôt, c'est un malaise qui peut être résolu le plus souvent, sans passer forcément par tant de souffrance. Car oui, tromper, prendre la décision de tromper son amoreux lorsqu'on est dans une vraie relation, c'est très douloureux pour celui qui le fait aussi, s'il tient ou a tenu un tant soi peu à l'autre. C'est un aveu d'échec, de faillite. Ça veut tout simplement dire qu'on est pas à la hauteur de ce qu'on avait idéalisé comme relation. La réplique "ça arrive à tout le monde, mais pas à nous" n'est plus possible. Tromper, plus qu'être trompé (quand on trompe on agit, quand on est trompé on subit, du moins en ce qui concerne directement l'infidélité, sans tenir compte des raisons profondes), est une façon de sortir définitivement du monde des contes de fées, et de se regarder comme on est: capable du meilleur comme du pire. On réalise qu'on n'est pas parfaits, qu'on ne correspond pas à l'idéal qu'on se faisait de nous mêmes...

Résumer l'affaire à "les mecs sont des bites sur pattes" ou "toutes des salopes sauf Maman" empêche de regarder de plus près les VRAIES raisons qui amènent quelqu'un qui est engagé à mettre un "coup de canif dans le contrat". C'est souvent un malaise pas ou mal exprimé, ou alors pas compris par l'autre, la peur, le manque d'assurance, la perte du désir, le besoin de se rassurer... l'éventail de raisons internes au couple est large et divers, on ne peut décemment penser à toutes les énumérer sans en oublier... Puis il y a aussi les raisons extérieures qui interviennent: l'envie de tromper l'ennui d'une vie trop "comme il faut", l'opportunité pas forcément préméditée (mais jamais une surprise totale non plus...), l'oreille attentive qui apparaît à un moment de crise conjugale,le jeu de séduction innocent qui dérape, la soirée arrosée qui tourne à l'orgie, l'entraînement par les potes...

Ce serait prétentieux de se croire capable de décrypter toute la complexité qui intervient dans une situation pareille, car on gère énormément de choses à la fois, l'excitation (oui, il y a queqlue chose d'excitant à faire volontairement quelque chose d'aussi unanimement réprouvé par la société, c'est une transgression comme une autre dans le processus d'affirmation de soi), la culpabilité, le besoin de fuir sa vie, la lâcheté, la rage envers soi même et/ou l'autre (on le fait souvent pour "faire payer" quelque chose, inconsciemment, car on croit toujours qu'on ne sera pas pris); j'ai connu quelques fois les deux revers de cette médaille, "victime" ou "bourreau", le plus souvent un peu des deux à la fois... Je peux parler de mon observation, de mon expérience, de mon analyse. Je peux tirer des conclusions en ce qui concerne mes propres histoires, en tirer des leçons, apprendre et avancer dans la conaissance de moi même dans le rapport à l'autre. La communication inexistante ou brisée à un instant quelconque, le ressentiment, la vengeance ou le désespoir de ne pas voir d'issue à une situation devenue impossible, ce sont des situations que j'ai vécues. Je ne connais pas l'avenir, mais je pense me connaître un peu. Au fur et à mesure que l'on mûrit, que l'on vit, on devient moins "victimes" des mouvements impulsifs que l'on regrette par la suite. Si demain je trompais quelqu'un, ce serait, j'en suis convaincu, parce que je le voudrais, non pas parce que j'aurai été dépassé par une quelconque situation.

C'est facile de parler, certes, mais c'est la vérité. Or il se trouve que je ne suis pas fan de la souffrance d'avoir été trompé, mais encore moins de la culpabilité d'avoir trompé. Donc j'ai décidé en mon fort intérieur d'avoir le courage d'être honnête. Si je crois en ma relation, je ferai tout pour la préserver. Les tentations sont présentes tous les jours, partout, et je ne suis pas plus insensible qu'un autre. Mais je suis conscient de ce que ça représente de PERDRE. Et je ne me vois pas dans une relation sérieuse avec quelqu'un qu'il ne me serait pas difficile de perdre. À partir du moment où je ne craindrais plus de la perdre, c'est que ce serait fini, et à ce moment là, nul besoin de faire semblant, autant y mettre fin. C'est quand même mieux de faire souffrir tout en permettant à l'autre de garder sa dignité, au lieu d'humilier quelqu'un que l'on dit avoir aimé à un moment...

"Le pire danger qu'il y a à tromper autrui, c'est qu'on finit toujours par se tromper soi-même."
Éleonora Duse

Wednesday, June 10, 2009

De la Longévité en Amour...


On chante toujours les mêmes phases de l'amour. Chanteurs, bardes, troubadours, poètes, tous ceux qui ont sublimé dans leurs textes et chansons le plus beau des sentiments, qui nous transporte dans les élans les plus romanesques, l'ont fait en prenant invariablement les mêmes moments:
-celui de la découverte, de l'ivresse initiale de la passion, du transport amoureux dans toute sa vigueur, l'éclosion inéxorable de ce qui semble une évidence tant cela va de soi;
-celui de la perte, de la souffrance indescriptible dans laquelle nous plonge le départ, la trahison, la fuite, le décès de l'objet de notre attention, de notre affection... La fin du monde, en somme;
-enfin, celui de la nostalgie contemplative, où l'on regarde en arrière, où l'on songe aux beaux moments vécus, aux circonstances qui ont amené à la fin de ce beau rêve, un mélange d'amertume et de tendresse, un passé revu avec le recul nécessaire pour en apprécier la mémoire.

Il manque donc la plupart du temps, à mon humble avis, le moment sinon le plus important du moins le plus long lorsqu'on a la chance de vivre un amour de longue durée: l'entre deux. On se lance dans une relation en esperant qu'elle durera 30, 40, 50 ans, une vie, en somme. Certains en oublient que, cette vie, il faut la vivre; ce qui veut dire qu'en dehors de la passion indispensable (?), il faut aussi compter avec celui qui est considéré par les éternels romantiques comme le plus grand ennemi du couple: LE QUOTIDIEN!

