Tuesday, June 03, 2008

Boire ou fumer, il faudra choisir...!


Voici le topo: Joakim Noah, double champion universitaire de basket aux états unis, vient de finir sa première saison en tant que professionnel dans la prestigieuse ligue de la NBA. Saison difficile, équipe à la dérive, Joakim a fait preuve de beaucoup de combativité, ouvrant parfois sa gueule pour essayer de bouger ses coéquipiers. La saison des Chicago Bulls, son équipe, ayant été plus que médiocre, le fils Noah est allé se reposer et détendre en Floride, où il a fait ses études. Un soir, le garçon est arrêté par la police parce qu'il traînait devant un bar un verre d'alcool à la main (ce qui est interdit), et lors de cette interpellation, on a découvert dans sa poche un joint de marijuana prêt à fumer. Embarqué, garde À vue, tout le tintouin pour un petit joint de rien du tout, on le menace même de faire de la prison ferme pour ça, alors que n'importe qui se sort de ce genre de trucs avec une saisie du matos et un discours moralisateur (il avait pas non plus un kilo sur lui!). Ma théorie est que le pauvre Joakim est victime des lois contradictoires qui touchent celles et ceux qui fument et boivent: car il est interdit de boire en dehors des bars, et il est interdit de fumer à l'intérieur! le jeune homme, las des allers retours qu'il a dû faire dans la soirée, a fini par s'emmêler les pinceaux, d'où sortie avec verre à la main, interpellation, découverte du joint, brouhaha médiatique... La boulette, quoi! En ces temps où l'ion veut en France copier le modèle américain, voir le dépasser dans la répression (avec la fin du happy hour!!!) il est temps de réagir et de se soulever massivement pour empêcher de telles "bavures"... sinon bientôt on pourra plus boire, fumer, baiser, rigoler sans une autorisation préfectorale! JOUISSEURS DE TOUS BORDS, UNISSEZ VOUS!

Wednesday, May 28, 2008

Lagrima, by Filipe "Ph" Cardoso

Uma lágrima,

uma palavra de amor.

Amo-te tanto que até doi.

No espaço de um segundo apenas vive a emoção de um sorriso, que acaba num adeus.

Até quando?

introducing Filipe "PH" Cardoso

Esta noite pintei um quadro,

Na escuridão do meu quarto e na alegria das minhas memórias;

Pintei um quadro,

uma obra prima da minha vida que mexe e muda de cor conforme olho para ele,
que cada vez mais se afasta;

para onde cada vez menos olho.

Foi esta noite que o pintei,

O quadro com sabor a coco cor de tambarino,

capaz de me comover até as lágrimas e rir as gargalhadas.

Pintei-o de mim para ti,

mas que apenas Eu, guardo para mim.

Foi esta noite que o pintei;

O Quadro.

Filipe Cardoso

Wednesday, May 14, 2008

I WANT YOU, by Common, in "Finding Forever", 2007


Once the love was strong
Now it's long, long gone
Cause the pain, pain now as a storm
I would make, growing old
Cause I want you, cause I want you
I want you, I want you

I've been thinking bout, I've been thinking bout
I've been thinking bout you lately
Thoughts take me to when we were close
Addicted to your love, feel I need another dose
I know it's a feeling that should be long gone
Things seem to come up when I hear our song
Golden brown girl, it seemed so long
Since I heard your voice, where did the king go wrong?
Emotions that, that they linger on
I guess cause I never knew a love so strong
So many hot girls I need your warm
The taste of your mouth girl I need your warm
Good food and love I need your warm
This here was made before we were born
A dreamer so I'm a keep dreaming on
It's kind of like 'The Breakup' with Jen and Vince Vaughn

Once the love was strong
Now it's long, long gone
Cause the pain, pain now as a storm
I would make, growing old
Cause I want you, cause I want you
I want you, I want you
Cause I want you, cause I want you
I want you, I want you

They say you don't know, know, know what you got
Till what u got is gone
Yeah I write such and such, yo a lot but the feelings not as strong
We were like 2 birds that were able to fly
I try to pick the right words to say to the sky
Some days I would try but wasn't able to cry
I never been good at saying goodbye
I take a deep breath when the times is hard
When I reminisce over you, my God
I spent many years trying to be the heartthrob
I guess it's only right that I got my heart robbed
The scent of a room that reminds me of you
A hint of perfume it reminds me of you
Take a look at the moon it reminds me of you
Hope the stars and the gods align me and you
We do what we do and we do what we live
I love this way cause I got it as a kid
With so much to give from it, I never hid
The love that I wrote on the mirror it got smeared
My friends say it was a change for the better
But I say, girl you changed my forever
Relationships they can be as strange as the weather
Rain or sun we can sing this together

Cause I want you, cause I want you
I want you, I want you
Cause I want you, cause I want you
I want you, I want you

http://youtube.com/watch?v=9qJpkMEc4Xw

Thursday, May 08, 2008

definition


On m’a traité de caméléon. « Tu t’adaptes à qui tu as en face, mais même les gens les plus proches de toi ne te connaissent pas ! » Je revendique ma complexité en tant qu’être humain en toutes choses, mais le fait d’être complexe ne fait pas de moi une girouette, bien au contraire. Je vais donc, en quelques mots clés, essayer de me définir (si tant est qu’une telle chose soit possible, tant je crois que nous sommes en permanente évolution jusqu’au jour de notre mort) pour que les gens essayent enfin d’arrêter de voir en moi la projection de leurs désirs, et voient une personne, entière, unique et… contradictoire !


INTROVERTI- je ne suis pas la personne la plus sociable au premier abord. Je me méfie des personnes qui sont un peu trop à l’aise à peine ont-ils rencontré pour la première fois leur interlocuteur. Je mets un peu de temps à me livrer, à accorder ma confiance, mon sourire, mes paroles. J’ai un caractère renfermé, je n’extériorise pas beaucoup (j’y travaille pourtant), et cette carapace doit être d’une certaine façon réfléchissante, car plein de gens en s’y mirant croient voir ce que je suis quand ils ne voient que ce qu’eux même aimeraient que je sois. Quand je me livre je le fais complètement, je me mets trop à la merci de la personne dépositaire de ma confiance, de mon amour, alors je me mets d’une certaine façon en danger. Donc je ne l’ai fait que très rarement... Mais je n’envisage pas la vie d’une autre façon, et bien que ayant traversé des épreuves capables de rendre sceptique le plus optimiste des hommes, je crois toujours que ça peut valoir la peine. On ne peut vivre en permanence avec un parachute, parfois il faut être capable de sauter sans filet. Et les seules fois où je l’ai fait, je me suis senti VRAIMENT vivant ;


CURIEUX et PASSIONNÉ- j’ai un certain nombre de passions qui m’ont structuré en tant que personne, et ces passions jouent un rôle au quotidien dans ma manière d’être, de penser et d’agir. Depuis tout petit j’ai découvert le plaisir que l’on peut retirer de ces activités où l’on s’isole, on s’y plonge pour oublier tout ce qui nous entoure. Le dessin, la lecture et la musique, découvertes dans cet ordre chronologique, sont mes trois moyens d’évasion favoris. Si ce besoin de s’évader, est commun à tout le monde, je pense que le choix d’activités « solitaires » (je n’en suis venu au partage avec le sport que très tard, vers les 13 ans, avec le basket), est assez représentatif de celui que je suis, jusqu’à aujourd’hui ;


HYPERSENSIBLE- c’est perçu de nos jours comme une maladie par la plupart des personnes lorsque ça touche les hommes, mais je le vis plutôt bien… je ne vais pas rentrer dans une auto analyse pour comprendre d’où ça vient, mais c’est un fait, et depuis toujours, j’ai une sensibilité à fleur de peau, et certains événements ont sur moi un impact émotionnel immense. Et comme en plus j’intériorise, ça fait de moi un pain de dynamite assez effrayant, pour tout le monde. Pour essayer de pallier à ça, j’ai toujours rationnalisé à outrance, parce que je me savais incapable de maîtriser l’émotion si jamais je la laissais prendre le « pouvoir ». Je travaille à ça aussi, non pas à gommer mon hypersensibilité, mais à trouver un juste équilibre entre raison et sentiments, entre expression ressentie et expression réfléchie. La voie du milieu, le Tao, me semble être ce vers quoi nous devons tous tendre. Je dois apprendre à ouvrir un peu plus ma gueule, à retenir un peu plus mes sentiments, de façon à être capable de sortir de cette fameuse carapace ;

Monday, May 05, 2008

50 Cent assaltado em pleno concerto... EM ANGOLA!

http://www.youtube.com/watch?v=UIPPziN22sA

So em Angola... no comment!

BLOODY MARY

She will stand no King
From the bosom of despair she drank
Bitter became usual
Pain came as no surprise

Walking side by side wih evil
She took it by the hand
Too often played, she couldn't trust no man,
No God, no Master
Loved today, dismissed the morning after
That's why she will stand no King

No kingdom, crown or ring
Could ever submit her will
Life itself was harsh
And taught her a great deal
About tears
She has cut heads, crushed hearts,
For hers was turned to ice

So if you ever see her
You're bound to fall apart
And if you try to tame her
Please take my strong advice
Don't you fight against her nature
Despite the fact you're king
'Cause when we're close to Mary
We are but little thing...

Monday, April 21, 2008

Amy "desperate WINEHOUSEwife"??


