
Sou um jovem angolano cosmopolita e quis, ao criar este Blog, partilhar com vocês os meus gostos e desgostos, comentários sobre aquilo que me interessa. Todo comentário é bem vindo, desde que seja respeitada a coisa mais importante neste mundo: o direito a uma opinião.
Friday, April 18, 2008
non au boycott tardif des JO de Pékin!!!

SOS MIXITÉ EN FRANCE!!!

C'est en écoutant La Matinale ce matin sur Canal plus pendant que je me préparais pour le boulot que j'ai entendu cette histoire: en France, un tiers des mariages célébrés se font entre une personne de nationalité française et une personne de nationalité étrangère. Jusque là tout va bien, HOURRA!, c'est le triomphe de la mixité sur la bêtise et le racisme, et tant mieux. Mais là où ça coince, c'est que, pour prévenir les mariages blancs (qui représentent 0,5% de ces mariages mixtes, soit entre 2000 et 4000 par an), les couples dont un des conjoints n'est pas français qui veulent se marier, en particulier si l'étranger à un taux de mélanine trop élevé, les cheveux un peu crêpus et une apparence jugée trop "éxotique" subissent des épreuves qui tendent à se durcir, et qui relèvent de la pure et simple humiliation. Longueurs administratives injustifiés, interrogatoires du type inquisition sur des détails intimes de la vie du couple, non renouvellement arbitraire de titres de séjours de personnes remplissant toutes les conditions, etc... (pour le détail des cas, se réferer au site http://amoureuxauban.net/, rubrique témoignages... Édifiant!)
Comble de l'ironie, si un américain blanc désire se marier avec une française, il peut le faire plus facilement et sans subir ces affronts que s'il s'était agi d'un français (et par conséquent pas interessé par un mariage blanc, puisqu'il a DÉJÀ LA NATIONALITÉ FRANÇAISE!) d'origine congolaise, disons.
Il y'a comme un problème quelque part, et si je ne suis pas le seul à le croire, alors jetez un coup d'oeil à ce site, car même si vous n'êtes pas concerné, on connait tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui... et parfois plus proche qu'on ne l'imagine...
Vers une Négritude...

Il a permis à des millions de Noirs de se replonger dans leur histoire, de ne pas accepter celle imposé par le colonisateur, qui nous réduisait au rôle de "bons sauvages" illuminés par son arrivée. Il a ouvert la voie à d'autres voix, à d'autres analyses, à une autre Histoire ( Cheikh Anta Diop aurait-il écrit Civilisations Nègres et Culture s'il n'avait été nourri par la Négritude?);
Ce fourmillement est né dans une période d'opposition à la colonisation, et a permis de jeter un pont entre les Noirs de tous les continents, qui s'ignoraient. Avec Senghor, en alternant discours politique et poésie exaltant la beauté et la richesse de la culture Noire (car il existe bien une culture Noire, bien plus profonde que les stéréotypes communément véhiculés et renforcés pas des media tels que Mtv, BET, etc...).
La culture Noire est axée sur des valeurs, sur un mode de vie, sur une mémoire commune du continent Africain, qui s'exprime bien souvent de façon subtile et étonnante... Pour tout cela, ce n'est pas le peuple Noir, ni les minorités victimes de discrimination seulement qui doivent remercier Césaire, mais toute l'humanité, blancs, noirs, rouges et jaunes, car son combat visait avant tout non pas à nier les différences entre les hommes, comme le politiquement correct voudrait que nous le fassions aujourd'hui, mais à les faire ressortir puis cohabiter sur cette planète qui est commune à tous.
La France, Patrie de ce grand homme, est toujours confrontée à des problèmes non résolus découlant de sa période coloniale, des siècles de conditionnement visant à faire croire en la supériorité de l'homme blanc.Et il est de plus en plus urgent de les résoudre, par de vrais dialogues, par une vraie analyse de ce qui se passe aujourd'hui dans la société française. Je ne parle pas d'un interminable mea culpa, d'autoflagéllation coupable pour ce qu'ont fait les méchants ancêtres colonisateurs: il est temps d'avancer; mais en tenant compte la réalité d'aujourd'hui, que la France est, de par son Histoire, un pays multi culturel, au sein duquel les principes de Liberté, Égalité et Fraternité ne s'appliquent pas toujours selon l'idéal des Lumières devenu devise de la République. Les Noirs, les Arabes, les Asiatiques de France ont une Histoire qui ne peut être oubliée ou raccourcie et qui les a amenés sur le territoire français.
Aujourd'hui en France, un mariage sur trois est un mariage mixte (dont seulement 0,5% sont des mariages "blancs", en vue d'obtention de papiers). Ça fait beaucoup de petits métisses à qui il faudra expliquer que ils ont aussi bien des ancêtres gaulois que africains, maghrébins, asiatiques, etc. Et cette Histoire là les interessera forcément, puisque c'est aussi la leur...
Monday, April 14, 2008
About a man...
In the land of the lotus eaters, time plays tricks on you; one day you’re dreaming, the next your dream has become your reality. It was the best of times. If only someone had told me… mistakes were made, hearts were broken, harsh lessons learned. My family goes on without me, while I drown in a sea of pointless pussy. I don’t know how I got here… but here I am! Rotting away in the warm California sun. There are things I need to figure out, for her sake at least… the clock is ticking; the gap is widening… she won’t always love me no matter what…
Hank Moody, in Californication, season 1 episode 3, "The Whore Of Babylon"
Friday, January 11, 2008
AYO TECHNOLOGY
Wednesday, January 09, 2008
American Election: internet and the Campaign