Entre le moment où elle commence et celui où elle s'achève, il y a cette période plus ou moins longue selon les cas où on se connaît vraiment bien, où on e sent dans cette espèce de "comfort zone", mais où forcément, il y a moins de surprise. Puis, la vie suivant son cours, on vit ensemble, on dort et se réveille ensemble, on se lave ensemble, on déjeune ensemble, on part travailler ensemble, on rentre, on dîne ensemble, on prépare le lendemain de travail ensemble, on re dort ensemble, on se re-réveille ensemble...
Les phéromones jouant un rôle essentiel dans l'attraction sexuelle entre deux mammifères, le fait de baigner en permanence dans une maison remplie de celles de notre chère moitié est le meilleur moyen de s'y habituer, et ce faisant, de réduire considérablement le désir physique. C'est chimique, c'est scientifique, et Beigbeder a très bien résumé l'affaire en un aphorisme: "on ne peut désirer ce qu'on a, c'est contre Nature!"

Sur quoi baser alors ce dit rapport que l'on souhaite éternel, quand la flamme, sans s'éteindre complètement, n'est plus cet incendie sauvage et incontrôlable du début, où le moindre effleurement déclenchait un torrent de passion et une simple moue de la personne aimée nous procurait des frissons de la tête aux pieds? C'est bien beau de succomber à la passion, mais il ne faut pas négliger ce qui devrait être un des socles de la relation à deux, la capacité à communiquer, à partager des goûts et intérêts communs, à découvrir et faire découvrir de nouveaux horizons à l'autre, avec l'autre... Je pense que ce qui contribue à rendre le quotidien, les factures, les crédits pour la maison, la voiture, les études des enfants, les beaux parents, le stress du boulot, l'indisponibilité pour sa famille, les périodes de doute, les crises de la quarantaine, les insécurités dues aux cheveux blancs, au petit bide et aux poignées d'amour, bref, LA VIE DE TOUS LES JOURS à deux/ en famille, c'est le fait d'avoir une vision commune de ce que l'on souhaite accomplir ENSEMBLE. Ça, plus de la patience, de l'ouverture, de l'échange, de la complicité, de l'espace (!), ce sont des ingrédients nécessaires pour faire en sorte que le "lived happily ever after" ne soit pas une vaste blague... Mais il ne faut pas oublier la folie, la surprise, l'imprévisibilité, cette envie renouvelée de plaire à l'autre par mille moyens, de lui faire savoir en permanence qu'il occupe nos pensées, notre coeur. Voilà, à mon sens, la partition la plus difficile à réussir, le dosage le plus improbable à trouver, l'inconnue qui fait que... Parce que avec tous les arguments logiques avancés plus haut, comme dans une thèse, on pourrrait croire qu'il suffit de suivre la recette pour que tout un chacun vive un bonheur durable et sans faille avec sa chère moitié. Mais le facteur aléatoire, HUMAIN, est ce qui fait la beauté de nos rapports, ce qui fait qu'on peut réussir quelque chose qui a tout pour ne pas réussir et inversement. C'est tant qu'on garde en soi cette volonté inexplicable et inexpliquée d'avancer, de devenir meilleur, de rendre l'autre heureux, sans que ça semble un effort, et qu'on est capable de la renouveler lorsque la vie et la réalité reprennent leurs droits, qu'on peut se dire qu'on est amoureux. C'est tant qu'on accomplit sans effort ce qui peut sembler en être un que la survie de la relation est assurée, pour peu qu'on arrive à se faire comprendre et à le faire comprendre à l'autre moitié du couple...

Tout dans la vie est sujet à changement. Le bon choix pour aujourd'hui peut s'avérer un mauvais choix pour demain, alors il faut que nous vivions avec cela en tête; les sentiments d'aujourd'hui ne sont sûrement pas ceux de demain, la vie elle même peut se charger de séparer des gens qui se croient faits l'un pour l'autre. Rien n'est jamais acquis pour toujours. Mais il est possible de préserver, de garder, de chérir ce à quoi on tient le plus, et avec de la volonté de part et d'autre, un peu de recul pour analyser les situations de tension (moi le premier je sais que ce n'est pas toujours facile!), beaucoup d'écoute, de compréhension et surtout d'empathie, cette capacité de se mettre à la place de l'autre... En somme, pour moi, Aimer, c'est contredire AU QUOTIDIEN l'aphorisme de Beigbeder!

Nous sommes tous imparfaits, des êtres faillibles. Quand on décide de se mettre ensemble, on aditionne les imperfections, différentes selon les personnes, parfois incompatibles, souvent gérables avec de l'intelligence, de l'instinct, et de l'amour. Reste à définir ce que chacun d'entre nous appelle de l'Amour...