J’ai fait le plus effrayant des rêves: Amy Winehouse était heureuse et faisait un album là-dessus. Il contenait des chansons sur sa joie de voir Blake hors de prison, sur ses projets de famille (elle avait dû annuler sa tournée pour cause de grossesse), elle se coiffait, se maquillait et s’habillait comme la ménagère lambda, s’était fait enlever tous ses tatouages au laser, se faisait prendre en photo en train de faire des courses chez Baby Dior ou en train de tricoter de la layette devant un thé (un thé ! la chanteuse de « rehab » ne buvait désormais que du thé, même pas long island !), avait repris du poids et des couleurs, bref, Amy Winehouse était devenue Vanessa Paradis en encore plus lisse ! Le réveil fut rude et douloureux, je suais à grosses gouttes et tout mon corps était courbaturé, comme si je sortais d’un combat de boxe avec Evander Holyfield. Comprenez moi bien, la perspective qu’Amy trouve du bonheur et de l’équilibre dans sa vie, fut-ce sous quelque forme que ce fut me réjouissait pour la personne qu’elle était, si fragile et déboussolée… non, ce côté-là de mon rêve ne me dérangeait pas, au contraire. « Good for you, Amy ! » Mais en attendant, ce bonheur a flingué ta carrière. D’accord, pendant un moment tu pétais un peu les plombs, tu annulais des concerts à tour de bras, et ceux que tu n’annulais pas, tu en chiais la moitié. Trop bourrée, trop coké, trop perchée pour donner satisfaction à un public devenu aussi accro à toi que tu ne l’étais à tes substances, qui te permettaient de fuir une réalité trop dure à assumer. Oui, mai voilà, si tu commences à nous servir de la soupe pré mâchée, avec quoi allons-nous apaiser notre douleur, nous, les vrais individus lambda, qui utilisions ta musique comme baume pour nos blessures ? Nous avons besoin de géniaux artistes comme toi, à la sensibilité à fleur de peau, et surtout capables de l’exprimer avec autant de puissance lyrique, pour mettre des mots sur nos maux, des mots justes, des mots universels, des mots qui touchent tout le monde et tout un chacun de façon bien particulière, de beaux mots… Non, Amy, nous t’aurions pardonnée d’être partie, de nous avoir abandonnés en pleine gloire pour aller jouer l’épouse modèle, en 24 ans tu as l’air d’en avoir chié l’équivalent de 240, tu le mérites autant sinon plus que quiconque. Mais alors il fallait partir, comme tu as toujours fait, sans chercher à justifier quoi que ce soit, sans croire que tu nous devais un « album d’au revoir ». Non, si cet album doit te ranger à côté des grandes chanteuses consensuelles, alors il fallait t’en abstenir. Le problème avec les artistes consensuels, trop lisses, c’est qu’ils sont, pour la plupart du temps, incapables de nous faire ressentir ce qu’ils chantent. Aussi belles soient les voix, aussi irréprochable soit la technique de chant, ÇA NOUS ENNUIE, au bout d’un moment! Mariah Carey, qui a commencé sa carrière en trombe, diva à la voix cristalline, mariée à son pygmalion de 30 ans son ainé, a décidé de se dévergonder, troquant sa robe de soirée pour les shorts XXS ne cachant rien de sa généreuse anatomie ; Whitney Houston, la petite fiancée noire de l’Amérique, formatée par Clive Davis et considérée « trop blanche » au début de sa carrière par la communauté noire de son pays tellement elle manquait d’aspérité (en apparence), a changé radicalement son image et sa vie en se mariant avec le Bad boy du R& B américain, menant une vie à 300 à l’heure avec coke, marijuana et scandales à tous les étages. Elles ont eu le parcours inverse du tien. Mais contrairement à toi, et c’est là ta force, tu as su te montrer géniale dans l’adversité, dans la tempête. Whitney a perdu 20 kg, gagné des valises sous les yeux et n’a pas sorti un album digne de ce nom depuis un moment; Mariah a continué a sortir album sur album, chantant des fadaises désormais destinées à des gamines de 14 ans qui veulent toutes porter ses tenues de pouffe post ado attardée. Toutes les deux ont commencée comme des artistes au comportement exemplaire, alors que toi, dès le début, tu as refusé de compromettre ton intégrité, de donner une image « marketée » de toi. Il est donc normal que, maintenant que tu es heureuse, tu ne sois capable que de bluettes pleines de bons sentiments, parlant plus de biberon avent que de bouteille de Jack Daniels… car c’est ta vie désormais, ta réalité !

Donc tu comprends que je me sois réveillé en sursaut ! Rien que de m’en rappeler, ça me donne encore des frissons… Mais heureusement, tu n’en es pas encore là. Tu souffres encore, c’est regrettable, comme pour tout être humain sur terre. Mais tu as encore matière à faire un ou deux albums de haute volée ; car tout ce que tu as connu depuis la sortie de ton deuxième album, carton mondial incontesté et si plébiscité, qui t’a fait passer du statut de gloire nationale à star mondiale, tu dois encore l’évacuer, le gérer, l’encaisser. Et tu ne le fais jamais aussi bien qu’en musique, parler de tes expériences de vie. Car tu es ta musique, et ta musique, c’est toi. Alors j’essaie de me rassurer, je me rappelle que ce n’était qu’un mauvais rêve, et je continue d’écouter Back to Black en boucle, du début à la fin. Sans zapper la moindre chanson. Et soudain, ma souffrance, ça va mieux…

Friday, April 18, 2008

non au boycott tardif des JO de Pékin!!!



les Jeux Olympiques ont été attribués à Pekin il y a 7 ans de cela. J'ai un peu de mal à croire que tout ce qu'on reproche à la Chine aujourd'hui soit arrivé seulement dans ces 7 années. La Chine est une dictature communiste depuis des dizaines d'années; la Chine gère son conflit avec les tibétains dans la répression depuis 50 ans; la Chine ne respecte pas les droits de l'homme depuis des lustres... Si au moment où Pékin a présenté sa candidature tous les gens qui manifestent aujourd'hui (se trompant parfois de cible, s'attaquant aux symboles olympiques) avaient fait autant de bruit à l'époque, avant l'attribution des jeux, avant que des investissements colossaux soient engagés (qui ne bénéficieront pas seulement à la Chine, soyons sérieux), le CIO, par crainte de ce qui se passe aujoud'hui, les aurait donnés à quelqu'un d'autre. ce n'est qu'une hypothèse, mais plus réaliste que d'essayer, à quelques mois des Jeux, de les boycotter, nuisant ainsi aux athlètes de toute la planète qui se sont préparés sportivement pour la compétition, mais peut être pas psychologiquement à être la cible de "pacifistes" et autres manifestants éteigneurs de flamme... Rien ne sert de courir, il faut partir à point; d'ici aux Jeux, la Chine ne changera pas radicalement, la liberté n'est pas près de pointer le bout de son nez là bas. Le combat pour la liberté et contre la tyrannie n'est pas un sprint, mais une course de fond...

SOS MIXITÉ EN FRANCE!!!


"Les amoureux qui s' bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s' foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes,
Les amoureux qui s' bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s' disant des «Je t'aim'» pathétiques,
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques!"
Georges Brassens
*****
Ah! Cher Brassens! tu étais loin de te douter que l'idée de ptit'es gueules bien sympathiques serait un jour soumise à l'approbation de l'État!
C'est en écoutant La Matinale ce matin sur Canal plus pendant que je me préparais pour le boulot que j'ai entendu cette histoire: en France, un tiers des mariages célébrés se font entre une personne de nationalité française et une personne de nationalité étrangère. Jusque là tout va bien, HOURRA!, c'est le triomphe de la mixité sur la bêtise et le racisme, et tant mieux. Mais là où ça coince, c'est que, pour prévenir les mariages blancs (qui représentent 0,5% de ces mariages mixtes, soit entre 2000 et 4000 par an), les couples dont un des conjoints n'est pas français qui veulent se marier, en particulier si l'étranger à un taux de mélanine trop élevé, les cheveux un peu crêpus et une apparence jugée trop "éxotique" subissent des épreuves qui tendent à se durcir, et qui relèvent de la pure et simple humiliation. Longueurs administratives injustifiés, interrogatoires du type inquisition sur des détails intimes de la vie du couple, non renouvellement arbitraire de titres de séjours de personnes remplissant toutes les conditions, etc... (pour le détail des cas, se réferer au site http://amoureuxauban.net/, rubrique témoignages... Édifiant!)
Comble de l'ironie, si un américain blanc désire se marier avec une française, il peut le faire plus facilement et sans subir ces affronts que s'il s'était agi d'un français (et par conséquent pas interessé par un mariage blanc, puisqu'il a DÉJÀ LA NATIONALITÉ FRANÇAISE!) d'origine congolaise, disons.
Il y'a comme un problème quelque part, et si je ne suis pas le seul à le croire, alors jetez un coup d'oeil à ce site, car même si vous n'êtes pas concerné, on connait tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui... et parfois plus proche qu'on ne l'imagine...

Vers une Négritude...