American Elections: personal genesis

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A minha professora na altura, Mme Caillaud, consciente de tal facto, não nos impunha uma aula catedrática sobre as regras de gramática e os verbos irregulares. Para ela, estudar uma língua estrangeira implicava também estudar uma cultura diferente, então durante um ano, a primeira aula de quinta feira era dedicada a uma sessão de análise de programas televisivos americanos e britânicos. Ora, nessa altura, havia eleições nos Estados Unidos. Durante semanas, ela passou nos debates e notícias sobre o assunto, e conseguiu verdadeiramente captivar a nossa atenção. Aprendemos como se desenrolavam as eleições por sufrágio universal indirecto, como os candidatos antes de ganhar o direito de se apresentar pelo Partido tinham q ganhar as eleições primáris internas, etc., etc.
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Ao contrário do meu irmão, que sempre foi apaixonadíssimo por política, eu não me interessava tanto, sobretudo aos 16 anos; mas essas aulas foram tão captivantes, que abri os meus horizontes um pouco além do basket, hip hop e literatura. O adolescente apolítico que eu era (eu diria mesmo anti-político, de tanto eu considerar, mesmo sem muito conhecimento da coisa, que todos os homens políticos eram corruptos e hipócritas) começou a antever, através de uma simples eleição presidencial, todas as implicações, toda a energia, todo o talento de comunicação que era necessário para levar um indivíduo ao mais alto cargo de uma Nação. Essa dimensão é humana e ao mesmo tempo descomunal: uma campanha é uma máquina onde cada homem é uma engrenagem importante, por pequena que seja; desde os conselheiros em comunicação aos militantes que distribuem panfletos na rua, desde os autores dos discursos que ficam na história aos fund raisers responsáveis pela colecta de fundos, cada um sabe o seu papel (por vezes sabendo muito pouco do papel do outro). É uma aventura imensa, na qual pqrticipam pessoas de todos os horizontes, com motivações diversas e complexas, tanto pessoais como universais.
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A política só pode ser apaixonante desa forma, quando consideramos a soma de paixões, de esforços, de desilusões, de batalhas que levam um cidadão x ou y a tornar-se o homem mais importante do País. E que País mais interessante do que os Estados Unidos, "Terra da Liberdade", terra de contrastes e contradições, onde se tornam realidade os maiores sonhos e os piores pesadelos da humanidade? Que melhor País que a "land of opportunities" para nos fazer sonhar, o tempo de uma campanha, que tudo é possível se cada um se esforçar e fizer a sua parte. A América tem muitos defeitos, isso ninguém pode negar: Como muitos outros países. Mas se ela ainda tem uma qualidade hoje, além de toda a polémica que genera (guerras arbitrárias, neo-imperialismo, invasão cultural, and so on and so on, a lista é longa) é a de fazer sonhar. Não falemos ainda do despertar, que por vezes é difícil (George Bush presidente durante 8 anos). mas do sonho. Ele faz parte do nosso quotidiano, das nossas aspirações, do nosso modo de vida. THE AMERICAN DREAM IS NOT DEAD!
Monday, January 07, 2008
Boston, the new Chicago?

Thursday, November 22, 2007
A nigga moment

nigga moment
a nigga moment is when ignorance overwhelms the mind of an average male. to put it plainly, they act like niggas. nigga moments are unpredictable, an incident as mild as bumping into someone can quickly involve guns. but quickly, they de-evolve back into a mild annoying situation.they all end up bad. the police see two niggas with their guns drawn, and open fire. nigga moments are the third biggest killer, behind pork chops and F.E.M.A. white people are unaffected seeing as they think they are too good for it. one of the common misconceptions is that it can be avoided by avoiding every nigga. but niggas are crafty, they will find you. they are always around the corner. something every nigga moment needs is a serious nigga. also nyeuggahs may apply, on occasion. take for example a car accident. a blind old guy has just hit your car 7 times. you have two choices. you can walk away let insurance handle it, or you can fight with a dumb crazy old blind man. of course, if you are white, you will walk away. but statistics show that 90% of male african americans will fight the man. maybe he is beggining to resist the urge to indulge in a nigga moment. but then the crazy black guy stomps his brand new shoe. thats a big problem seeing as six out of 10 nigga moments involve a sneaker in some way. most are nikes. now the black male is forced to do something, his new shoe has been defiled.one key to nigga moments is how they sart. certaint things are instant triggers. for example, if there is a crowd of angry people, that havent quite resorted to violence, an act as simple as throwing a chair will instantly create a nigga moment. it is a serious problem.people enjoy watching niggas act stupid. its fun. private nigga moments shame you. public nigga moments shame everyone.finally, nigga moments are always negative. they always end bad. thats just the way it is. simply because the victor must kill to win. thats not winning. everyone loses in that case.
i was involved in a nigga moment last week. a dude spilled a 40 on my shoes. so i killed that mother. dumb ass. thats how i roll.
Tuesday, October 30, 2007
Amy AMy, AMY!
Thursday, October 11, 2007
Tuesday, October 09, 2007
Charlie Chaplin ensinou-me a sorrir de novo...

Friday, September 21, 2007
Thursday, September 20, 2007
Back for good!
Monday, February 19, 2007
I'm back!
Friday, January 05, 2007
Beaubourg, mon amour!
montée escaliers centre pompidou
Video sent by ricardoglenn
Tout individu ayant étudié à Paris et essayé d'être un minimum sérieux, a forcément mis ses pieds dans la Bibliothèque Publique d'Information (BPI) du centre Georges Pompidou. En tant qu'étudiant en architectur, j'ai eu le loisir de revenir à Beaubourg aussi pour des expositions d'art et d'architecture, et au fur et à mesure de mes visites, suis tombé amoureux de l'endroit. Outre l'architecture de cet ovni en plein Paris de pierre, à deux pas du Marais, l'ambiance "usine du savoir et de l'art moderne" voulue par Renzo Piano, l'architecte, m'a aussi plu. la façade métallique contenant tout ce qui est porteur, les codes de couleur ludiques et fonctionnels pour les circulations verticales, les conduits d'air et les conduits d'électricité, les jeux de terrasse à l'inérieur, le George, magnifique restaurant au dernier étage, la montée de l'escalier mécanique, véritable ascension architecturale et une façon originale de découvrir Paris...
Beaubourg est une véritable ruche, où je me suis souvent rendu en tant qu'abeille, pour accomplir une tâche spécifique, ou bien en touriste, curieux dece que je vais bien pouvoir découvrir à chaque nouvelle visite.
Quand je suis arrivé à Paris, ma cousine Helga m'a emmené poour la première fois au centre Pompidou. Elle m'a dit adorer l'endroit, et à l'époque, malgré l'originalité du bâtiment, je ne voyais pas bien comment elle pouvait bien l'"adorer". Je n'étais pas enore familier avec la foule parisienne, et faire la queue pendant des heures pour aller dans une bibliothèque m'a paru un comble. Après bientôt 10 ans de pratique du lieu, je ne peux que remercier ma cousine, et espérer sensibiliser d'autres, Parisiens ou touristes, au charme de ce bon vieux Beaubourg...
Monday, December 25, 2006
A Celia Cruz tinha razão...
Todo aquel que piense que la vida es desigual,
tiene que saber que no es asi,
que la vida es una hermosura, hay que vivirla.
Todo aquel que piense que esta solo y que esta mal,
tiene que saber que no es asi,
que en la vida no hay nadie solo, siempre hay alguien.
Ay, no ha que llorar, que la vida es un carnaval,
es mas bello vivir cantando.
Oh, oh, oh, Ay, no hay que llorar,que la vida es un carnaval
y las penas se van cantando.
Todo aquel que piense que la vida siempre es cruel,
tiene que saber que no es asi,
que tan solo hay momentos malos, y todo pasa.
Todo aquel que piense que esto nunca va a cambiar,
tiene que saber que no es asi,
que al mal tiempo buena cara, y todo pasa.
Ay, no ha que llorar, que la vida es un carnaval,
es mas bello vivir cantando.
Oh, oh, oh, Ay, no hay que llorar,que la vida es un carnaval
y las penas se van cantando.
Para aquellos que se quejan tanto.
Para aquellos que solo critican.
Para aquellos que usan las armas.
Para aquellos que nos contaminan.
Para aquellos que hacen la guerra.
Para aquellos que viven pecando.
Para aquellos nos maltratan.
Para aquellos que nos contagian.
Sunday, December 24, 2006
Thursday, December 21, 2006
Marilyn Monroe & Joe DiMaggio