Tuesday, June 02, 2009

21 MORE Questions...


21- Quelqu'un a des news de Bernard Madoff?
20- General Motors dépose le bilan; un géant de l'automobile mondial, fleuron de l'industrie et de l'économie américaine met les deux genoux à terre et va être repris à 60% par le gouvernement... Le capitalisme est il VRAIMENT mort?
19- Un vol d'Air France perdu dans l'atlantique entre Rio et Paris, un pilote experimenté (11000 heures de vol sur l'A330), un appareil en parfait état (contrôlé en avril 2009); 228 personnes disparues, pas un début d'explication à peu près compréhensible... est-ce que le ciel est toujours le plus bel endroit de la terre?
18- La grippe porcine (après la vache folle, la grippe du poulet, et j'en passe...), une énième menace de pandémie et la planète se met à acheter du tamiflu par tonnes... Mais combien de personnes sont VRAIMENT mortes de cette maladie? Par contre, la malaria, le SIDA, ça ne touche plus personne, apparement...
17- Est-ce que le fait que la patente du Tamiflu soit propriété de la GILEAD SCIENCES INC, entreprise dont Donald Rumsfeld est un des principaux actionnaires, a un rapport avec le cirque fait autour de cette prétendue menace à l'échelle globale, qui a fait vendre ce maudit médicament comme des petits pains? (sachant qu'il est inefficace contre une grippe toute simple...)
16- Pour parler de sujets plus légers, Bordeaux Champion de L1, c'est pas rafraichissant, après 7 ans de règne sans partage de l'OL?
15- Mais Paris 6ème, même si c'est un meilleur résultat par rapport aux saisons passées, n'est ce pas un petit peu dommage? On est passés si près de la qualif pour la champion's league que c'en est rageant!!!!!!!
14- Le Barça réussit le triplé historique Championnat, Coupe et C1... A-t-on vu un meilleur football cette saison? (NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!)
13- LeBron James, MVP de la saison régulière, qui passe si près de la finale NBA mais n'y arrive pas, malgré une moyenne de 40 points en finale de conférence... n'est il pas temps que King James se prenne un dauphin pour le soulager et construire ENFIN une équipe pour aller au bout?

12- Comment peut on manger chez McDo quand on a la possibilité de manger chez Burger King?
11- Pourquoi on n'a toujours pas de nouvelles de Ben Laden?
10- Raymond Domenech, il y'en a encore pour croire qu'il peut mener la France à la prochaine coupe du monde?
9- Omar Bongo est mort dimanche soir, selon les media français... puis, lundi matin, il était vivant. Ensuite, il est finalement décédé le même jour à 14h30. Est-ce que cette anticipation française correspondait à un souhait profond et à peine voilé?
8- 41 ans au pouvoir. Quelle transition, quelle suite pour l'après Bongo?
7- Avez vous l'impression que la Françafrique est près de prendre fin? (pas moi...)
6- Guiné Bissau: coup d'État en mars, candidats à la présidentielle assassinés en juin, processus électoral clairement en panne, pays à la dérive, une fois de plus... Que t'arrive-t-il, Afrique? Quand te lèveras tu de ton profond sommeil?
5- IS THIS KOBE'S YEAR?
4- iPhone 3G S: ça a l'air du même, mais il est bien meilleur que le 3G. Combien de temps vais-je résister?
3- Parlant de smartphones: le Palm Pre, presque unaniment surnommé par la presse spécialisée comme le iPhone Killer, a du mal à trouver son public, et malgré des performances dites meilleures, est loin de rencontrer le succès du bijou d'Apple Inc. Est-ce le marketing qui fait le produit?
2- IS LOVE OVERRATED?
1- Je sais pas pour vous mais, est-ce que le signe qu'on doit quitter facebook est qu'on commence à ne pas connaître le tiers de nos contacts (et on cherche à éviter en permanence le 2ème tiers)?

Saturday, May 09, 2009

158...


158 mots seraient insuffisants... 158 mille fois j'ai ressassé dans ma tête ce que tout ça veut dire, pour arriver à la conclusion que ce n'est pas là que je trouverai une réponse qui me convienne; y'en a-t-il une seulement? pour expliquer ce battement de coeur à 158 pulsations/minute, cette montée d'adrénaline, ce rush qui m'aveugle, qui précède l'arrivée de ce phénomène qui se vérifie à chaque fois, toujours le même, toujours surprenant...

Digne des plus grands films de Hitchcock, lesquels, même vus et revus 158 fois, gardent toujours la même capacité de nous tenir en haleine, tel est, malgré la répétition, l'effet produit sur moi; je ne saurais dire où et quand cela commence, ni à quel moment c'est fini, parce que ça ne l'est jamais vraiment... C'est un doux recommencement perpétuel, la plus douce des tortures, le vertige le plus absolu que de reprendre encore et encore et encore le chemin me conduisant à ce Saint des Saints, à ce monument érigé à la Perfection idéale. Ici et là on trouve des failles, des défauts, mais c'est ce qui participe aussi de son enchantement, qui me le rend accessible, ce frisson, car seul le souffle de vie et l'inéluctable dernier soupir sont capables et coupables de revêtir un caractère absolu... Malgré cela, on s'en rapproche, sinon dans la réalité, du moins dans la proximité de l'état dans lequel on entre... C'est une petite mort, c'est une source de vie, c'est on ne peut plus libérateur et on a vite fait d'y être accroché... Pour cela, il me suffit de franchir ces 158 petites marches, de les franchir une à une, sans me presser... car ce que je retrouve tout là haut, c'est un avant goût de Paradis...

Friday, May 01, 2009

PURE JUMP SHOT: perfection according to Ray Allen


4:43 a.m. Boston vs Chicago. Game 6. 3rd overtime. Chicago kinda deserves to win and give us a game 7 as exciting and as tight as the rest of the games in this series. But I have to admit one thing about Ray Allen: DAMN, HE HAS A PERFECT JUMP SHOT! He just performed one in front of Joakim Noah. A 3 point shot. Perfect. like there was no one defending in front of him. Perfect jump. Perfect shot. This man is a basketball fundamentals school all by himself. I LOVE THIS GAME!

Tuesday, April 28, 2009

geeking ain't easy but somebody got to do it...


Mark Zuckerberg. Let's face it, this guy is nothing more nothing less than the richest drug dealer on earth. His trick? to sell a LEGAL DRUG that has got everyone hooked up!

Mark Zuckerberg is the creator of Facebook. Now you see my point. He is what we can commonly call a nerd, a geek, a social misfit. A guy who created the most used social network in the world to date, and he did it from his Harvard dorm room, in 2004. He then developed it to become the billion dollar business it is today; in 2008, he was the youngest person to enter the club of self made BILLIONAIRES in the USA; Viacom, Yahoo, Microsoft have tried to buy his Midas-like enterprise, but he didn't sell it.