Césaire est mort. Il a longtemps personnifié, avec d'autres figures de son temps, le combat pour l'émancipation de l'homme Noir. La Négritude, concept qu'il a fait naître et qui vise à réhabiliter la culture noire trop souvent piétinée, pillée, rabaissée par les puissances coloniales européennes, est devenue l'étendard de tout un mouvement, d'éveil des consciences, de revalorisation des Noirs par les Noirs. Pour Césaire,le mot Négritude « désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l'assimilation culturelle ; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation. Le culturel prime sur le politique. »

Il a permis à des millions de Noirs de se replonger dans leur histoire, de ne pas accepter celle imposé par le colonisateur, qui nous réduisait au rôle de "bons sauvages" illuminés par son arrivée. Il a ouvert la voie à d'autres voix, à d'autres analyses, à une autre Histoire ( Cheikh Anta Diop aurait-il écrit Civilisations Nègres et Culture s'il n'avait été nourri par la Négritude?);
Ce fourmillement est né dans une période d'opposition à la colonisation, et a permis de jeter un pont entre les Noirs de tous les continents, qui s'ignoraient. Avec Senghor, en alternant discours politique et poésie exaltant la beauté et la richesse de la culture Noire (car il existe bien une culture Noire, bien plus profonde que les stéréotypes communément véhiculés et renforcés pas des media tels que Mtv, BET, etc...).

La culture Noire est axée sur des valeurs, sur un mode de vie, sur une mémoire commune du continent Africain, qui s'exprime bien souvent de façon subtile et étonnante... Pour tout cela, ce n'est pas le peuple Noir, ni les minorités victimes de discrimination seulement qui doivent remercier Césaire, mais toute l'humanité, blancs, noirs, rouges et jaunes, car son combat visait avant tout non pas à nier les différences entre les hommes, comme le politiquement correct voudrait que nous le fassions aujourd'hui, mais à les faire ressortir puis cohabiter sur cette planète qui est commune à tous.

La France, Patrie de ce grand homme, est toujours confrontée à des problèmes non résolus découlant de sa période coloniale, des siècles de conditionnement visant à faire croire en la supériorité de l'homme blanc.Et il est de plus en plus urgent de les résoudre, par de vrais dialogues, par une vraie analyse de ce qui se passe aujourd'hui dans la société française. Je ne parle pas d'un interminable mea culpa, d'autoflagéllation coupable pour ce qu'ont fait les méchants ancêtres colonisateurs: il est temps d'avancer; mais en tenant compte la réalité d'aujourd'hui, que la France est, de par son Histoire, un pays multi culturel, au sein duquel les principes de Liberté, Égalité et Fraternité ne s'appliquent pas toujours selon l'idéal des Lumières devenu devise de la République. Les Noirs, les Arabes, les Asiatiques de France ont une Histoire qui ne peut être oubliée ou raccourcie et qui les a amenés sur le territoire français.

Aujourd'hui en France, un mariage sur trois est un mariage mixte (dont seulement 0,5% sont des mariages "blancs", en vue d'obtention de papiers). Ça fait beaucoup de petits métisses à qui il faudra expliquer que ils ont aussi bien des ancêtres gaulois que africains, maghrébins, asiatiques, etc. Et cette Histoire là les interessera forcément, puisque c'est aussi la leur...

Monday, April 14, 2008

About a man...

Good morning L.A.!
In the land of the lotus eaters, time plays tricks on you; one day you’re dreaming, the next your dream has become your reality. It was the best of times. If only someone had told me… mistakes were made, hearts were broken, harsh lessons learned. My family goes on without me, while I drown in a sea of pointless pussy. I don’t know how I got here… but here I am! Rotting away in the warm California sun. There are things I need to figure out, for her sake at least… the clock is ticking; the gap is widening… she won’t always love me no matter what…

Hank Moody, in Californication, season 1 episode 3, "The Whore Of Babylon"

Friday, January 11, 2008

AYO TECHNOLOGY

I am definitely not tired of using technology... I feel like I am just getting started!

Wednesday, January 09, 2008

American Election: internet and the Campaign


A Internet tornou-se hoje em dia incontornável na vida de muitos cidadãos do século XXI. E não só nos países desenvolvidos, mas tambem em todas as zonas urbanas dos países em vias de desenvolvimento. Eu falo quase quotidianamente com o meu irmão e com o meu amigo PH que vivem em Luanda, via internet. É portanto possível hoje, se quisermos, estarmos ao corrente de tudo o que se passa no mundo, em tempo real. Depois, tudo é uma questão de centros de interesse. O meu irmão, que viveu muitos anos em França, seguiu via internet as eleições presidenciais que cá decorreram; o PH, acérrimo fã do Paris Saint Germain, não perde um resultado do seu clube favorito, mesmo se já voltou para Luanda a alguns anos.


Esta gigantesca platéia mundial não podia escapar por muito mais tempo aos homens políticos, desejosos de fazer chegar a sua mensagem ao maior número possível, o mais rapidamente possível. Com a internet, eles ganharam o jackpot. Hoje, na google, digita-se o nome de qualquer candidato à candidatura presidencial americana, e há três constantes: a página oficial (geralmente o nome do candidato seguido do famoso .com ), a página wikipedia (enciclopédia em linha, grátis, e cujos artigos são escritos pelos próprios internautas, deixando margem para imprecisões, mas frequentemente corrigidas pelos adminidtradores e visitantes) e a página mySpace. O resto dos artigos será função da actualidade de cada um nos media, tratando-se sobretudo de artigos de jornal ou... de blogs!


A guerra da comunicação já nã se passa só nos media tradicionais. Por prova, os debates entre candidatos de ambos os partidos, transmitidos pela CNN, tiveram a parceria do site youtube.com, a partir do qual os cidadãos americanos puderam fazer perguntas aos candidatos; MySpace, inicialmente criada para que cada jovem (são sempre os primeiros utilisadores de tais novidades) desse a conhecer o seu universo, ideias, música, etc. Hoje, os 18-30 anos são o alvo privilegiado das páginas MySpace dos candidatos, e o conteúdo difere radicalmente do das páginas oficiais, abertas a um leque mais extenso de potenciais votantes.

Interactividade acrescida, maior proximidade, melhor acesso aos programas, comunicação mais directa, mais moderna, debates em forums, chats... tudo isso facilita de certa forma o acesso dos candidatos à população e vice-versa. Mas que repercussões reais terá este novo media na cena política, a médio e longo prazo? E até que ponto esta ferramenta não é usada como apenas mais um meio de propaganda, mais eficaz e perigoso que todos os outros? Nada é tão fácil como criar um blog de aparência séria e difundir rumores e meias verdades: o media buzz faz o resto. O mais interessante no progresso que representa a internet numa campanha presidencial é também o mais perigoso: a aparente liberdade. Pois nunca se sabe quem pode estar atrás de um blog, de um rumor, de uma mentira bem difundida. A questão é de saber quem é que acaba por ganhar realmente com este fenómeno. O povo, a politíca, os candidatos, youtube?

American Elections: personal genesis


Porquê que eu, nascido em Angola, crescido entre Lisboa, Luanda e Paris, onde actualmente resido, me interesso pelas eleições americanas? Porque não falar das recentes eleições no Kenya, com as desastrosas repercussões que teve para o país e para o equilíbrio da região? Ou das eleições em França, que levaram Nicolas Sarkozy ao poder em Maio de 2007? Ou das futuras eleições em Angola (há de ser abordado o tema, não se preocupe caro leitor)?


Resposta há muitas, e nem sempre muito elucidativas; mas para além da enorme mediatização do acontecimento nos orgãos de imprensa mais variados (ninguem pôde escapar estas ultimas semanas ao confronto Clinton-Obama), para além da enorme influência que tem o presidente dos USA na cena internacional, há também uma razão mais terra-a-terra: quando eu estava no liceu, no 11º ano (première), tinha aulas de inglês à quinta feira às 8h da manhã. Mesmo se já foi à muito tempo, todos nós sabemos que, se já é difícil parea qualquer aluno estar concentrado durante a primeira aula do dia, quando é uma aula de inglês, às 8h, a tendência é prolongar a noite interrompida pelas obrigações escolares ou fazer os deveres para a aula de matemática...
.
A minha professora na altura, Mme Caillaud, consciente de tal facto, não nos impunha uma aula catedrática sobre as regras de gramática e os verbos irregulares. Para ela, estudar uma língua estrangeira implicava também estudar uma cultura diferente, então durante um ano, a primeira aula de quinta feira era dedicada a uma sessão de análise de programas televisivos americanos e britânicos. Ora, nessa altura, havia eleições nos Estados Unidos. Durante semanas, ela passou nos debates e notícias sobre o assunto, e conseguiu verdadeiramente captivar a nossa atenção. Aprendemos como se desenrolavam as eleições por sufrágio universal indirecto, como os candidatos antes de ganhar o direito de se apresentar pelo Partido tinham q ganhar as eleições primáris internas, etc., etc.
.
Ao contrário do meu irmão, que sempre foi apaixonadíssimo por política, eu não me interessava tanto, sobretudo aos 16 anos; mas essas aulas foram tão captivantes, que abri os meus horizontes um pouco além do basket, hip hop e literatura. O adolescente apolítico que eu era (eu diria mesmo anti-político, de tanto eu considerar, mesmo sem muito conhecimento da coisa, que todos os homens políticos eram corruptos e hipócritas) começou a antever, através de uma simples eleição presidencial, todas as implicações, toda a energia, todo o talento de comunicação que era necessário para levar um indivíduo ao mais alto cargo de uma Nação. Essa dimensão é humana e ao mesmo tempo descomunal: uma campanha é uma máquina onde cada homem é uma engrenagem importante, por pequena que seja; desde os conselheiros em comunicação aos militantes que distribuem panfletos na rua, desde os autores dos discursos que ficam na história aos fund raisers responsáveis pela colecta de fundos, cada um sabe o seu papel (por vezes sabendo muito pouco do papel do outro). É uma aventura imensa, na qual pqrticipam pessoas de todos os horizontes, com motivações diversas e complexas, tanto pessoais como universais.
.
A política só pode ser apaixonante desa forma, quando consideramos a soma de paixões, de esforços, de desilusões, de batalhas que levam um cidadão x ou y a tornar-se o homem mais importante do País. E que País mais interessante do que os Estados Unidos, "Terra da Liberdade", terra de contrastes e contradições, onde se tornam realidade os maiores sonhos e os piores pesadelos da humanidade? Que melhor País que a "land of opportunities" para nos fazer sonhar, o tempo de uma campanha, que tudo é possível se cada um se esforçar e fizer a sua parte. A América tem muitos defeitos, isso ninguém pode negar: Como muitos outros países. Mas se ela ainda tem uma qualidade hoje, além de toda a polémica que genera (guerras arbitrárias, neo-imperialismo, invasão cultural, and so on and so on, a lista é longa) é a de fazer sonhar. Não falemos ainda do despertar, que por vezes é difícil (George Bush presidente durante 8 anos). mas do sonho. Ele faz parte do nosso quotidiano, das nossas aspirações, do nosso modo de vida. THE AMERICAN DREAM IS NOT DEAD!