Tuesday, December 12, 2006
A COMMENTER!
MUMIA ABU-JAMAL
Sunday, December 10, 2006
Je voulais être Balzac
Wednesday, December 06, 2006
Tuesday, December 05, 2006
Cacoethes Scribendi
If all the trees in all the woods were men;
And each and every blade of grass a pen;
If every leaf on every shrub and tree
Turned to a sheet of foolscap; every sea
Were changed to ink, and all earth's living tribes
Had nothing else to do but act as scribes,
And for ten thousand ages, day and night,
The human race should write, and write, and write,
Till all the pens and paper were used up,
And the huge inkstand was an empty cup,
Still would the scribblers clustered round its brink
Call for more pens, more paper, and more ink.
Oliver Wendell Holmes (1809-1894)
Monday, December 04, 2006
SUPERMAX

Supermax. Parece o nome de um superheroi de banda desenhada; trata-se na verdade de uma realidade propria aos Estados Unidos da América. Uma prisão que faria passar OZ* por um campo de férias. Aparecido primeiro na Australia em 1975, este modelo carceral não tardou muito a proliferar nos EUA, onde encontrou terreno fértil devido aos indices de grande criminalidade super elevados.
O principio é simples: isolar os individuos mais perigosos do Pais, impedindo qualquer tipo de interacção até com outros prisioneiros, ja que eles são considerados "impossiveis a gerir". 23h/24 passadas numa célula, 1 hora de passeio diario (sozinhos), segurança maxima e constante. Paredes de 10 cm de espessura, sem janelas, sistema de duplas portas comandadas à distancia, refeições servidas na célula em bandejas flexiveis e sem talheres... todo o necessario para evitar que os prisioneiros desta unidade fabriquem armas e tenham a oportunidade de as utilizar contra os guardas. E um modo de vida que pode parecer deshumano visto de fora (a primeira "supermax" australiana fechou por problemas de direitos humanos e foi recentemente demolida), mas a verdade é que a sociedade americana produziu até hoje criminosos tais que um sistema carceral "normal" seria incapaz de conter e controlar. A América habituou-nos a todo tipo de excessos, em todos os dominios, mas havemos de convir que em matéria de violencia, poucos paises "desenvolvidos" podem rivalizar com os Estados Unidos. Os felizes contemplados com este tipo de tratamento são terroristas, psicopatas, assassinos multirecidivistas, membros de gangs, insurrectos que mesmo dentro da prisão continuam a fazer reinar o terror.
* Oz é uma série de televisão do canal americano HBO que retrata a vida no universo carceral, na prisão ficticia de Oswald, e em particular na "Emerald City", divisão experimental onde os prisioneiros têm uma certa autonomia. Reputada pelo seu realismo e pela violencia que caracteriza certas cenas hiperrealistas da vida na prisão, Oz não conheceu o sucesso de Prison Break pelo mundo afora por ser demasiado violenta, mas marcou os espiritos, e inumeros actores conhecidos fizeram aparições em alguns episodios( como Luke Perry, actor revelado pela série Beverly Hills 90210).
Friday, December 01, 2006
for PH
Fernando Pessoa
O poeta é um fingidor.
Finge tão completamente
Que chega a fingir que é dor
A dor que deveras sente.
E os que lêem o que escreve,
Na dor lida sentem bem,
Não as duas que ele teve,
Mas só a que eles não têm.
E assim nas calhas de roda
Gira, a entreter a razão,
Esse comboio de corda
Que se chama coração.
27...

Aniversário
Fernando Pessoa(Álvaro de Campos)
No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu era feliz e ninguém estava morto.
Na casa antiga, até eu fazer anos era uma tradição de há séculos,
E a alegria de todos, e a minha, estava certa com uma religião qualquer.
No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu tinha a grande saúde de não perceber coisa nenhuma,
De ser inteligente para entre a família,
E de não ter as esperanças que os outros tinham por mim.
Quando vim a ter esperanças, já não sabia ter esperanças.
Quando vim a olhar para a vida, perdera o sentido da vida.
Sim, o que fui de suposto a mim-mesmo,
O que fui de coração e parentesco.
O que fui de serões de meia-província,
O que fui de amarem-me e eu ser menino,
O que fui — ai, meu Deus!, o que só hoje sei que fui...
A que distância!...(Nem o acho...)
O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!
O que eu sou hoje é como a humidade no corredor do fim da casa,
Pondo grelado nas paredes...
O que eu sou hoje (e a casa dos que me amaram treme através das minhas lágrimas),
O que eu sou hoje é terem vendido a casa,
É terem morrido todos,
É estar eu sobrevivente a mim mesmo como um fósforo frio...
No tempo em que festejavam o dia dos meus anos...
Que meu amor, como uma pessoa, esse tempo!
Desejo físico da alma de se encontrar ali outra vez,
Por uma viagem metafísica e carnal,
Com uma dualidade de eu para mim...
Comer o passado como pão de fome, sem tempo de manteiga nos dentes!
Vejo tudo outra vez com uma nitidez que me cega para o que há aqui...
A mesa posta com mais lugares, com melhores desenhos na loiça, com mais copos,
O aparador com muitas coisas — doces, frutas o resto na sombra debaixo do alçado —,
As tias velhas, os primos diferentes, e tudo era por minha causa,
No tempo em que festejavam o dia dos meus anos...
Pára, meu coração!
Não penses! Deixa o pensar na cabeça!
Ó meu Deus, meu Deus, meu Deus!
Hoje já não faço anos.
Duro.
Somam-se-me dias.
Serei velho quando o for.
Mais nada.
Raiva de não ter trazido o passado roubado na algibeira!...
O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!...
Friday, November 24, 2006
ESPIONAGEM INTERNACIONAL