Mark is living the revenge of a geek, being the cool guy behind the coolest tool internet had to offer since iRC chat (do you even remember that?); he is young, talented and rich to an extent most of us would never dream to be at age 24. He made loneliness profitable, he helped millions to create the illusion they had thousands of friends, he helped match people with equal centers of interest, who would probably never have the opportunity or the guts to meet in real life...

But there is still something disturbing about that: despite being the hot guy of the moment, the center of attention, he rented an entire club to throw a gigantic party, spent 100 grand to satisfy people who went there to kiss his ass, and still, he was nowhere to be seen, playing wallflower at his own party! The man who gets the planet together, who creates millions of connexions a day, who allowed people to meet and get to know each other in a whole new and different manner seems to still have trouble mingling with the crowd. Like he created facebook for himself, to get "out there" because he couldn't do it in person. Seems like he still can't.
Once a geek, always a geek...

Sunday, April 26, 2009

Questionnaire de Marcel Proust

Le principal trait de mon caractère: contradictoire
La qualité que je préfère chez un homme: sa capacité à faire preuve de sensibilité
La qualité que je préfère chez une femme: la fidélité
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis: leur disponibilité en cas de coup dur
Mon principal défaut: impulsif
Mon occupation préférée: rêver
Mon rêve de bonheur: vivre en harmonie entouré de ceux que j'aime en bonne santé
Quel serait mon plus grand malheur: je n'ose pas l'exprimer, cela me dévasterait trop
Ce que je voudrais être: quelqu'un de meilleur. On n'est jamais assez bien
Le pays où je désirerais vivre: un mélange d'Italie pour l'architecture, de France pour l'Art de vivre, d'Angola pour l'état d'esprit joyeux, d'île tropicale pour le climat...
La couleur que je préfère: cela dépend pourquoi
La fleur que j'aime: l'orchidée phalaenopsis
L'oiseau que je préfère: je ne suis pas un fan d'oiseaux (merci Hitchcock!) mais à choisir, le colibri
Mes auteurs préférés en prose: Oscar Wilde
Mes poètes préférés: Maya Angelou, Rimbaud
Mes héros dans la fiction: Ulysses
Mes héroïnes préférées dans la fiction: Pénélope
Mes compositeurs préférés: trop de musique et d'inculture pour en choisir un... Mais j'ai un attachement spécial pour la "Lettre à Élise" de Beethoven
Mes peintres favoris: Leonardo da Vinci
Mes héros dans la vie réelle: ma Mère
Mes héroïnes dans l'Histoire: Nzinga Mbandi
Mes noms préférés: Thaïs, Thaïs et Thaïs
Ce que je déteste par dessus tout: avoir des choses à détester et ne pas pouvoir m'en empêcher...
Personnages historiques que je méprise le plus: préfère les comprendre que les mépriser
Le fait militaire que j'admire le plus: je n'ai pas une grande admiration pour la guerre, même si je reconnais qu'elle peut être necessaire. Mais paradoxalement, je dirais la campagne asiatique d'Alexandre le Grand
La réforme que j'estime le plus: --------------------------
Le don de la nature que j'aimerais avoir: la capacité de voler, cela confère aux oiseaux une liberté que je leur envie
Comment j'aimerais mourir: il n'y à pas de "bonne" façon de mourir, mais à choisir, en paix
Etat présent de mon esprit: affuté, il est 6h18 et je n'ai pas dormi encore!
Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence: ceux motivés par la passion.
Ma devise: res, non verba. C'est aussi ma malediction, car je suis très bon avec les mots, et moins bon avec les faits...

Blue Moon...


Blue moon. A rare phenomenon, which became an expression to describe something rare. "Once in a blue moon", something that almost never happens. But again, if it "almost" never happens, it means that sometimes it does. And when it does, what a delight that is! I would never be able to talk about it as well as Richard Rodgers and Lorenz Hart did, back in 1934, when they wrote this beautiful song... Which became an anthem to me ever since I heard Billie Holiday's cover, the most famous to date, the most beautiful to date... I have lived quite a few rare moments in my life. Some of them are really precious to me. Really unforgettable. The last one is still taking my breath away. I wish everyone in this world could live at least one "Blue Moon" moment in their lives. It's just the kind of thing that makes life worth living. Those are moments worth dying for. Blue Moon...


You saw me standing alone
Without a dream in my heart
Without a love of my own
Blue moon
You know just what I was there for
You heard me saying a prayer for
Someone I really could care for

And then there suddenly appeared before me
The only one my arms will hold
I heard somebody whisper please adore me
And when I looked to the moon it turned to gold

Blue moon
Now Im no longer alone
Without a dream in my heart
Without a love of my own

TOP 10 of sexy love making songs


10- Now That We're Done, by 112
09- Bump n' Grind, by R. Kelly
08- That's The Way Love Goes, by Janet Jackson
07- Red Light Special, by TLC
06- Freak Me, by Silk
05- Till' The Cops Come Knocking, by Maxwell
04- Freek'n You, by Jodeci
03- By Your Side, by Sade
02- How Does It Feel, by D'Angelo
01- Let's Get It On, By Marvin Gaye

Friday, April 24, 2009

Daddy Issues


A lot of us have daddy issues. Seems like our generation is, more than any other before, filled with absent (alive) dads, single mothers or blended families...
The place of the male figure in a child life is at least as important as the female's one, and is not to be taken lightly, for both boys and girls, in equal importance but different manners. Growing up "looking for a Dad", knowing all along that he is alive and somewhere, near or far, may be a disturbing experience. It may help some to build their lives in a more solid manner, so that they won't repeat the pattern; but it cetainly creates a void and unbalances in a very strong way the life of the abandoned child.

So what is it that made so many fathers "quit their jobs" as parents? Despite being divorced or separated from the mother of their children, they should never forget that the little ones need them, as flawed as they may be, as imperfect as they may be. They have to realize that, it comes a time in a child's life, no matter how good a parent they may be, they will always seem imperfect to their kids. And they are right, because we are not perfect, we all commit many mistakes. But we have to learn from them...