Monday, January 07, 2008

Boston, the new Chicago?


NBA. Basketball. 1995-96. Primeira época completa de Jordan na equipa desde que ele se retirou do jogo em 1993. Resultado? simplesmente a melhor equipa de basket jamais vista em actividade, com excepção da "Dream Team" dos jogos olímpicos de Barcelona. Algumas estatísticas para apoiar o que digo:

- durante a temporada regular, cada equipa joga 82 jogos. Os Chicago Bulls venceram 72 e perderam apenas 10, record absoluto;

- durante os playoffs, os Bulls venceram admiravelmente cada série de jogos (3-0 contra Miami, 4-1 contra New York, 4-0 contra Orlando) e venceram a final 4 jogos a 2 contra os Seattle Supersonics de Shawn Kemp;

- Michael Jordan ganhou os títulos e MVP da temporada regular, MVP do All Star Game e MVP da Final NBA (segundo jogador em toda a história da liga a conseguir tal feito);

- Jordan e Pippen foram votados para a All NBA First Team, ou seja, faziam parte dos 5 melhores jogadores da liga esse ano, todas as equipas confundidas;

- Dennis Rodman foi votado para a NBA All Defensive Team, tendo tido nessa temporada um record halucinante de 17 ressaltos por jogo;

- Toni Kukoc foi eleito o melhor 6º homem, ou seja o substituto com melhor rendimento em toda a liga nesse ano;

- Phil Jackson ganhou o prémio de melhor Coach (treinador) do ano;

- Jerry Krause, General Manager da equipa foi eleito melhor Manager do ano.

Nunca uma equipa de basket tinha dado mostras de tanta solidez, consistência e regularidade sobre um período de tempo tão extenso; nunca uma aliança de juventude (Kukoc, Kerr, Ron Harper) e experiência (Jordan, Pippen, Rodman) tinha conseguido criar tamanha alquimia, levando a equipa a marcar 105,2 pts em média por jogo e apenas conceder 92,9; mas acima de tudo, nunca uma equipa tinha sido rodeada de tamanha expectativa, nunca jogador tinha sido aguardado, desejado como o messias que conduziria de novo os seus fieis à terra prometida, como o fez Jordan, e três vezes seguidas!

Durante a temporada 2007/2008, un fenómeno pouco peculiar está a acontecer: a equipa dos Bostons Celtics, mítica equipa que ganhou 16 titulos NBA nos anos 60-70-80, não perde. Ou por outra, em 32 jogos, perdeu apenas 3! Esta série de vitórias impressionante força os observadores a analisarem as causas de tal dinamismo, e a comparar com equipas similares, a mais digna de comparação sendo a dos Bulls de 96. O que tem a equipa de Boston este ano de semelhante à de Chicago de 1996?

-Ray Allen, Kevin Garnett e Paul Pierce, 3 jogadores de experiência que vieram para Boston determinados a ganhar um título, jogando colectivamente, motivando os mais jovens e mostrando o exemplo, depois de vários anos tendo sido estrelas nas respectivas equipas sem obter qualquer recompensa colectiva;

-Tony Allen, Rajon Rando, Kendrick Perkins, jovens jogadores com poucos anos de experiencia ao mais alto nivel, mas com uma motivação fora do comum, implementada em grande parte pelos três veteranos acima citados, e que se tornarão certamente jogadores incontornáveis na liga daqui a 5 anos;

- coach Doc Rivers, que conseguiu fazer jogar juntos três franchise players habituados a brilhar individualmente nas suas ex-equipas respectivas, fazendo com que cada um baixasse ligeiramente no rendimento ofensivo e se dedicasse mais ao colectivo, atacando e DEFENDENDO juntos. Resultado: a meio da temporada, a cada jogo dos celtics só se ouve "GARNETT MVP"!!!

-uma sala mítica, baptizada no princípio da temporada com o nome do coach Red Auerbach, arquitecto de muitos dos títulos da equipa;

-um público entusiasta e esperançoso de voltar a celebrar um título de campeão NBA, o ultimo datando de 1986...

-um líder natural e esfomeado por anos de talento "desperdiçados" ao serviço dos Timberwolves, equipa que nunca se dignou reforçar-se à volta da sua estrela cadente -Kevin Garnett- afim de pôr realmente todas as chances do seu lado para ganhar o título supremo;

-e por fim, triste mas verdadeiro, um contexto desportivo dentro da própria liga que faz com que não haja o mesmo entusiasmo à volta do jogo em si, que tudo se tornou cada ano mais uma questão de dinheiro, resultando em disparidades enormes entre as "boas" e as "más" equipas, fazendo com que o interesse geral do desporto em si e o do público em particular fosse caíndo aos poucos...

Os Boston Celtics 2007/2008 vieram acordar uma NBA adormecida, mostrar que ainda há jogadores capazes de jogar com o coração e pelo título, em vez de alinhar as performances pessoais que lhes dão prestígio (logo, dinheiro) de maneira individual mas nunca colectiva. De qu serve a um jogador marcar 82 pontos num jogo se a equipa no fim do ano não vai aos playoffs? Este era o lema dos fans dos Bulls em 96: 72-10, don't mean a thing without a ring (72 vitórias pra 10 derrotas, não significam nada sem o anel de campeão no fim). É o que se espera de grandes equipas. levar o sonho até ao fim; só por isso, e por estarem a tirar a liga do marasmo em que ela se encontra aqui vai um grande GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO CELTIIIIIIIICS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


PS: I STILL LOVE THIS GAME!

Thursday, November 22, 2007

A nigga moment


(thanx to aaron mc gruder, author of "the boondocks")
nigga moment

a nigga moment is when ignorance overwhelms the mind of an average male. to put it plainly, they act like niggas. nigga moments are unpredictable, an incident as mild as bumping into someone can quickly involve guns. but quickly, they de-evolve back into a mild annoying situation.they all end up bad. the police see two niggas with their guns drawn, and open fire. nigga moments are the third biggest killer, behind pork chops and F.E.M.A. white people are unaffected seeing as they think they are too good for it. one of the common misconceptions is that it can be avoided by avoiding every nigga. but niggas are crafty, they will find you. they are always around the corner. something every nigga moment needs is a serious nigga. also nyeuggahs may apply, on occasion. take for example a car accident. a blind old guy has just hit your car 7 times. you have two choices. you can walk away let insurance handle it, or you can fight with a dumb crazy old blind man. of course, if you are white, you will walk away. but statistics show that 90% of male african americans will fight the man. maybe he is beggining to resist the urge to indulge in a nigga moment. but then the crazy black guy stomps his brand new shoe. thats a big problem seeing as six out of 10 nigga moments involve a sneaker in some way. most are nikes. now the black male is forced to do something, his new shoe has been defiled.one key to nigga moments is how they sart. certaint things are instant triggers. for example, if there is a crowd of angry people, that havent quite resorted to violence, an act as simple as throwing a chair will instantly create a nigga moment. it is a serious problem.people enjoy watching niggas act stupid. its fun. private nigga moments shame you. public nigga moments shame everyone.finally, nigga moments are always negative. they always end bad. thats just the way it is. simply because the victor must kill to win. thats not winning. everyone loses in that case.
i was involved in a nigga moment last week. a dude spilled a 40 on my shoes. so i killed that mother. dumb ass. thats how i roll.

Tuesday, October 30, 2007

Amy AMy, AMY!



29 de outubro de 2007. 21h28. Depois de uma hora de espera, apos a prestacao do grupo Reamonn, o publico, ja a perder paciencia, ve enfim o seu desejo realizar-se. As luzes apagam-se, cai a fina cortina que escondia o palco, a banda, o enorme cartaz com o nome da artista- AMY WINEHOUSE. Enquanto o grupo entoa as primeiras notas, o publico jubila, gritando e aplaudindo a entrada iminente da artista. E la vem ela, magra e fragil, como uma crianca que nao percebe bem o que la esta a fazer, avancando para o microfone, hesitante, como se a isso fosse obrigada. Olhar fugitivo, entre o chao e o vazio, com raras escalas para o publico, e mais frequentes para o baixista (Dale Davis, que nos foi apresentado por ela mais tarde); quando a voz dela se faz ouvir, eh uma autentica viagem no tempo, a soul dos anos 60 renasce no timbre ora saturado ora cristalino desta crianca com voz de veterana. O concerto eh atipico do principio ao fim, Amy bebe, canta de copo na mao, para no meio da musica para ir fazer sabe se la o que atras do palco, depois volta a correr para retomar a cancão, que o publico cantou enquanto ela divagava. Não, o concerto da Amy Winehouse não tem nada a ver com um concerto "normal". A Amy tem a fragilidade dos génios, inadaptados ao nundo, artista/autista que se exprime melhor cantando do que de qualquer outra forma. Quem la foi a espera de um concerto tradicional perdeu o seu tempo e dinheiro. Quem la foi pra ver a Amy que se ouve no album tambem. Um album estudio eh uma prefiguracao do talento do artista. O concerto eh uma comunhão, uma expressao bem mais livre e forte das emocoes atraves da musica, e a Amy conseguiu faze-lo. "Le talent fait ce qu'il peut, le genie fait ce qu'il veut."