O assassinato de uma jornalista Russa. Um ex agente do KGB/FSB investiga, entra em contacto com um "informador" que supostamente teria informações sobre este assassinato. Ele é por sua vez envenenado em Londres. Em estado grave, ele acusa o Kremlin. O Kremlin nega qualquer responsabilidade em qualquer dos dois crimes. Não; não se trata do cenario do ultimo James Bond nem do ultimo livro do Tom Clancy, mas da realidade. Não estamos em plena guerra fria, a Russia de hoje é supostamente um Pais democratico que respeita os direitos humanos e a liberdade de imprensa. E esta historia rebenta em todos os jornais do mundo.
Como diria um ente querido meu, a democracia não acontece da noite pro dia... e o passado glorioso do KGB num contexto de guerra fria onde tudo vale pela ilustre Rodina (Patria) parece ainda estar muito presente no espirito de certos dirigentes Russos. Mas chuuuuuuut... deixa-me calar-me, não và o meu proximo sushi ou chà estar envenenado...
Tuesday, November 21, 2006
Quem é o pensador?

Se alguem pedir a um francês para designar um objeto ou monumento que represente a França, ele vai quase de certeza citar a torre Eiffel. Para os Americanos é a Estatua da Liberdade. Para os Ingleses sera o Big Ben. Todos estes edificios/ monumentos são alvos preferenciais para turistas do mundo inteiro, e o merchandising à volta deles faz deles fontes de receitas fantasticas para estes paises. Nos, Angolanos, temos a estatua das Heroinas ou a de Neto, ou riquezas Naturais como a Palanca ou a Welwitchia. Mas para mim, o Pensador é o melhor embaixador de Angola no mundo.
Sentado no chão, os cotovelos sobre os joelhos, as mãos na cabeça e as costas arqueadas, o pensador tem uma postura de homem preocupado. Desesperado? Talvez. Um homem que acabou de perder uma pessoa querida. Ou um amante abandonado. Ou um pai de familia preocupado com o pão dos seus pequenos. Ou um velho ermita que se retirou do mundo para fugir à sua loucura. Talvez um soba, monumento de sabedoria, apreciando em silencio o desenrolar da vida diante dos seus olhos. Ou um velho cansado esperando a morte, depois de uma vida cheia de altos e baixos...
O Pensador pode ser cada um de nos, num momento de intensa reflexão, numa das situações acima citadas ou 1001 outras. O nosso inconsciente colectivo incorporou esta peça de artesanato nas nossas mentes, nas nossas vidas, e para além dum monumento à cultura angolana, é algo que nos pertence a todos.
http://multiculturas.com/angolanos/alberto_pinto_tchokwe.htm
GUILTY PLEASURES...






GUILTY PLEASURES. O termo é usado para designar gostos que não assumimos plenamente diante dos nossos amigos por medo do que eles possam pensar. Por exemplo, muito boa gente (como eu) gostou do primeiro album do Justin Timberlake, cantor para adolescentes saido de um boys band dos mais "cafonas", como diriam os brasileiros. E quando certos amigos viram o album no meu computador, eu disse que tinha sido a minha irmã a pô-lo. Neste momento, o meu guilty pleasure chama-se Nicole Scherzinger. Jovem cantora de 28 anos, descoberta na primeira edição de Popstars americano, ela fez parte do grupo Eden's Crush, antes de se tornar lider vocal do grupo PussyCat Dolls. Ela tem colaborado com varios cantores da cena hip hop e Soul, com o seu grupo ou em solo (Will.I.Am, Diddy, Busta Rhymes, Snoop, Avant). O seu primeiro album, sob o nome Nicole Kea, esta previsto para 2007.
Não é somenta a aparencia da jovem que faz dela um guilty pleasure, pois se assim fosse acho que 99% dos homens no planeta teriam o mesmo que eu, mas tambem a convicção que ela canta razoavelmente bem. Sim, leram bem. eu curto a voz dela, e mesmo se não é nenhuma Whitney Houston, a musica dela é feel good music, e até me surpreendeu na musica Stickwitu.
OK. Podes não acreditar em mim, pensar que eu ouço com os olhos, mas ela tem um futuro fora do grupo, e acho que ela vai durar mais do que dois ou três anos. E apenas uma opinião pessoal...
P.S.: Melody Thornton, outra jovem cantora do mesmo grupo, partilha com a sua lider, Nicole, um fisico atraente e uma voz promissora (e mais potente que a da primeira). to be continued...
LENDAS VIVAS: MICHAEL JORDAN