With your children, you do your best and try to work with what you are given... but you DO IT... It's better to be wrong about something you did thinking it was the best for your children than not to do anything at all... Because when they grow up to become parents in their own right, they understand the sacrifices, the struggle, the difficulty that it is to be a parent and raise a child in this crazy world that gets crazier by the minute. And they will be thankful. But in order for you to have it, you have to do something, to provide love and care and protection and warmth and your best shot to make them happy... Before it's too late... Before it's too late...

Wednesday, April 01, 2009

PREMIER AVRIL: MATCH DES BLEUS (direct commenté, à ma sauce)

Ricardo Glenn Baptista la meilleure blague de 1er avril: faire croire à la France entière qu'elle avait une équipe de foot! and the winner is... RAYMOOOOOOOOOOOOOOOND!!!!!!!!!!!!

Ricardo Glenn Baptista at 9:15pm April 1
commentaire en direct: 13min20- et si les bleus arrêtaient de reculer???
Ricardo Glenn Baptista at 9:17pm April 1
14min40: coup de chaud, sans conséquences... ouf!
Ricardo Glenn Baptista at 9:21pm April 1
19min00: Ribéry veut marquer de 30m... c pas tous les jours Noel, Francky!
Ricardo Glenn Baptista at 9:39pm April 1
36min00: je m'ennuie...
Francis Tognisso at 10:00pm April 1
ZAP
Ricardo Glenn Baptista at 10:11pm April 1
50min00: un lituanien fait un retourné acrobatique à 30m du but. RAS...
Ricardo Glenn Baptista at 10:13pm April 1
52min17: Benzemoule s'échauffe...
Ricardo Glenn Baptista at 10:18pm April 1
56min21 benzemoule à la place de gourcuff... ya quoi sur les autres chaînes?
Ricardo Glenn Baptista at 10:19pm April 1
"les Bleus, premiers pas dans la police" sur M6... des bleus qui n'y connaissent rien au boulot, ya déjà ça sur TF1!
Ricardo Glenn Baptista at 10:21pm April 1
59min27: Sagna perce, Benzema rate!
Ricardo Glenn Baptista at 10:21pm April 1
60min15: Riton vendange une tête...
Ricardo Glenn Baptista at 10:22pm April 1
60min50: Ribéry se prend un coude droit dans la gueule!
Ricardo Glenn Baptista at 10:23pm April 1
62min17: but? non, mais on se réveille doucement...
Ricardo Glenn Baptista at 10:26pm April 1
63min45: Lassana Diarra a failli marquer... il y a un peu de jeu depui quellques minutes.
Ricardo Glenn Baptista at 10:28pm April 1
67min00: 2 têtes bleues ds le vide, le ballon passe...
Ricardo Glenn Baptista at 10:31pm April 1
68min50: Ribéry se fait encore casser. trop technique, il agace les lituaniens!
Ricardo Glenn Baptista at 10:35pm April 1
73min26: on y croit mais c'est à côté, Gignac tape le petit filet extérieur...
Ricardo Glenn Baptista at 10:36pm April 1
75min00:BUT DE FRANCK RIBERY!!!!!!!!!!!!! (on se doutait que ça devait venir de lui...)
Ricardo Glenn Baptista at 10:39pm April 1
77min40: Rbéry se fait hacher les jambes... encore...
Myriam Kamel at 10:42pm April 1
81min00 : Et Michalak, il rentre quand ?:-)
Ricardo Glenn Baptista at 10:45pm April 1
83min40: Henry s'amuse, mais ça ne donne rien...
Ricardo Glenn Baptista at 10:48pm April 1
85min33: Benzema, frappe puissante, mais au dessus!
Ricardo Glenn Baptista at 10:51pm April 1
90min00: +3min
Ricardo Glenn Baptista at 10:54pm April 1
92min38: dernier sprint de Ribéry, encore gâché par Henry
Ricardo Glenn Baptista at 10:55pm April 1
93min00: fini. bonne nuit!

Sunday, March 29, 2009

Once upon a time, not long ago...


Jodeci, Dru Hill, Blackstreet, Keith Sweat, Johnny Gill, Bobby Brown, Boyz II Men, Next, H Town, Silk, Jagged Edge, Shai... If you don't know half the names on this list (and it could go on and on and on...), this means you're too young; it means you are unable to understand why I have such a hard time listening to R&B today. Any of these guys/ groups had exactly what nowadays bands lack: charisma, attitude, writing skills, incredible voices, in one word, TALENT!

Apart from some rare exceptions, today's R&B is filled with fake ass wannabe posers with not so bad voices but no feeling whatsoever! What contemporary urban singer would have the balls and the talent to sing a classic such as "If You Think You're Lonely Now" (Bobby Womack) and still make you shiver, just like K Ci Hailey did? What new generation cat can still write a hot song without the words "shine", "swagger", "bling" or "bitch"? I mean, these guys, despite their sudden disappearence from the music business, made a lasting impression on many generations, just like Marvin Gaye or Donnie Hathaway before them. Who do you think will remenber about Omarion, Chris Brown and other dollar earning 20 years old one hit wonders 10 years from now? Even one hit wonders back in the day had real HITS! And don't even get me started on Hip Hop! A Tribe Called Quest, De La Soul, Pete Rock, The Pharcyde, Lords Of The Underground, Naughty By Nature... Real beats, rhymes from the heart, crazy and witty wordplay you'd like to find in some of nowadays artists... FUCK IT, MAN, I REALLY MISS THE 90's!!!

http://www.youtube.com/watch?v=ZBgn8iFaOAM&feature=related

Ma2MOI+ELLE


Mademoiselle, seras tu MA demoiselle?
paraît qu' j'suis mad, moi, d'elle!
toujours la même ritournelle...