Thursday, October 11, 2007

MATERIAL BOY!







Boys love toys, and I am no exception to the rule... shame on me!

Tuesday, October 09, 2007

Charlie Chaplin ensinou-me a sorrir de novo...


Sei que ja aconteceu com todos nos, sobretudo amantes da musica como eu, ter uma cancao em mente durante dias, semanas. Torna-se uma verdadeira obsessao, sobretudo quando nao nos lembramos ou nao conhecemos o cantor, o titulo, quando nao temos essa cancao para ouvir e saciar assim a sede. Porque vira uma verdadeira sede, como se tivessemos a garganta sec, e ela fosse a unca bebida capaz de a acalmar... Pois bem, eu tinha uma cancao em mente. Ha ja algumas semanas, ver meses. "Smile, though your heart is aching..." A voz pareceu me ser a do Sinatra, mas tudo o que eu tinha em mente era essa frase e o ritmo da musica.


E assim passou o tempo, esqueci-me de procurar a dita cancao e fui vivendo a minha vida ate domingo passado. Fui ao circo, e qual nao eh o meu espanto quando o palhaco anuncia que vai tcar com um balao (!) a musica "Smile" do Charlie Chaplin, extracto do seu filme "Modern Times", e quando ele comeca, eu a reconheco! Eh ela! a "minha" cancao! Ontem nao tive tempo, mas hoje assim que pude, lancei-me na net a procura dela, e encontrei a letra e versoes lindas cantadas por inumeras grandes vozes do seculo XX.


E assim mergulhei no universo de Chaplin, que devo admitir conhecer de maneira muito superficial. E perseguir-se-a esta exploracao, porque este pequeno mago do riso era antes de tudo um incorrigivel poeta, um ser com uma sensibiolidade a flor da pele, e o que ele deixou como heranca para a humanidade foi uma obra onde o humor, o amor e a esperanca sao as palavras mestras. Thank you mister Chaplin!




Friday, September 21, 2007

The return of the real come back


RES, NON VERBA! desta vez estou MESMO de volta.

Thursday, September 20, 2007

Back for good!

No ultimo artigo que eu escrevi dizia que estava de volta. Infelizmente foi um retorno de pouca duracao, e tive que me ausentar do meu blog muito mais do que aquilo que gostaria de o ter feito. O mais dificil nao e de evitar os imprevistos e diferentes problemas e obstaculos da vida, mas de ter a forca e a coragem de voltar a enfrenta los de frente depois de estes terem mudado de maneira duravel a nossa vida. Eu comecei a escrever um blog para me evadir, porque o meu caracter, a minha forma de ser necessitam de uma forma ou de outra, para suportar a vida, de deixar a minha mente divagar, sonhar, fazer sonhar. Espero que os meus escritos, para quem tiver a paciencia de os ler, vos ajudem a todos, meus confidenciais leitores, a fugir durante cinco minutos do quotidiano, dos stress e dos problemas do dia a dia.

Monday, February 19, 2007

I'm back!

Depois de um longo periodo de ausencia, devido a problemas técnicos entre outras razões (nada a ver com as tendas so Don Quichotte!) cà estou eu de volta ao que me serve de equilibrio interno: escrever. Sei que muitos de voces leitores raros e privilegiados dos meus pensamentos profundos vivem uma vida cheia de preocupações, stress e responsabilidades. Para mim escrever, mesmo que seja lixo, é um refugio, um dos poucos prazeres genuinos da existencia. Adolescente e pos adolescente, eu adorava escrever cartas. Era um meio de comunicação que me permitia muito mais liberdade do que o discurso directo. A minha timidez quase doentia (sortudos os poucos que não passaram por ai na adolescencia) era substituida por toda a "verve" e fantasia que dentro do meu cérebro moravam e esperavam ansiosamente uma ocasião para de là sair. Eu adorava escrever cartas de 5, 6 ou 7 pàginas, à minha prima Vania, à minha kamba Kizzy (where are you girl?), entre (poucos) outros... acho que não é uma forma de expressão "masculina" por excelencia no subconsciente colectivo, mas eu sempre fui melhor em diferido do que em directo... que culpa tenho eu? Para os poucos que têm a paciencia de me ler aqui, obrigado por serem as novas "testemunhas" dos meus conflitos internos.

Friday, January 05, 2007

Beaubourg, mon amour!


montée escaliers centre pompidou
Video sent by ricardoglenn



Tout individu ayant étudié à Paris et essayé d'être un minimum sérieux, a forcément mis ses pieds dans la Bibliothèque Publique d'Information (BPI) du centre Georges Pompidou. En tant qu'étudiant en architectur, j'ai eu le loisir de revenir à Beaubourg aussi pour des expositions d'art et d'architecture, et au fur et à mesure de mes visites, suis tombé amoureux de l'endroit. Outre l'architecture de cet ovni en plein Paris de pierre, à deux pas du Marais, l'ambiance "usine du savoir et de l'art moderne" voulue par Renzo Piano, l'architecte, m'a aussi plu. la façade métallique contenant tout ce qui est porteur, les codes de couleur ludiques et fonctionnels pour les circulations verticales, les conduits d'air et les conduits d'électricité, les jeux de terrasse à l'inérieur, le George, magnifique restaurant au dernier étage, la montée de l'escalier mécanique, véritable ascension architecturale et une façon originale de découvrir Paris...

Beaubourg est une véritable ruche, où je me suis souvent rendu en tant qu'abeille, pour accomplir une tâche spécifique, ou bien en touriste, curieux dece que je vais bien pouvoir découvrir à chaque nouvelle visite.

Quand je suis arrivé à Paris, ma cousine Helga m'a emmené poour la première fois au centre Pompidou. Elle m'a dit adorer l'endroit, et à l'époque, malgré l'originalité du bâtiment, je ne voyais pas bien comment elle pouvait bien l'"adorer". Je n'étais pas enore familier avec la foule parisienne, et faire la queue pendant des heures pour aller dans une bibliothèque m'a paru un comble. Après bientôt 10 ans de pratique du lieu, je ne peux que remercier ma cousine, et espérer sensibiliser d'autres, Parisiens ou touristes, au charme de ce bon vieux Beaubourg...

Monday, December 25, 2006

A Celia Cruz tinha razão...

La Vida Es un Carnaval

Todo aquel que piense que la vida es desigual,
tiene que saber que no es asi,
que la vida es una hermosura, hay que vivirla.
Todo aquel que piense que esta solo y que esta mal,
tiene que saber que no es asi,
que en la vida no hay nadie solo, siempre hay alguien.

Ay, no ha que llorar, que la vida es un carnaval,
es mas bello vivir cantando.
Oh, oh, oh, Ay, no hay que llorar,que la vida es un carnaval
y las penas se van cantando.

Todo aquel que piense que la vida siempre es cruel,
tiene que saber que no es asi,
que tan solo hay momentos malos, y todo pasa.
Todo aquel que piense que esto nunca va a cambiar,
tiene que saber que no es asi,
que al mal tiempo buena cara, y todo pasa.

Ay, no ha que llorar, que la vida es un carnaval,
es mas bello vivir cantando.
Oh, oh, oh, Ay, no hay que llorar,que la vida es un carnaval
y las penas se van cantando.

Para aquellos que se quejan tanto.
Para aquellos que solo critican.
Para aquellos que usan las armas.
Para aquellos que nos contaminan.
Para aquellos que hacen la guerra.
Para aquellos que viven pecando.
Para aquellos nos maltratan.
Para aquellos que nos contagian.

Sunday, December 24, 2006

Thursday, December 21, 2006

Marilyn Monroe & Joe DiMaggio



Norma Jeane Mortensen. Norma Jean Baker. Marilyn Monroe. Um idolo. Uma Imagem da mulher. Sensual, misteriosa, sexy, atraente, carente... extremamente carente. Uma mulher que fez sonhar milhões de homens (e mulheres) pelo mundo afora, mas que certamente só encontrou um que a conseguiu amar por quem ela era e nao pelo símbolo que ela representava. Joe DiMaggio. Mas na sua procura constante do sonho inatingível de amor absoluto, de glória e de reconhecimento de todos, Marilyn, uma linda mulher vezes sem conta reduzida apenas ao seu físico, passou a vida a tentar provar que tinha um cérebro, que era uma verdadeira actriz. Em suma, ela queria ser amada por todos e por tudo o que ela era, para compensar o sentimento de abandono que a acompanhou toda a vida, desde a mais tenra infância... e asim foi que ela perdeu o único homem que, apesar dos seus defeitos (ciumento, possessivo, machista de origem italiana que tinha uma ideia muito precisa do que deveria ser uma mulher) a amou totalmente, até depois da morte.

This is the story of one big love affair that went wrong.