Michael Jeffrey JORDAN
nascido a 17 de fevereiro de 1963 em Brooklyn, New York
1m98 98kg (quando em actividade)
Campeão Universitario NCAA em 1982 com a Universidade de North Carolina
Campeão Olimpico com a Selecção Americana de Basketball em 1984 e em 1992
3a escolha da draft de 1984
Melhor Rookie de 1985 (um dos 3 unicos jogadores da historia da NBA a ter marcado mais de 20 pontos, 5 ressaltos e 5 assistes em média durante o primeiro ano de actividade)
Vencedor do Slam Dunk Contest em 1987 e 1988
Campeão NBA em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do Campeonato em 1988, 1991, 1992, 1996, 1998
MVP dos Playoffs em 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 1998
MVP do All Star Game em 1988, 1996, 1998 (13 participações)
10 selecções à All NBA First Team
9 selecções à All Defensive First Team
10 vezes melhor marcador do campeonato NBA
http://www.nba.com/history/players/jordan_stats.html
tudo isto são apenas numeros, estatisticas, records... apesar de impressionantes, eles não sao suficientes para explicar, para descrever a beleza do basquetebol quando jogado por Michael "Air" Jordan, His Royal Airness, a lingua de fora, o numero 23 acima de todos os outros, a determinação e a sede de vitoria no olhar. Os duelos miticos contra grandes jogadores como Clyde Drexler, Dominique Wilkins, Charles Barkley, John Starks, Reggie Miller, os Detroit Pistons (toda a equipa jogava para parar um so homem), John Stockton, etc, etc... Milhões de imagens que se imprimiram para sempre nas mentes de quem o viu jogar e pôde de facto comprovar as palavras de Larry Bird: quando Michael Jordan jogava basket, "it was God disguised in Michael Jordan"'! Quando MJ jogava, os outros (adversarios ou teammates) paravam e apreciavam...
Monday, November 20, 2006
remember these songs/singers?
R Kelly, I like the croutch on you
Blackstreet, U blow my mind
Wreckx n' Effect, Rump Shaker
Lords Of the Undeerground, Tic Toc
Naughty by Nature, O.P.P.
Outkast, Southernplayalisticadillacmusic, Hootie Hoo
TLC, Baby, baby, baby (matter of fact, the whole Ooooh on the TLC tip album!!)
Craig Mack, Flava in Ya Ears (+ the remix)
Boyz II Men, End of th Road (huuuuuuuuuuuge classic)
Horace Brown, One for the money, Things we do for Love
Jodeci, Forever my lady, Feenin', Freekn' you, Some more, (and on and on and on...)
Wu Tang Clan, M.E.T.H.O.D. Man, C.R.E.AM., and the whole 36 chambers for that ass niggaaaaaaaaaz
Zhané, Hey Mr DJ
Tevin Campbell, Can we talk (don't act like you didn't like T back when you was younger...)
MC Eiht, Straight up Menace (from the soundtrack of menace to society)
the whole Doggystyle album by Snoop Doggy Dogg (remember he used to have that Doggy in between?)
damn... too much for me to remember all in one time!...
John Legend

da nova geração de artistas, provavelmente um dos meus preferidos. todos os superlativos foram uti:lizados para o elogiar, todos os prémios lhe foram atribuidos, todas as criticas foram positivas sobre o trabalho dele com outros artistas (Lauryn Hill, Jay Z, Kanye West,...) ou em solo (3 milhões de discos vendidos para o primeiro album "Get Lifted"). "O novo Stevie Wonder", "a soul music cantada com a alma de novo", John Legend, apesar da curta carreira que lhe conhecemos, vive e respira musica. Alem das melodias, que são simples e eficazes, o que mais me agrada neste artista são os textos. Uma veracidade a tratar de temas que todos nos vivemos e com os quais nos identificamos... wow! Ordinary people, a minha canção preferida destes ultimos 3 anos, é um hino ao amor longe dos clichés do pôr do sol e do cavalo branco, amor perfeito no castelo com o principe e toda essa bullshit que polui a mente da juventude desde sempre. Amor é trabalho. Amor constroi-se. Amor doi. Amor cansa. Mas se no fim de tudo, ainda hà amor, é porque o Amor venceu. Até ao proximo obstaculo. So por esse som, primo, mereces todo o meu respeito.
Mas o John Legend tem tambem algo que falta a muitos cantores: sentido de humor e auto critica. As musicas I Used to Love You e Number One sao das mais engraçadas (e ao mesmo tempo tragicas) que eu ja ouvi!!! Na primeira, ele diz à dama que afinal deu conta que ele não pode ser aquele que ela espera que ele seja porque o coitado é modesto, e ela quer viver vida de estrela, tipo whitney and bobby. quanto à number one, é um individuo adultero multi recidivista a tentar convencer a mulher que desta vez é mesmo a ultima, e que ela não o pode por fora de casa porque ela não imagina os esforços que ele fazia para ela não descobrir a traição dele, e isso é a maior prova de amor... como se diria em linguagem cibernética: LOL!
anyway, eu não vou fazer a ficha biografica do artista, o que eu queria dizer é que ele é dos poucos artistas actuais a verdadeiramente mexer comigo com a sua musica, e por isso, agradeço-lhe...
para quem quer conhecer, eis o site: www.johnlegend.com
Wednesday, November 15, 2006
PANEM ET CIRCENSES

Pão e circo. Pão e jogos. Pão e divertimento. Eis uma divisa formulada ha centenas de anos e que hoje mais do que nunca se aplica à sociedade na qual vivemos. Podia ser o resumo da "evolução" humana.
Na Roma Antiga, o filosofo e satirista Juvenal utilisou a expressão para dizer que o poder dava ao povo o minimo e indispensavel para matar a fome, e organizava jogos de circo para ocupa-lo, e assim distrai-lo dos verdadeiros problemas politicos e sociais. Pois é, a Patria Mãe da Republica e da democracia (não nos esqueçamos da etimologia da palavra: demos (povo) + cratia (poder)= poder do povo) conheceu os mesmos problemas que todas as nações que actualmente se dizem democracias. A diferença é que hoje o circo é 100000 vezes mais eficaz na sua missão de distracção. Jornais, revistas, radio, mas sobretudo, os mais potentes de hoje e amanhã, a televisão (hoje) e a internet (amanhã).
Impossivel ignorar que o Tom Cruise vai casar (ou jà casou?) na Italia, até no jornal das 8h passa, ou que a Madonna adoptou uma criança do Malawi, que a Britney vai divorciar (ou ja divorciou?) e que o Brad Pitt e a Angelina Jolie tiveram uma filha nascida na Namibia. E para estas supostas "informações", hà uma procura imensa, dai a multiplicação de revistas especializadas nesse tipo de temas, as emissões "people" na televisão, os sites internet de "gossip"... Enquanto houver estes niveis de audiencia para tal circo, ha de haver grupos de media que se tornarão super ricos e influentes a venderem nos vento e a tentar controlar as nossas mentes. Conspiracy theory? Sera que eu estou em pleno delirio paranoico? Não, amigo leitor, apenas a tentar compreender aquilo que vejo.
Para falar de internet, jà que é o media que eu escolhi para me exprimir (o unico no qual eu posso dar a minha opinião tão facilmente), até nos sites de informação se generalizou a tendencia da info-trash. Exemplo: abro hoje o angonoticias, e tenho em noticia de destaque "A turma do verbo encher: oposição continua a defraudar". Sera que este tom jornalistico é o mais indicado para um dos sites de informação Angolano mais visitados pelo mundo afora?
Pois é, caro leitor, nohs vivemos numa mise en scène permanente, onde o interesse das pessoas pela sociedade é condicionado por quem nos fala dela. E mais facil sensibilizar a população mundial aos problemas ambientais com uma estrela de Hollywood do que com ministros e presidentes em conferencias em Kyoto ou onde quer que seja. A adopção de crianças do terceiro mundo passou a existir desde que a Madonna ou a Angelina Jolie adoptaram, antes disso, acho que nunca tinha sido feito. E mais facil interessarmo-nos pela guerra de Troia quando é o Brad Pitt o Aquiles; até porque a Iliada é um livro grande e chato que levaria meses a ler, quando o filme dura uma hora e meia. Alexandre o Grande torna-se ainda maior quando o Colin Farrell o incarna, mesmo se no filme ele passa por um degenerado sanguinario cujos unicos objectivos na vida eram matar e fornicar...
Eu sou o primeiro adepto da futilidade. Mas ela constitui para mim um complemento que me permite um certo recuo em relação ao mundo, porque ninguem pode viver serenamente tendo em mente apenas os inumeros problemas da humanidade. Se pensassemos so na fome no mundo, nos problemas de disparidade entre ricos e pobres, na protecção do meio ambiente, nas guerras, corrupção, etc, etc, iamos direitinhos ao suicidio colectivo à escala mundial. Não. O inutil é nos util. Mas em que proporções?
Panem et circenses... pão e circo. Pão e jogos. Pão e divertimento. DIVIRTAM-SE!
Wednesday, November 08, 2006
A Black Man in the White House?