Pas le temps de voir venir et j'suis sous le charme de la belle,
oubliés tous les soucis je n'ai plus d'yeux que pour celle
qui fait chavirer mon coeur et m'obscurcit la cervelle
Son parfum vaut bien tous ceux de la maison de Chanel,
Mélange de mer, de coco, saupoudré d'un peu d'canelle.
Son sourire est une vision, ses yeux éclairent mon ciel;
le seul son de sa voix me fait faire des trucs démentiels!
Pour elle j'irais à pied de Paris à la Moselle...

Je ne suis pas de ceux qui croient aux sentiments éternels
et l'usure du temps détruit même les histoires les plus belle
mais tant qu'le feu sera là, j'serais loyal et fidèle
on aura de beaux enfants, au moins une bonne ribambelle
j'leur enseignerais le ballon, t'enseigneras la marelle
je ne suis pas de ceux qui croient aux vœux dits dans une chapelle
pour te prouver mon amour j'ai beaucoup mieux que l'autel
un tourbillon de bonheur, de temps en temps une querelle
malgré tout, une certitude, pas de vie à deux sans elle!

Mademoiselle, seras tu MA demoiselle?
paraît qu' j'suis mad, moi, d'elle!
toujours la même ritournelle...

L'enfant seul

by Oxmo Puccino

T'es comme une bougie
Qu'on a oublié d'éteindre dans une chambre vide,
Tu brilles entouré de gens sombres voulant te souffler
Celui qui a le moins de jouets
Le moins de chouchous
Celui qu'on fait chier
Le cœur meurtri et meurtrière est ta jalousie;
L'enfant seul se méfie de tout le monde, pas par
choix, mais dépit, pense qu'en guise d'amie
Son ombre suffit
Une solitude qui te suit jusque dans le sexe
Mon texte coupe l'enfant seul en deux espèces :
Ceux qui baisent à l'excès mais souhaiteraient se
Fixer à une femme plutôt qu'à mille fesses
Quand l'autre sorte écoute souvent la même
Chanson dans le poste, et porte le deuil d'une
Relation morte et reste l'œil humide.
La tête baissée laisse le cœur sur l'estomac,
L'estomac sur les genoux, ma tristesse n'a d'égale
Que le coup de gueule muet de l'enfant seul
Que nul ne calcule

{Refrain:}
T'es l'enfant seul
Je sais que c'est toi
Viens-tu des bas-fonds
Ou des quartiers neufs ?
Bref, au fond tous la même souffrance

Mes mots s'emboîtent les gens s'y voient comme
Dans une flaque d'eau, ça leur renvoie un triste reflet
Mais est-ce ma faute ?
T'es l'enfant seul c'est pas facile, on se comprend
Peu l' savent
Que je le sache ça te surprend.
Il mate par la vitre la solitude qui le mine
Fait passer la quinine pour un sucre
Faut être lucide, il faut qu'on se libère, disent-ils
Ils n'en discutent pas, confondent la rime et l'acte
La fuite et le suicide, un pact', une promo sans tract
Pas trop de mots nobody n'a capté le sale souhait
L'envie de se laisser par le cou pendu,
Pour punir les parents qui, pour aimer l'enfant,
Ont trop attendu, car si l'amour est une course
L'enfant naît c'est le départ en tête, l'embêtement
En passe-temps en fait des parents bêtes !
Maîtrise lancinante, sentiments en ciment sinon
Dans six ans on me retrouve ciseaux dans le crâne
Dans le sang gisant

{au Refrain}

L'enfant seul c'est l'inconnu muet du fond de classe
Celui de qui l'on se moque, rond comme
Coluche, ou le boss dans le hall, au groupe
Massif l'os dans le steak haché plantant
Chaque postulant à un poste,
Vu que les conneries de gosse des rues couvrent
Souvent un jeune qui souffre d'un gros gouffre affectif
Grandir sans père c'est dur
Même si la mère persévère
Ça sert mais pas à trouver ses repères c'est sûr !
Perdre sa mère c'est pire ! Demande à Pit j't'assure
T'as pas saisi enlève la mer de la Côte D'Azur
Quand ces gosses poussent leur souffrance aussi
Nous savons tous que personne ne guérit de son enfance
Même un torse poilu ne peut oublier sa vie de
Gosse du divorce rossé par son beau-père.
L'enfant seul c'est toi, eux, lui, elle
Oxmo Puccino voix de miel

Friday, March 27, 2009

Blog big up!


J'ai pas l'habitude de me promener dans les blogs de gens que je ne connais pas. Je l'ai fait au début de mon aventure bloguistique, histoire de voir ce que pouvaient bien dire les gens sur leur espace de liberté. J'ai vite été calmé, et me suis dit qu'il valait mieux m'en abstenir, pour préserver mon intégrité créatrice (on va dire ça...). C'est qu'on trouve vraiment de tout dans la blogosphère, et pas que du très bon...

Heureusement, il n'y a pas que du mauvais non plus. Au hasard de mes lectures récréatives, je suis tombé sur l'adresse du blog d'une jeune femme d'aujourd'hui, qui parle de sa vie et donne son avis avec un certain panache. Je m'y suis rendu, piqué par la curiosité qui me caractérise, et je n'ai pas été déçu.

Un blog très personnel, dans lequel il est question de ses expériences dans plusieurs domaines (amour, sexe, shopping... c'est une fille, quoi!), plein d'humour, une plume vraiment aiguisée, un esprit vif et pétillant... bref, je vous le conseille fortement, si vous êtes adepte de second degré, d'anticonformisme et de choses bien écrites qui font travailler les cellules grises en même temps que les zigomatiques!

http://www.navie.fr/

Pourquoi j'écris?