Conheceram-se talvez no momento errado, nas circunstancias erradas. Marilyn nao tinha ainda vivido o suficiente. DiMaggio ainda nao era flexível o suficiente para permitir à eleita do seu coração de voar pelas próprias asas. Se ele o tivesse feito, ela teria muito certamente voltado para o ninho. Tudo o que ela queria de verdade era um ninho...

Tuesday, December 12, 2006

A COMMENTER!

Avec l'objectif atteint d'un Afghanistan perclus de bombardements et apparemment pacifié, nous voyons l'Amérique ériger, une fois de plus, l'Iraq en "démon-du-moment". Le dernier prétexte en date pour faire de l'Iraq une cible des médias et de l'appareil militaire, est que ce pays possède des "armes de destruction massive".Mais quel pays n'en possède pas ? L'ancien président, Bill Clinton, avait déjà joué la carte de l'Iraq quand il avait accusé le gouvernement de Bagdad d'être le seul à utiliser des armes de destruction massive même si l'Iraq n'était pas le seul pays à en posséder. L'éminent historien, Howard Zinn, auteur de l'ouvrage incontournable Histoire des Etats-Unis vue par ses peuples, a déclaré que seule une nation qui tourne le dos à son Histoire serait capable d'accepter l'argumentation de Clinton : "il ne peut soutenir ces contrevérités qu'auprès d'une population spoliée de son histoire. Les Etats-Unis ont équipé la Turquie, l'Israël et l'Indonésie avec de telles armes et ces pays les ont utilisées contre leurs populations civiles. La nation la plus coupable est bien la nôtre. Aucune nation sur la planète ne possède autant d'armes de destruction massive et aucune nation ne les a utilisées plus souvent que nous - avec des pertes en vies civiles plus importantes. A Hiroshima, des centaines de milliers sont morts, en Corée et au sud Vietnam des millions sont morts à cause de notre utilisation de telles armes."L'audacité de l'hypocrisie exhibée par une nation comme la nôtre, capable d'accabler de menaces une autre nation sous prétexte qu'elle possède des "armes de destruction massive", est sidérante. Les peuples asiatiques et arabes ne doivent pas en croire leurs oreilles. Le dérapage de Clinton vers la droite pendant son deuxième mandat est aujourd'hui reproduit par Bush fils, lequel recycle le mensonge de son prédécesseur : ce bon vieux mythe des "armes de destruction massive". C'est là également l'occasion pour Bush Jr., de réparer l'échec de Bush père dans la mesure où celui-ci avait omis de discipliner, comme il se devait, l'Iraq parce que cette nation avait osé se conduire en Etat souverain et non en Etat vassal (ou Etat-client) inféodé à l'Empire Américain. Pour pousser plus loin encore cette hypocrisie, sachez que certaines des armes détenues par l'Iraq étaient en effet des armes de destruction massive, ce que Washington ne pouvait ignorer puisque ce sont des équipements militaires américains qui furent livrés aux Iraqiens pour mieux leur permettre de tuer leurs adversaires iraniens. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et d'autres puissances occidentales se sont considérablement enrichis en vendant de telles armes non seulement à l'Iraq mais aussi à l'Iran. Les deux adversaires ont utilisé ces armes avec une efficacité redoutable au cours d'une guerre qui dura huit ans et provoqua la mort de 800.000 personnes - peut-être même I million de femmes, hommes et enfants.Courroucés par l'expulsion du Shah et la montée du feu ayatollah Khomeyni, les Etats-Unis se sont frotté les mains avec une joie toute mercantile tandis qu'ils armaient et poussaient au combat les Iraqiens tout proches. Les alliés d'hier sont les adversaires de demain. Et ce demain est arrivé : la poussière des bombardements répétés a à peine eu le temps de se mêler à la dure et froide terre afghane que l'Amérique cherche à étendre la série de ses Nouvelles Croisades à l'Iraq. Alors que l'Iraq a subi dix ans de bombardements ininterrompus aux mains des puissances occidentales ; alors que ce pays ne s'est pas encore relevé de pertes civiles s'élevant à près de 500.000 morts ; alors que l'Iraq est devenu un grand dépotoir de déchets toxiques à force de bombardements chimiques.En 1991, en 1993, en 1998 et aujourd'hui même, les menaces, le harcèlement et le bombardement de l'Iraq n'ont strictement rien à voir avec cette affaire d'armes de destruction massive.Pourquoi l'Iraq est-il un bouc émissaire de choix aujourd'hui ? Le brigadier général américain, William Looney, qui dirigea le bombardement de l'Iraq à la fin des années 1990, l'a dit sans ambages : "s'ils utilisent leurs radars, nous allons faire exploser leurs satanés missiles sol-air. Ils savent que nous possédons leur pays. Nous possédons leur espace aérien ... Nous dictons la façon dont ils vivent et s'expriment. C'est pour ça que l'Amérique d'aujourd'hui est formidable. Tout ça est bon, surtout qu'il y a beaucoup de pétrole là-bas et nous en avons besoin." (Wm Blum, Rogue State, Common Courage, 2000, p. 159).Voilà. Nous y sommes : le pétrole.Ne s'agit-il pas là d'un crime en violation de la législation internationale ?

MUMIA ABU-JAMAL

Sunday, December 10, 2006

Je voulais être Balzac

"Un homme qui veut tout peindre doit tout connaître." Honoré de Balzac, Les Illusions Perdues

Wednesday, December 06, 2006

6 de Dezembro de 2006


thais 12 mois 121
Video sent by ricardoglenn

Tuesday, December 05, 2006

Cacoethes Scribendi

Cacoethes Scribendi- The Urge to Write

If all the trees in all the woods were men;
And each and every blade of grass a pen;
If every leaf on every shrub and tree
Turned to a sheet of foolscap; every sea
Were changed to ink, and all earth's living tribes
Had nothing else to do but act as scribes,
And for ten thousand ages, day and night,
The human race should write, and write, and write,
Till all the pens and paper were used up,
And the huge inkstand was an empty cup,
Still would the scribblers clustered round its brink
Call for more pens, more paper, and more ink.

Oliver Wendell Holmes (1809-1894)

Monday, December 04, 2006

SUPERMAX


Supermax. Parece o nome de um superheroi de banda desenhada; trata-se na verdade de uma realidade propria aos Estados Unidos da América. Uma prisão que faria passar OZ* por um campo de férias. Aparecido primeiro na Australia em 1975, este modelo carceral não tardou muito a proliferar nos EUA, onde encontrou terreno fértil devido aos indices de grande criminalidade super elevados.
O principio é simples: isolar os individuos mais perigosos do Pais, impedindo qualquer tipo de interacção até com outros prisioneiros, ja que eles são considerados "impossiveis a gerir". 23h/24 passadas numa célula, 1 hora de passeio diario (sozinhos), segurança maxima e constante. Paredes de 10 cm de espessura, sem janelas, sistema de duplas portas comandadas à distancia, refeições servidas na célula em bandejas flexiveis e sem talheres... todo o necessario para evitar que os prisioneiros desta unidade fabriquem armas e tenham a oportunidade de as utilizar contra os guardas. E um modo de vida que pode parecer deshumano visto de fora (a primeira "supermax" australiana fechou por problemas de direitos humanos e foi recentemente demolida), mas a verdade é que a sociedade americana produziu até hoje criminosos tais que um sistema carceral "normal" seria incapaz de conter e controlar. A América habituou-nos a todo tipo de excessos, em todos os dominios, mas havemos de convir que em matéria de violencia, poucos paises "desenvolvidos" podem rivalizar com os Estados Unidos. Os felizes contemplados com este tipo de tratamento são terroristas, psicopatas, assassinos multirecidivistas, membros de gangs, insurrectos que mesmo dentro da prisão continuam a fazer reinar o terror.

* Oz é uma série de televisão do canal americano HBO que retrata a vida no universo carceral, na prisão ficticia de Oswald, e em particular na "Emerald City", divisão experimental onde os prisioneiros têm uma certa autonomia. Reputada pelo seu realismo e pela violencia que caracteriza certas cenas hiperrealistas da vida na prisão, Oz não conheceu o sucesso de Prison Break pelo mundo afora por ser demasiado violenta, mas marcou os espiritos, e inumeros actores conhecidos fizeram aparições em alguns episodios( como Luke Perry, actor revelado pela série Beverly Hills 90210).

Friday, December 01, 2006

for PH

Autopsicografia

Fernando Pessoa

O poeta é um fingidor.
Finge tão completamente
Que chega a fingir que é dor
A dor que deveras sente.
E os que lêem o que escreve,
Na dor lida sentem bem,
Não as duas que ele teve,
Mas só a que eles não têm.
E assim nas calhas de roda
Gira, a entreter a razão,
Esse comboio de corda
Que se chama coração.

27...


Aniversário
Fernando Pessoa(Álvaro de Campos)

No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu era feliz e ninguém estava morto.
Na casa antiga, até eu fazer anos era uma tradição de há séculos,
E a alegria de todos, e a minha, estava certa com uma religião qualquer.
No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu tinha a grande saúde de não perceber coisa nenhuma,
De ser inteligente para entre a família,
E de não ter as esperanças que os outros tinham por mim.
Quando vim a ter esperanças, já não sabia ter esperanças.
Quando vim a olhar para a vida, perdera o sentido da vida.

Sim, o que fui de suposto a mim-mesmo,
O que fui de coração e parentesco.
O que fui de serões de meia-província,
O que fui de amarem-me e eu ser menino,
O que fui — ai, meu Deus!, o que só hoje sei que fui...
A que distância!...(Nem o acho...)
O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!