Hà dias vi uma reportagem sobre o deputado democrata americano, Barack Obama.
Filho de um economista Kenyano e de uma descendente de Jefferson Davies (1808-1889, Presidente dos Estados Confederados -do Sul- durante a Guerra de Secessão Americana), este jovem homem politico americano, depois de um percurso universitario exemplar (ciencias politicas e relações internacionais em Columbia, direito em Harvard) envereda pela defesa dos direitos civicos antes de seguir uma carreira politica que o leva a ser eleito Senador do Estado de Illinois em 2004 (unico "afro americano" actualmente no Senado).
Puro produto do American Dream, Obama apresenta-se hoje como um potencial candidato Democrata às eleições presidenciais de novembro de 2008. Apresentado como um candidato capaz de reunir os Americanos quaisquer que sejam as diferenças, ao invés dos republicanos, cuja estratégia -segundo os democratas- é de dividir, Além da success story, o que me pareceu interessante no documentario foi a percepção que os americanos têem dele. O facto de ser mestiço nos Estados Unidos pode ser um freio às suas ambições politicas. Tiger Woods, famoso jogador de golf cujo pai é "afroamericano" e a mãe de origem tailandesa, provocou um movimento de revolta junto da comunidade negra nos EUA quado afirmou que ele não era SOMENTE afroamericano. Sejamos claros: nos Estados Unidos, um individuo que tenha uma gota de sangue negro não é mestiço, mulato, ou seja là o que for; é Negro. Mesmo se a Mãe deste é loira e de olhos azuis. O que quer dizer que, para a "comunidade", este tera que mais ou menos renunciar ao seu lado "branco" para nã ser considerado como um "vendido".
Estranho paradoxo, que a sua "origem" lhe possa abrir a simpatia dos media e ao mesmo tempo torna-lo indesejavel junto de uma comunidade que deveria ser a primeira a apoia-lo. São apenas suposições da minha mente fértil, mas esperemos que os negros americanos se mostrem mais cidadãos que nas ultimas eleições e se ajudem a eles mesmo antes de se perguntarem de que forma é que os outros lhes podem ajudar.
ELOGE DE LA FUTILITE
Pergunta: como é que eu posso precisar de algo inutil? Resposta: quando eu digo "inutil", quero com isso dizer no sentido mais radical e cartesiano da palavra; alguem que vive toda a vida sem saber quem foi o Van Gogh pode perfeitamente viver -o conhecimento da arte é lhe perfeitamente inutil. Ja o coração, orgão que distribui o sangue pelo corpo humano, é lhe absolutamente util à sua sobrevivencia, assim como a alimentação, por exemplo. Mas eu, que conheço e aprecio a beleza de coisas inuteis e futeis como a musica, poesia, pintura, etc., tornei me de certa forma dependente delas. "Toda arte é inutil". E por esta razão, e talvez por ser incapaz de criar em todas essas categorias que tanto me encantam, descrevo-as, comento-as, aprecio-as, critico-as. Vive l'inutile!
"He lives the poetry that he cannot write. The others write the poetry that they dare not realise. " O. Wilde
Wednesday, October 18, 2006
Rua da Maianga

Rua da Maianga
que traz o nome de um qualquer missionário
mas para nos somente
a rua da Maianga
Rua da Maianga ás duas horas da tarde
lembrança das minhas idas para a escola
e depois para o liceu
Rua da Maianga dos meus surdos rancores
que sentiste os meus passos alterados
e os ardores da minha mocidade
e a ânsia dos meus choros desabalados!
Rua da Maianga ás seis horas e meia
apito do comboio estremecendo os muros
Rua antiga de pedra incerta
que feriu meus pezitos de criança
e onde depois o alcatrão veio lembrar
velocidades aos carros
e foi luto na minha infãncia passada!
(Nene foi levado pró hospital
meus olhos encontraram Nene morto
meu companheiro de infância de olhos vivos
seu corpo morto numa pedra fria!)
Rua da Maianga a qualquer hora do dia
as mesmas caras nos muros
(As caras da minha infância
nos muros inacabados!)
as mocas nas janelas fingindo costurar
a velha gorda faladeira
e a pequena moeda na mão do menino
e a goiaba chamando dos cestos
á porta das casas!
(Tão parecido comigo esse menino!)
Rua da Maianga a qualquer hora
o liso alcatrão e as suas casas
as eternas mocas de muro
Rua da Maianga me lembrando
meu passado inutilmente belo
inutilmente cheio de saudade!
Mario Antonio
Monday, October 16, 2006
20 Qs coutndown