C'est une excellente question. Bien évidemment, JE me l'étais déjà posée, mais ON ne me l'avait jamais posée. Bon, tenir un blog pendant deux ans et demi avec des grosses périodes creuses, ce n'est pas exactement être Balzac. Ni Oscar Wilde. Ni Brett Easton Ellis. Ni Beigbeder (quoique...). mais le fait est que, oui, j'écris. Comme des millions de personnes qui créent leurs blogs pour parler de leur vie, de leur avis sur la crise au Moyen Orient, de leur obsession pour les papillons sauvages de Birmanie (paraît que ça n'existe plus. La Birmanie, pas les papillons sauvages. maintenant c'est le Myanmar. Pour ce qui est des papillons, ceux de Birmanie, je ne suis pas sûr qu'ils aient existé un jour, c'était juste comme ça, pour faire de l'humour...)

Tous les jours, des anonymes mettent en ligne leurs mots, les uns après les autres, et les donnent à lire à leurs proches, à leurs ennemis, à des inconnus. Tous ont l'impression de faire quelque chose de suffisamment important (du moins pour eux) pour le tenir sur la durée, l'enrichir avec le maximum de contenu possible. C'est l'équivalent d'un journal intime d'adolescente, en quelque sorte.

Seulement voilà, je suis un homme de 29 ans, pas une adolescente décrivant ses premiers émois avec Kevin sur les bancs du lycée. J'ai presque 30 ans et deux amours: mon enfant et les mots. Bien que je me sois considérablement calmé dans ma boulimie littéraire, j'ai englouti des dizaines de livres par an presque depuis que je sais lire. Tom Sawyer a dû être le premier livre sans images que j'ai lu en entier. Puis je suis passé aux Agatha Christie. Puis au Parrain de Mario Puzzo. Puis à tout ce qui me tombait sous la main. En Angola, fin des années 80 début 90, les librairies ne couraient pas les rues. C'est peut être une des raisons qui m'a toujors fait envisager les livres comme une richesse incommensurable. Pas de Gibert Jeune, pas de livres de poche à 5 euros. Un nouveau livre, pas encore lu (car j'ai été contraint par necessité parfois de relire certains livres, tellement je n'avais rien à me mettre sous la dent), c'était une semaine supplémentaire de voyage dans le temps et l'espace, d'évasion, d'imagination bouillonante... Dans une enfance où j'ai découvert, comme tous les enfants, que je n'étais pas le centre du monde, et qu'il y avait des problèmes autrement plus graves que les miens (des guerres, des centrales nucléaires qui explosent, des pays où on vit sans eau courante ou électricité, des parents qui divorcent... merde, suis revenu à mes problèmes! On ne se refait pas...) j'ai cherché en permanence des mondes où, le temps de parcourir quelques dizaines ou centaines de pages, je me mettais à la place des personnages et j'en étais à nouveau le centre...

C'est ainsi que je suis arrivé en France, en 1994, à l'aube de mon 14ème anniversaire, pour trouver des garçons et filles de mon âge qui lisaient très peu, voire pas du tout! Comment ça? Ils ont des rayonnages pleins à craquer de livres, autant d'invitations au voyage, comme des billets d'avion pour toutes les destinations possibles, et ILS NE LISENT PAS? Drôle de comportement... Au lycée, j'ai découvert des gens pour qui lire était une souffrance, et pendant qu'ils houspettaient contre les digressions de Balzac dans Le Père Goriot, "trop descriptif", "trop chiant", je me promenais en calèche dans le Paris du XIXème siècle, je côtoyais les dames aux parures élégantes et les dandys à chapeau haut de forme que Balzac emmenait à l'Opéra, je logeais dans une chambre d'étudiant misérable avec Rastignac, ses rêves de grandeur étaient les miens, son apprentissage "du monde" était le mien... Et j'ai tant aimé ce voyage que j'ai rempilé avec deux autres oeuvres du maître, pas obligatoires, juste pour le plaisir...
La même chose s'est produite quand Jules Vernes m'a plongée en sous marin ou envoyé sur la lune, quand Chrétien de Troyes m'a emmené dans le chevaleresque du Moyen Âge, ou quand Alexandre Dumas m'a présenté le gascon le plus téméraire ayant jamais existé. Et je ne parle là que de classiques de la littérature Française, en soi assez riche pour tenir hors de ce monde pendant toute une vie n'importe quel rêveur tel que moi! Mais que dire de Pepetela, qui m'a raconté l'histoire d'Angola en utilisant "notre langue", de Manuel Rui qui a adopté un cochon dans les rues de Luanda, de Pessoa qui m'a présenté ses hétéronymes, de Camões qui m'a fait naviguer dans les rêves de gloire de sa Nation, qui pour se réaliser a annexé la mienne (entre autres...); et Shakespeare, qui marie un Maure avec une Vénitienne, Mark Twain qui m'a fait me perdre avec Becky dans la grotte de Joe l'Indien, Stevenson qui m'a fait chercher des trésors en compagnie de pirates, Conan Doyle qui m'a fait jouer à des cluedos autrement plus sophistiqués que ceux que peut contenir la boîte de jeux, Garcia Marquez qui m'a tendu un traquenard dont j'ignorais tout... Bref, j'ai resisté avec Aragon, suis devenu fou avec Beckett, j'ai combattu à Troie grâce à Homère, visité l'Enfer avec Dante; puis j'ai aimé... un nombre incalculable de femmes! J'ai kidnappé Hélène, pleuré la Bonacieux, chanté sous la fenêtre de Juliette, rendu folle d'amour Yseut, Pénélope a tissé pour m'attendre...