O que eu sou hoje é como a humidade no corredor do fim da casa,
Pondo grelado nas paredes...
O que eu sou hoje (e a casa dos que me amaram treme através das minhas lágrimas),
O que eu sou hoje é terem vendido a casa,
É terem morrido todos,
É estar eu sobrevivente a mim mesmo como um fósforo frio...

No tempo em que festejavam o dia dos meus anos...
Que meu amor, como uma pessoa, esse tempo!
Desejo físico da alma de se encontrar ali outra vez,
Por uma viagem metafísica e carnal,
Com uma dualidade de eu para mim...
Comer o passado como pão de fome, sem tempo de manteiga nos dentes!

Vejo tudo outra vez com uma nitidez que me cega para o que há aqui...
A mesa posta com mais lugares, com melhores desenhos na loiça, com mais copos,
O aparador com muitas coisas — doces, frutas o resto na sombra debaixo do alçado —,
As tias velhas, os primos diferentes, e tudo era por minha causa,
No tempo em que festejavam o dia dos meus anos...

Pára, meu coração!
Não penses! Deixa o pensar na cabeça!
Ó meu Deus, meu Deus, meu Deus!
Hoje já não faço anos.
Duro.
Somam-se-me dias.
Serei velho quando o for.
Mais nada.
Raiva de não ter trazido o passado roubado na algibeira!...

O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!...

Friday, November 24, 2006

ESPIONAGEM INTERNACIONAL


O assassinato de uma jornalista Russa. Um ex agente do KGB/FSB investiga, entra em contacto com um "informador" que supostamente teria informações sobre este assassinato. Ele é por sua vez envenenado em Londres. Em estado grave, ele acusa o Kremlin. O Kremlin nega qualquer responsabilidade em qualquer dos dois crimes. Não; não se trata do cenario do ultimo James Bond nem do ultimo livro do Tom Clancy, mas da realidade. Não estamos em plena guerra fria, a Russia de hoje é supostamente um Pais democratico que respeita os direitos humanos e a liberdade de imprensa. E esta historia rebenta em todos os jornais do mundo.

Como diria um ente querido meu, a democracia não acontece da noite pro dia... e o passado glorioso do KGB num contexto de guerra fria onde tudo vale pela ilustre Rodina (Patria) parece ainda estar muito presente no espirito de certos dirigentes Russos. Mas chuuuuuuut... deixa-me calar-me, não và o meu proximo sushi ou chà estar envenenado...

Tuesday, November 21, 2006

Quem é o pensador?



Se alguem pedir a um francês para designar um objeto ou monumento que represente a França, ele vai quase de certeza citar a torre Eiffel. Para os Americanos é a Estatua da Liberdade. Para os Ingleses sera o Big Ben. Todos estes edificios/ monumentos são alvos preferenciais para turistas do mundo inteiro, e o merchandising à volta deles faz deles fontes de receitas fantasticas para estes paises. Nos, Angolanos, temos a estatua das Heroinas ou a de Neto, ou riquezas Naturais como a Palanca ou a Welwitchia. Mas para mim, o Pensador é o melhor embaixador de Angola no mundo.

Sentado no chão, os cotovelos sobre os joelhos, as mãos na cabeça e as costas arqueadas, o pensador tem uma postura de homem preocupado. Desesperado? Talvez. Um homem que acabou de perder uma pessoa querida. Ou um amante abandonado. Ou um pai de familia preocupado com o pão dos seus pequenos. Ou um velho ermita que se retirou do mundo para fugir à sua loucura. Talvez um soba, monumento de sabedoria, apreciando em silencio o desenrolar da vida diante dos seus olhos. Ou um velho cansado esperando a morte, depois de uma vida cheia de altos e baixos...

O Pensador pode ser cada um de nos, num momento de intensa reflexão, numa das situações acima citadas ou 1001 outras. O nosso inconsciente colectivo incorporou esta peça de artesanato nas nossas mentes, nas nossas vidas, e para além dum monumento à cultura angolana, é algo que nos pertence a todos.


http://multiculturas.com/angolanos/alberto_pinto_tchokwe.htm

Le baiser de l'Hotel de ville, par Doisneau

GUILTY PLEASURES...








GUILTY PLEASURES. O termo é usado para designar gostos que não assumimos plenamente diante dos nossos amigos por medo do que eles possam pensar. Por exemplo, muito boa gente (como eu) gostou do primeiro album do Justin Timberlake, cantor para adolescentes saido de um boys band dos mais "cafonas", como diriam os brasileiros. E quando certos amigos viram o album no meu computador, eu disse que tinha sido a minha irmã a pô-lo. Neste momento, o meu guilty pleasure chama-se Nicole Scherzinger. Jovem cantora de 28 anos, descoberta na primeira edição de Popstars americano, ela fez parte do grupo Eden's Crush, antes de se tornar lider vocal do grupo PussyCat Dolls. Ela tem colaborado com varios cantores da cena hip hop e Soul, com o seu grupo ou em solo (Will.I.Am, Diddy, Busta Rhymes, Snoop, Avant). O seu primeiro album, sob o nome Nicole Kea, esta previsto para 2007.
Não é somenta a aparencia da jovem que faz dela um guilty pleasure, pois se assim fosse acho que 99% dos homens no planeta teriam o mesmo que eu, mas tambem a convicção que ela canta razoavelmente bem. Sim, leram bem. eu curto a voz dela, e mesmo se não é nenhuma Whitney Houston, a musica dela é feel good music, e até me surpreendeu na musica Stickwitu.
OK. Podes não acreditar em mim, pensar que eu ouço com os olhos, mas ela tem um futuro fora do grupo, e acho que ela vai durar mais do que dois ou três anos. E apenas uma opinião pessoal...
P.S.: Melody Thornton, outra jovem cantora do mesmo grupo, partilha com a sua lider, Nicole, um fisico atraente e uma voz promissora (e mais potente que a da primeira). to be continued...

look what SNOOP HAD FOR CHRISTMAS!

LENDAS VIVAS: MICHAEL JORDAN









Michael Jeffrey JORDAN
nascido a 17 de fevereiro de 1963 em Brooklyn, New York
1m98 98kg (quando em actividade)

Campeão Universitario NCAA em 1982 com a Universidade de North Carolina
Campeão Olimpico com a Selecção Americana de Basketball em 1984 e em 1992
3a escolha da draft de 1984
Melhor Rookie de 1985 (um dos 3 unicos jogadores da historia da NBA a ter marcado mais de 20 pontos, 5 ressaltos e 5 assistes em média durante o primeiro ano de actividade)
Vencedor do Slam Dunk Contest em 1987 e 1988
Campeão NBA em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do Campeonato em 1988, 1991, 1992, 1996, 1998
MVP dos Playoffs em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do All Star Game em 1988, 1996, 1998 (13 participações)
10 selecções à All NBA First Team
9 selecções à All Defensive First Team
10 vezes melhor marcador do campeonato NBA

http://www.nba.com/history/players/jordan_stats.html

tudo isto são apenas numeros, estatisticas, records... apesar de impressionantes, eles não sao suficientes para explicar, para descrever a beleza do basquetebol quando jogado por Michael "Air" Jordan, His Royal Airness, a lingua de fora, o numero 23 acima de todos os outros, a determinação e a sede de vitoria no olhar. Os duelos miticos contra grandes jogadores como Clyde Drexler, Dominique Wilkins, Charles Barkley, John Starks, Reggie Miller, os Detroit Pistons (toda a equipa jogava para parar um so homem), John Stockton, etc, etc... Milhões de imagens que se imprimiram para sempre nas mentes de quem o viu jogar e pôde de facto comprovar as palavras de Larry Bird: quando Michael Jordan jogava basket, "it was God disguised in Michael Jordan"'! Quando MJ jogava, os outros (adversarios ou teammates) paravam e apreciavam...

Monday, November 20, 2006

remember these songs/singers?

I have a dream, that one day i will reunite a bunch of real niggaz around a barbecue and listen to all of these classics of our youtn...

R Kelly, I like the croutch on you
Blackstreet, U blow my mind
Wreckx n' Effect, Rump Shaker
Lords Of the Undeerground, Tic Toc
Naughty by Nature, O.P.P.
Outkast, Southernplayalisticadillacmusic, Hootie Hoo
TLC, Baby, baby, baby (matter of fact, the whole Ooooh on the TLC tip album!!)
Craig Mack, Flava in Ya Ears (+ the remix)
Boyz II Men, End of th Road (huuuuuuuuuuuge classic)
Horace Brown, One for the money, Things we do for Love
Jodeci, Forever my lady, Feenin', Freekn' you, Some more, (and on and on and on...)
Wu Tang Clan, M.E.T.H.O.D. Man, C.R.E.AM., and the whole 36 chambers for that ass niggaaaaaaaaaz
Zhané, Hey Mr DJ
Tevin Campbell, Can we talk (don't act like you didn't like T back when you was younger...)
MC Eiht, Straight up Menace (from the soundtrack of menace to society)
the whole Doggystyle album by Snoop Doggy Dogg (remember he used to have that Doggy in between?)
damn... too much for me to remember all in one time!...