Este artigo é directamente inspirado da revista vibe, uma das minhas leituras "de jeunesse".
20- porquê que, quase 10 anos depois, ninguem sabe quem matou o Biggie nem o Tupac?
19- com sanções das Nações Unidas contra a Coreia do Norte votadas à unanimidade pelo conselho de segurança, sera que Pyongyang vai se lançar num braço de ferro com o resto do mundo?
18- e se for o caso, sera que eles terão o apoio de Teerão?
17- qual é o estado de saude actual de Fidel Castro? (ha muito que os media pararam de nos mostrar o avozinho de pijama no hospital, então se alguem tiver noticias, escreva para mim, por favor!)
16- apesar da suposta "abertura" da China ao mundo, o concerto do Jay Z em Shangai foi aanulado por "uso de linguagem vulgar e obscena". sem falar de censura e liberdade de expressão, eu pergunto-me: eles não ouviram os albums do Jay Z ANTES de aceitar que ele fosse dar concertos?
15- porquê que o Paris Saint Germain despediu o Vikash Dhorasoo, quando o primo so queria jogar?
14- porquê que, apesar de cada vez mais "alternativos", não conseguimos deixar de ouvir OutKast?
13- onde é q a DGSE encontrou o Ben Laden e porquê que ja não se fala nesse assunto?
12- porquê que, apesar de uma obra enorme, so se ouve falar do arquitecto Paulo Mendes Rocha desde que ele ganhou o Pritzker 2006?
11- se o Michael Jackson lançar um novo album, quem é que vai comprar?
10- o quê que pode levar o Artur Jorge, depois do percurso que ele fez como treinador, a assinar com a ultima equipa da 2a divisão francesa?
09- e falando de futebol, não seria o momento de alguém dizer ao Romario que jà chega?
08- qui a volé l'orange?
07- quem é que prefere ouvir do que ver as pussycat dolls?
06- e porquê que o Puff Daddy (ou Diddy ou "whatever he calls himself these days") tinha q fazer um som e um clip com a hottest chick of the moment?
05- porquê que funje kuia tanto?
04- serà que a Rihanna vai conseguir roubar o Jay Z à Beyoncé?
03- porquê que eu tenho o sentimento que o filme "World Trade Center", do Oliver Stone não é o melhor q ele fez?
02- porquê que o Nicolas Cage, qualquer que seja o papel ou a emoção que ele tenta transmitir num filme, tem sempre a mesma expressão facial?
01- existe bébé mais bonito no mundo que Thaïs N.Y. Baptista?
Friday, October 13, 2006
TACTIL
Tactil. E a nova palavra que esta na moda em termos de tecnologia. iPods, telefones movéis, GPS, PDA, ecrãs de computador, televisores, tudo integra agora ou num futuro proximo a tecnologia do "toque". até nos jogos de video (nintendo DS) podemos agora movimentar personagens tocando directamente no ecrã. De uma maneira geral, o conceito é nos vendido com uma noção de prazer, de simplicidade de utilização. Eis o futuro da civilização humana. Michel Houellebecq, no seu ultimo romance, "A Possibilidade de uma Ilha", faz uma assustadora anticipação do que serà a nossa sociedade daqui a algumas centenas de anos: os homens viverão trancados e comunicarão através de computadores exclusivamente, todo o contacto real sera abolido, e a reprodução deixarà de ser o processo natural (e agradabilissimo) que nos conhecemos para se tornar uma mera clonagem. Assim, a eternidade està-nos prometida a todos. Mas o preço para tal é a distância. Das gated communities passaremos para a gated humanity. Serà que esse cenàrio é assim tao futurista? Ou estamos aos poucos a avançar REALMENTE nesse sentido? Pensem no numero de pessoas com quem dialogamos diariamente sem as ver, sem as ouvir, e ao fim do dia temos a impressão de ter passado grande parte do dia com elas...
Pois é, amigos, a tecnologia não anticipa, mas segue a evolução da sociedade que a utiliza. Mas eu quero, revindico o toque humano; quero ver, ouvir, sentir. Quero acreditar que o unico verdadeiro contacto, o unico verdadeiro toque que possa transmitir um prazer genuino é o da pele contra pele. Abraçar um amigo, um familiar que nao vemos a algum tempo; sentir o cheiro, a maciez da mão de uma pessoa amada; o contacto desagradavel da multidão num autocarro cheio, ou ao contrario a comunhão de fãs no concerto do meu artista preferido; Para mim, tudo isso vale todas as tecnologias do mundo. Porque por enquanto, ainda não somos maquinas, apenas Homens...
Thursday, September 21, 2006
Autopsia de um golpe de Estado
Houve à semanas na Tailandia um golpe de Estado. Militares com nomes impronunciaveis (tentem là dizer Sonthi Boonyaratkalin de uma vez sem soletrar e sem hesitar...) tomaram o Poder e destituiram o Governo. A minha grande ignorancia em matéria de geo-politica, em particular no que diz respeito à Asia, faz com que eu pouco ou nada possa dizer sobre o Governo destituido, tão pouco tenho uma real opinião sobre o assunto. Mas, ironicamente, eu tinha acabado de ler dias antes do acontecimento, O Ditador e a Rede, de Daniel Pennac, que conta "a história de um ditador agoráfobo[...] numa dessas repúblicas de banana com terras de um subsolo rico o suficiente para que alguém ali queira tomar o poder e áridas o bastante, na superfície, para serem férteis em revoluções[...]" Pennac não quis de maneira nenhuma escrever um livro politico, mas sim um conto, onde ele expõe algumas razões que podem levar um homem (ou um grupo de homens) a tomar o Poder pela força.
Mesmo se os meios variam da ficção à realidade, de um Pais a outro, os golpes de Estado seguem invariavelmente, e isto desde a Antiguidade (lembrem-se de César e Brutus, "tu quoque mi fili!" - até tu meu filho!) um mesmo esquema: descontentamento (nem sempre dos mesmos), inércia da parte do poder, organização da oposição, complot, acção, queda de uns, subida de outros. On connaît la chanson. Infelizmente, tambem conhecemos o resultado, por vezes caotico, de tais aventuras. O que me fascina nisso tudo, são as motivações de uns e de outros. Castro, Kadhafi, Pinochet, Carmona, Franco, Hitler (mesmo se o golpe de Estado que ele tentou falhou, e ele subiu ao poder mais tarde de maneira totalmente democratica)...
Tantos discursos sobre o bem do Povo, sobre a exploração dos mais fraco pelos mais fortes que todos querem fazer cessar, para no fim e no fundo ir dar tudo mais ou menos no mesmo: Ditadura!
Não ha nada mais triste do que tomar um Poder que não estamos prontos a assumir, justificando os nossos actos com grandes ideais. Sobretudo se é para no fim sermos nos a privar os outros da famosa liberdade pela qual supostamente combatemos. Boa sorte, Tailandia, e espero que me provem que esta minha visão realistico-pessimista das coisas não é sistematicamente verdadeira...
Sunday, September 17, 2006
Maya Angelou