Tous ces voyages, autant d'opportunités de découvrir le monde tel que l'ont vu ou rêvé de grands (et moins grands) esprits, m'ont fasciné... Et ce d'autant plus que chacun se faisait dans une langue, un style, une forme différente. Cette puissance que contiennent les mots, cette capacité à transporter sans faire bouger d'un centimètre, cette façon unique d'émouvoir, d'effrayer, de tenir en haleine... Le seul pouvoir que j'ai jamais voulu détenir, c'est celui là.
Ayant vécu dans ce monde imaginaire toute ma vie, d'enfant éveillé jusqu'à l'âge avancé d'adolescent attardé que j'ai atteint aujourd'hui, j'ai rarement compris le vrai monde et mes contemporains, occupé que j'étais à ne pas être avec eux. Ils faisaient du vélo? Je lisais dans mon coin. Ils couraient dans la cour de récré? Je dessinais dans la salle de classe. Ils embêtaient les filles? je leur écrivais des poèmes que moi seul ai lu. J'ai utilisé l'écriture comme thérapie très tôt. Quand je vais mal, et ce presque depuis que je me connais, je noircis un cahier en quelques heures. Des mots, des dessins, des gribouillis, des fragments de phrases, des illuminations, tout y passe. Je ne m'arrête qu'une fois "vidé", le poignet douloureux et le corps las (oui, je parle toujours d'écriture!). J'ai toujours écrit pour moi. j'ai souvent détruit mes éxutoires, et quand je ne l'ai pas fait, je les ai gardés cachés. Les exposer à des yeux autres que les miens était l'équivalent d'un viol sans égal... ou peut être le souhaitai-je au plus profond de moi, juste pour savoir si... Si quoi?

Donc... je voulais savoir. Savoir si j'étais capable de faire réfléchir, de faire -à mon humble niveau- voyager, ressentir. Si j'arriverais à toucher d'éventuels et hypothétiques lecteurs. J'ai alors décidé d'écrire un blog, de m'exposer, à la lecture, au regard, à la critique, à l'interprétation d'autrui. Le seul parti pris: pas de partis pris! J'écris sur ce qui me passe par la tête, quand ça me passe par la tête. Pas de fil conducteur, pas de thème unique, pas de langue unique. En Portugais, Anglais et une grande majorité de textes en Français, ce blog me ressemble. J'y inscris mes envies, mes goûts, mes dégoûts, mes coups de coeur, mes coups de gueule, mes peines, mes joies, mes rêves, ma réalité. J'y cite, j'y interroge, j'y critique, j'y encense, j'y rêve, j'y vais... Pas un article qui ne parle pas de moi, aussi éloigné que puisse sembler le sujet abordé. Du narcissisme à l'état pur, vous dis-je! Je m'y exprime à la première personne le plus souvent, j'y vois un reflet de ce que je crois être ou avoir été à des moments de ma vie. C'est en toutes circonstances, MA vision, qui n'engage que moi et personne d'autre, qui n'est pas absolue du tout, juste mienne. On n'est pas sans savoir que dans toute oeuvre, l'auteur de celle ci y projette beaucoup de sa personnalité. Peu importe le thème, si c'est une fiction ou la réalité, quand on passe du temps sur un texte, à corriger des formulations, des virgules, des fautes de frappe, c'est beaucoup de nous mêmes que nous y mettons; beaucoup plus qu'on ne veut bien l'admettre. Certains disent qu'on écrit pour être aimés, pour un besoin de reconnaissance; d'autres qu'on écrit comme on construit des bâtiments ou on fait des enfants: pour être éternels. Peut être. Sûrement, même, dans une certaine mesure. Mais il n'y a pas que ça. En écrivant, même avec mes mots maladroits, avec mes parenthèses trop nombreuses, avec mes points de suspension qui n'en finissent pas (autant de signes très révélateurs de mon écriture donc de ma personnalité), je cherche avant tout à recréer un monde au centre duquel il y'a... moi! Histoire d'apprendre à m'aimer un peu, aussi, si je peux...


(Merci à BS d'avoir posé la question, tu m'as obligé à la formuler, à mettre la réponse par écrit. Grazie ancora...)

Tuesday, March 24, 2009

Comment passer à côté de l'essentiel...


Sherlock Holmes et le dr Watson vont faire du camping ds les landes d'Écosse. Ils plantent leur tente, descendent une bouteille de whisky en fumant la pipe et en discutant philosophie, puis ils s'y endorment.

Quelques heures après, Sherlock Holmes se réveille, réveille son ami et lui demande:

-Cher ami, regardez donc au dessus de votre tête et dites moi ce que vous voyez.

Watson lui répond:

-Je vois des dizaines, des centaines d'étoiles.

-Et vous en concluez quoi?

- Astronomiquement, qu'il existe des dizaines de milliers de galaxies avec autant de planètes; astrologiquement que Saturne est en Vénus donc nous aurons une journée chanceuse; temporellement, qu'il est à peu près 3h15 d'après la hauteur de l'étoile polaire;

théologiquement cela me renvoie à notre insignifiance dans cete galaxie et à la toute puissance de Dieu;

et météorologiquement, que nous aurons une journée sans nuages demain. Correct?

et Holmes lui répond:

-Vous êtes fort observateur et perspicace, cher ami, mais vous avez raté l'essentiel: on a volé notre tente, voilà tout!

Quelques trucs qui m'énervent et/ ou me font mourir de rire au ciné!


- Nicolas Cage qui est considéré comme un grand acteur alors qu'il a une expression faciale et demie, pas plus!

- Les colombes dans les films de John Woo. Il doit avoir un contrat à vie avec un éleveur d'oiseaux, et se sent obligé de placer au moins une scène avec des volatiles (au ralenti sur fond de musique classique, s'il vous plaît!) dans chacun de ses films (The Killer, M.I. 2, Paycheck, Face Off, la liste est longue...!)

- Les comédies dont les bandes annonces contiennent les seuls gags drôles du film en question, mais quand tu vas le voir tu t'ennuies pendant une heure et demie (Coco, si tu me lis... tu m'as pas du tout éclaté!)

- La multiplication de biopics, comme si les scénaristes Hollywoodiens éaient encore en grève! C'est céder à la facilité que de faire que des films basés sur la vie de personnages ayant existé, succès de box office assuré mais zéro pour la créativité et la nouveauté. Et le fléau touche la France aussi (Mesrine, Piaf, Chanel... bientôt un biopic sur Balladur, tant qu'on y est?)