John Legend


da nova geração de artistas, provavelmente um dos meus preferidos. todos os superlativos foram uti:lizados para o elogiar, todos os prémios lhe foram atribuidos, todas as criticas foram positivas sobre o trabalho dele com outros artistas (Lauryn Hill, Jay Z, Kanye West,...) ou em solo (3 milhões de discos vendidos para o primeiro album "Get Lifted"). "O novo Stevie Wonder", "a soul music cantada com a alma de novo", John Legend, apesar da curta carreira que lhe conhecemos, vive e respira musica. Alem das melodias, que são simples e eficazes, o que mais me agrada neste artista são os textos. Uma veracidade a tratar de temas que todos nos vivemos e com os quais nos identificamos... wow! Ordinary people, a minha canção preferida destes ultimos 3 anos, é um hino ao amor longe dos clichés do pôr do sol e do cavalo branco, amor perfeito no castelo com o principe e toda essa bullshit que polui a mente da juventude desde sempre. Amor é trabalho. Amor constroi-se. Amor doi. Amor cansa. Mas se no fim de tudo, ainda hà amor, é porque o Amor venceu. Até ao proximo obstaculo. So por esse som, primo, mereces todo o meu respeito.

Mas o John Legend tem tambem algo que falta a muitos cantores: sentido de humor e auto critica. As musicas I Used to Love You e Number One sao das mais engraçadas (e ao mesmo tempo tragicas) que eu ja ouvi!!! Na primeira, ele diz à dama que afinal deu conta que ele não pode ser aquele que ela espera que ele seja porque o coitado é modesto, e ela quer viver vida de estrela, tipo whitney and bobby. quanto à number one, é um individuo adultero multi recidivista a tentar convencer a mulher que desta vez é mesmo a ultima, e que ela não o pode por fora de casa porque ela não imagina os esforços que ele fazia para ela não descobrir a traição dele, e isso é a maior prova de amor... como se diria em linguagem cibernética: LOL!

anyway, eu não vou fazer a ficha biografica do artista, o que eu queria dizer é que ele é dos poucos artistas actuais a verdadeiramente mexer comigo com a sua musica, e por isso, agradeço-lhe...

para quem quer conhecer, eis o site: www.johnlegend.com

Wednesday, November 15, 2006

PANEM ET CIRCENSES



Pão e circo. Pão e jogos. Pão e divertimento. Eis uma divisa formulada ha centenas de anos e que hoje mais do que nunca se aplica à sociedade na qual vivemos. Podia ser o resumo da "evolução" humana.

Na Roma Antiga, o filosofo e satirista Juvenal utilisou a expressão para dizer que o poder dava ao povo o minimo e indispensavel para matar a fome, e organizava jogos de circo para ocupa-lo, e assim distrai-lo dos verdadeiros problemas politicos e sociais. Pois é, a Patria Mãe da Republica e da democracia (não nos esqueçamos da etimologia da palavra: demos (povo) + cratia (poder)= poder do povo) conheceu os mesmos problemas que todas as nações que actualmente se dizem democracias. A diferença é que hoje o circo é 100000 vezes mais eficaz na sua missão de distracção. Jornais, revistas, radio, mas sobretudo, os mais potentes de hoje e amanhã, a televisão (hoje) e a internet (amanhã).

Impossivel ignorar que o Tom Cruise vai casar (ou jà casou?) na Italia, até no jornal das 8h passa, ou que a Madonna adoptou uma criança do Malawi, que a Britney vai divorciar (ou ja divorciou?) e que o Brad Pitt e a Angelina Jolie tiveram uma filha nascida na Namibia. E para estas supostas "informações", hà uma procura imensa, dai a multiplicação de revistas especializadas nesse tipo de temas, as emissões "people" na televisão, os sites internet de "gossip"... Enquanto houver estes niveis de audiencia para tal circo, ha de haver grupos de media que se tornarão super ricos e influentes a venderem nos vento e a tentar controlar as nossas mentes. Conspiracy theory? Sera que eu estou em pleno delirio paranoico? Não, amigo leitor, apenas a tentar compreender aquilo que vejo.
Para falar de internet, jà que é o media que eu escolhi para me exprimir (o unico no qual eu posso dar a minha opinião tão facilmente), até nos sites de informação se generalizou a tendencia da info-trash. Exemplo: abro hoje o angonoticias, e tenho em noticia de destaque "A turma do verbo encher: oposição continua a defraudar". Sera que este tom jornalistico é o mais indicado para um dos sites de informação Angolano mais visitados pelo mundo afora?

Pois é, caro leitor, nohs vivemos numa mise en scène permanente, onde o interesse das pessoas pela sociedade é condicionado por quem nos fala dela. E mais facil sensibilizar a população mundial aos problemas ambientais com uma estrela de Hollywood do que com ministros e presidentes em conferencias em Kyoto ou onde quer que seja. A adopção de crianças do terceiro mundo passou a existir desde que a Madonna ou a Angelina Jolie adoptaram, antes disso, acho que nunca tinha sido feito. E mais facil interessarmo-nos pela guerra de Troia quando é o Brad Pitt o Aquiles; até porque a Iliada é um livro grande e chato que levaria meses a ler, quando o filme dura uma hora e meia. Alexandre o Grande torna-se ainda maior quando o Colin Farrell o incarna, mesmo se no filme ele passa por um degenerado sanguinario cujos unicos objectivos na vida eram matar e fornicar...
Eu sou o primeiro adepto da futilidade. Mas ela constitui para mim um complemento que me permite um certo recuo em relação ao mundo, porque ninguem pode viver serenamente tendo em mente apenas os inumeros problemas da humanidade. Se pensassemos so na fome no mundo, nos problemas de disparidade entre ricos e pobres, na protecção do meio ambiente, nas guerras, corrupção, etc, etc, iamos direitinhos ao suicidio colectivo à escala mundial. Não. O inutil é nos util. Mas em que proporções?

Panem et circenses... pão e circo. Pão e jogos. Pão e divertimento. DIVIRTAM-SE!

Wednesday, November 08, 2006

A Black Man in the White House?


Hà dias vi uma reportagem sobre o deputado democrata americano, Barack Obama.

Filho de um economista Kenyano e de uma descendente de Jefferson Davies (1808-1889, Presidente dos Estados Confederados -do Sul- durante a Guerra de Secessão Americana), este jovem homem politico americano, depois de um percurso universitario exemplar (ciencias politicas e relações internacionais em Columbia, direito em Harvard) envereda pela defesa dos direitos civicos antes de seguir uma carreira politica que o leva a ser eleito Senador do Estado de Illinois em 2004 (unico "afro americano" actualmente no Senado).

Puro produto do American Dream, Obama apresenta-se hoje como um potencial candidato Democrata às eleições presidenciais de novembro de 2008. Apresentado como um candidato capaz de reunir os Americanos quaisquer que sejam as diferenças, ao invés dos republicanos, cuja estratégia -segundo os democratas- é de dividir, Além da success story, o que me pareceu interessante no documentario foi a percepção que os americanos têem dele. O facto de ser mestiço nos Estados Unidos pode ser um freio às suas ambições politicas. Tiger Woods, famoso jogador de golf cujo pai é "afroamericano" e a mãe de origem tailandesa, provocou um movimento de revolta junto da comunidade negra nos EUA quado afirmou que ele não era SOMENTE afroamericano. Sejamos claros: nos Estados Unidos, um individuo que tenha uma gota de sangue negro não é mestiço, mulato, ou seja là o que for; é Negro. Mesmo se a Mãe deste é loira e de olhos azuis. O que quer dizer que, para a "comunidade", este tera que mais ou menos renunciar ao seu lado "branco" para nã ser considerado como um "vendido".

Estranho paradoxo, que a sua "origem" lhe possa abrir a simpatia dos media e ao mesmo tempo torna-lo indesejavel junto de uma comunidade que deveria ser a primeira a apoia-lo. São apenas suposições da minha mente fértil, mas esperemos que os negros americanos se mostrem mais cidadãos que nas ultimas eleições e se ajudem a eles mesmo antes de se perguntarem de que forma é que os outros lhes podem ajudar.

ELOGE DE LA FUTILITE

Hoje em dia, o blog esta ao alcance de todo e qualquer um. Pensamentos profundos, talking shit, musica, video, fotos, debates, polémicas, blogs temàticos, blogs contestatarios, blogs intimos, ha de tudo um pouco hoje em dia nesta rede mundial. Eu, quanto a mim, revendico no meu o direito de falar de tudo e de nada, e faço o elogio da futilidade. Oscar Wilde escreveu, no prefacio do seu livro O Retrato de Dorian Gray: "all art is quite useless". "Toda arte é inutil". Não que o que eu escrevo aqui se aparente de uma maneira ou outra a uma qualquer forma de arte, mas, como a arte, e apesar de inutil, é algo de que eu preciso.
Pergunta: como é que eu posso precisar de algo inutil? Resposta: quando eu digo "inutil", quero com isso dizer no sentido mais radical e cartesiano da palavra; alguem que vive toda a vida sem saber quem foi o Van Gogh pode perfeitamente viver -o conhecimento da arte é lhe perfeitamente inutil. Ja o coração, orgão que distribui o sangue pelo corpo humano, é lhe absolutamente util à sua sobrevivencia, assim como a alimentação, por exemplo. Mas eu, que conheço e aprecio a beleza de coisas inuteis e futeis como a musica, poesia, pintura, etc., tornei me de certa forma dependente delas. "Toda arte é inutil". E por esta razão, e talvez por ser incapaz de criar em todas essas categorias que tanto me encantam, descrevo-as, comento-as, aprecio-as, critico-as. Vive l'inutile!



"He lives the poetry that he cannot write. The others write the poetry that they dare not realise. " O. Wilde