Marguerite Anne Johnson. Maya. Angelos. Maya Angelou. No liceu, descobri dois poemas desta grande poeta contemporanea. Still I rise e Phenomenal Woman. Dois poemas fortes, que me fizeram interessar-me pela sua obra. Poeta, Mãe, activista politica, militante pelos direitos dos negros, Maya combateu em frentes diferentes, mas sempre com coragem, e com palavras, a sua unica arma. Contra a injustiça, contra a indiferença, contra o racismo; e sempre em favor da igualdade, do Amor, e em constante procura da Beleza. Não so da beleza exterior, superficial e passageira, mas de uma bem mais profunda, que mostra e realça o melhor que existe em cada um de no's.
Maya não hesitou a expor na sua obra as suas magoas mais intimas (no poema Men ela faz alusão ao amante da sua Mãe que abusou dela aos 8 anos), mas tambem o seu amor pela vida, o seu orgulho de ser uma mulher negra forte, numa América racista. Maya Angelou, com a simplicidade dos seus versos, da sua prosa, encantou-me, e desde então, faz parte dos meus poetas favoritos. Hoje professora de literaturae civilização americana na Universidade de Wake Forest, Maya foi a segunda poeta na historia dos Estados Unidos a ler um poema da sua autoria durante a cerimonia de investidura de um Presidente. Tout un symbole.
A descobrir para quem não conhece...
www.mayaangelou.com
http://www.poemhunter.com/maya-angelou/poet-6834/
Still I rise
You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I'll rise.
Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
'Cause I walk like I've got oil wells
Pumping in my living room.
Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I'll rise.
Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops.
Weakened by my soulful cries.
Does my haughtiness offend you?
Don't you take it awful hard
'Cause I laugh like I've got gold mines
Diggin' in my own back yard.
You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I'll rise.
Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I've got diamonds
At the meeting of my thighs?
Out of the huts of history's shame
I rise
Up from a past that's rooted in pain
I rise
I'm a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.
Leaving behind nights of terror and fear
I rise
Into a daybreak that's wondrously clear
I rise
Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise
I rise
I rise.
Maya Angelou
Saturday, September 16, 2006
NameDropping+BrainStorming=Giving Props

Luis de Camões, Maya Angelou, Oscar Wilde, Shawn "Jay Z" Carter, Frédéric Beigbeder, Pepetela, Mark Twain, Mario Puzzo, Amélie Nothomb, Agatha Christie, Robert "R" Kelly, Marvin Gaye, Tom Clancy, Manuel Rui, Marshall "Eminem" Mathers, Daniel Pennac, Honoré Balzac, Guy de Maupassant, Tupac Shakur, Robert Frost, John Irving, Louis Aragon, Jill Scott, Andre "3000" Benjamin, Fernando Pessoa, Eça de Queiros, Nicolas Guillen, e tantos, tantos mais... OBRIGADO.
Por terem escrito um livro, uma musica, um poema, um verso, uma frase que, a um momento dado, foram importantes na minha vida de "consumidor de coisas escritas". Reconheci-me, viajei no tempo e no espaço, sonhei, ri, chorei, senti, inspirei-me, mas acima de tudo, apreciei e apreciarei até ao meu ultimo sopro a vossa contribuição. Ao mundo das Palavras. Das Letras. Dos Sons. Dos Sonhos. Porque ao ler-vos, eu Sonhei Acordado.
Friday, September 08, 2006
Quai Branly, colonies, etc...


Dimanche dernier j'ai visité le musée du quai Branly, à Paris. Je ne vais pas vous faire une description détaillée du musée, je n'en ai pas le talent ni la volonté. Je vais plutôt vous donner mon sentiment sur la genèse de cette oeuvre. Première question, qui est à mon sens essentielle, pouquoi ce musée? La raison pour laquelle je pose cette question est simple: c'est que ce musée, celui des arts d'Afrique et d'Océanie, EXISTAIT DEJA A PARIS! Eh oui, chers amis. Il se situait au Palais de la Porte dorée, à deux pas du Bois de Vincennes. Il datait même des années 1930, il s'appelait le Musée des Colonies et de la France Extérieure, et il avait vocation à exposer les oeuvres des colonies. Un beau batiment art nouveau, avec sur ses façades des fresques évocant ces lointaines contrées sauvages. Plus que leur art, il exposait les bons sauvages (le grand père de Karembeu en sait quelque chose, lui qui a été "montré" comme dans un zoo, comme un animal éxotique à une exposition antérieure). Depuis, dans les années 60, il est devenu, sous l'impulsion de Malraux à la culture, et suite aux premiers démélés de la France avec ses colonies, le Musée des Arts d'Afrique et d'Oceanie. Changent les termes, change l'enjeu: montrer l'Art de civilisations que certains supposaient sans art, alors même que l'art occidental s'en nourrissait grandement. Le Palais de la Porte Dorée étant promis à un avenir autre (il va devenir la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration), le musée du Quai Branly a vu le jour. Plus grand, avec un pôle de recherche scientifique, un grand auditorium, et un fond d'oeuvres d'art qui semble inépuisable. Mais quel nom lui donner? Le même, musée des arts d'Afrique et d'Océanie? Non, il se veut plus large que son prédecesseur, et accueillir des oeuvres de toute l'Asie et d'Amérique aussi. Musée des Arts Premiers? le débat à fait rage dans les milieux intellectuels en France (premiers par rapport à quoi?), et finalement, il a le nom de son emplacement. Un hommage aux civilisations "non occidentales", à ces cultures lointaines, mais sans le folclore colonial de l'exposition de 1931, sans le côté "venez voir les sauvages". Une reconnaissance, tant le quartier où il se trouve est préstigieux (à deux pas de la tour Eiffel, et non plus au bord du boulevard périphérique), tant le projet fut important, tant l'architecte est connu et reconnu. Plus qu'un simple musée, le Quai Branly est une page qui se tourne, et qui permet à une autre de s'ouvrir. La Cité de la Porte Dorée, lieu chargé d'histoire, va devenir un espèce d'Ellis Island français. Un lieu où on pourra s'informer, réflechir sur la diversité de la France d'aujourd'hui. Pour ensuite parler d'un sujet qui est trop souvent utilisé à des fins politiques, mais qui appartient et devrait concerner tous les français: son histoire, et celle de son immigration, passée, présente et future.